François Hollande parle-t-il français ? Ses discours truffés de fautes !

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Le règne du n'importe quoi et du laisser-aller

L'écrivain Christian Combaz a décortiqué la retranscription de la déclaration conjointe entre François Hollande et Enda Kenny, Premier ministre d’Irlande.

François Hollande n'est pas un brillant orateur, on le savait. Mais les petites mains chargées de retranscrire ses propos semblent avoir également des difficultés à manier la langue française. Sur le Figaro Vox, l'écrivain Christian Combaz prend pour exemple le communiqué envoyé jeudi à tous les journaux, relatif aux réfugiés de Syrie.
Il y relève d'innombrables fautes d'orthographe, de conjugaison ou de grammaire : "l'Irlande et la France ce sont toujours retrouvés", "c'est là que c'est passé le drame", "je ne serais pas plus long", etc.
Pis, certaines phrases semblent être issues d'un exercice d'écriture automatique ou d'une traduction électronique.
"Aujourd'hui il y a une épreuve, celle du drame des réfugiés. (...) Un enfant qui est retrouvé noyé sur une plage en Turquie parce que sa famille voulait rejoindre la Grèce et donc l'Europe. C'est une tragédie, mais c'est aussi une interpellation à l'égard de la conscience européenne."
Mieux, citons cette phrase qui, selon l'écrivain, "répond à la terreur de devoir dire quelque chose de ferme et de précis devant une situation qui vous dépasse totalement" :
"Cette initiative consiste à saisir le Président de la Commission Européenne, le Président du Conseil européen, tous nos partenaires, pour que nous puissions mettre en œuvre une politique d'immigration et d'accueil qui soit digne de ce que nous représentons lorsqu'il s'agit de personnes qui n'ont pas vocation à venir ici et qui soit humaine pour que les réfugiés puissent être, dans la mesure du possible, lorsqu'il n'ont pas d'autre issue, accueillis en Europe."
Christian Combaz en vient à s'interroger sur la volonté de ceux qui ont laissé passer des bourdes pareils. L'ont-ils fait "pour accabler leur patron" ? "En ce sens on pourrait parler de véritable coup d'état linguistique, ce qui serait une première".
Notons que depuis la publication de ce billet d'humeur, l'Elysée a corrigé le discours sur son site... mais a oublié de modifier le fichier pdf joint. Encore un petit effort !


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