Denturologiste de profession depuis 40 ans j’ai toujours aimé m’impliquer dans ma communauté. J’ai siégé et je siège encore sur plusieurs organismes dont les plus marquants furent les conseils d’administrations de CLSC et du CSSS local.
Lorsque l’Agence de Santé publique de l’Estrie est venue rencontrer le CSSS pour nous informer de leur intention de fluorer l’eau potable de Richmond j’ai aveuglément appuyé leurs dires et me suis prononcé en faveur du programme si ça pouvait contribuer à la réduction de la carie dentaire.
Ma rencontre par la suite avec de jeunes mères de famille craignant pour la santé de leurs enfants m’a poussé à fouiller le dossier de la fluoration plus attentivement. Voici les principaux éléments qui m’ont fait douter.
« Les intervenants de la santé publique ont la responsabilité d’informer la population des bénéfices de la fluoration, de ses risques potentiels et des mesures prises pour les minimiser. » (Avis scientifique 2007 de l’Institut Nationale de Santé publique du Québec). En 2011, le comité d’éthique de la Santé publique en rajoutait en parlant de « forums consultatifs » et « de l’exigence de référendum sur la fluoration un peu partout en Amérique du Nord dans les cas où l’on a voulu introduire cette mesure. ». Or, ni à Richmond ni à Trois-Rivières la Santé publique n’a informé ou consulté la population avant d’agir.
Ces mêmes intervenants citent la norme « ANSI/NSF STANDARD 60 » pour démontrer que les produits utilisés pour fluorer sont sécuritaires. Or, cette norme assure à l’utilisateur que le produit ne contient pas de métaux lourds ou autres contaminants en quantité suffisante pour mettre en danger la santé des consommateurs. Cet organisme précise bien qu’il n’a pas fait de test de toxicologie sur le produit lui-même (par exemple le fluorure de sodium) pour s’assurer de l’innocuité de ce dernier. Santé Canada ou la Santé publique du Québec devaient le faire mais ne l’ont pas fait. Les chercheurs de l’université d’Harvard de Boston viennent de classer le fluor parmi les éléments neurotoxiques tel que le plomb, le DDT, des produits ignifuges et autres. Ils recommandent que tout produit doit faire l’objet de tests toxicologiques avant son introduction sur le marché.
Santé Canada classe les fluorures comme produit de traitement de l’eau. Pourtant ce n’est pas l’eau qui est traitée mais bien les gens. Ils devraient donc être classés comme médicament pour prévenir la carie dentaire. Est-ce une façon de contourner les chartes, code civil et codes de déontologie qui interdisent tout traitement sans un consentement libre et éclairé du patient ?
Certains accusent les opposants à la fluoration de mener une campagne de peur. Dire, par exemple, que la toxicité du fluor se situe entre l’arsenic et le plomb peut-être effrayant. C’est pourtant la vérité. Bien sûr personne n’est mort à Richmond ou à Trois-Rivières en buvant un verre d’eau fluorée, la concentration du fluorure étant très faible.
Mais prenons l’exemple de l’essence avec plomb qui était la norme durant une très longue période. À cette époque du plomb était rajouté à l’essence car cela permettait aux moteurs de mieux fonctionner. À ma connaissance personne n’a été retrouvé mort sur le bord de la route parce qu’il avait inhalé des vapeurs d’essence au plomb. Lorsque des voix se sont élevées contre cette pratique, l’industrie s’est défendue en disant qu’une cuillérée de plomb dans un gallon d’essence ne peut nuire à personne à cause de la faible concentration. Pourtant on a reconnu plus tard l’effet néfaste de la bioaccumulation du plomb dans l’organisme humain.
Nous croyons que tel est le cas avec la fluoration. Le principe de précaution doit s’appliquer.
Le référendum du 19 octobre 2014 à Richmond a prouvé, hors de tout doute, que la population rejetait cette mesure.
Qu’en est-il à Trois Rivières ? Est-ce que l’acceptabilité sociale est au rendez-vous ?
En tout respect,
Richard Arsenault, Denturologiste
Membre du Regroupement des citoyens pour une eau saine à Richmond
Tél. : 819 826 6137
C.C. Aux conseillers municipaux de Trois-Rivières
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4 commentaires
Joan Hamel Répondre
6 novembre 2014Nous remarquons que plusieurs municipalités cessent la fluoration au Québec et dans le monde. Pourquoi dans un contexte de réduction des dépenses et de révision des programmes, Santé publique et le Gouvernement du Québec continuent à faire la promotion et à subventionner un programme de fluoration de l'eau potable alors qu'il existe d'autres alternatives beaucoup plus acceptables et économiquement plus rentables pour prévenir la carie dentaire.
M.Richard Arsenault nous démontre qu'il est possible de changer d'avis et je le félicite pour son courage et sa détermination. Nos élus municipaux de Trois-Rivières (les 9 conseillers ayant voté pour la fluoration) peuvent également suivre son exemple et revenir sur leur décision pour le bien-être de la collectivité. Ce programme ne fait pas l'objet d'une grande acceptabilité sociale puisque déjà 5000 citoyens ont signé la pétition de la CTETS (CTETS.org) pour signifier leur désaccord face à cette mesure.
Le gouvernement du Québec refile la facture aux municipalités de 300 million de dollars et des choix devront se faire dans nos villes pour continuer à offrir des services en fonction de la capacite de payer des contribuables. Nous devrons faire des choix dans les services essentiels et la fluoration de l'eau n'est pas un service essentiel pour la popualtion. Ensemble, nous devons dire NON MERCI! à la fluoration de notre eau potable.
Stéphane Sauvé Répondre
6 novembre 2014«Platon, Descartes, Pythagore et bien d’autres pensaient que la glande pinéale était le siège de l’âme.
La glande pinéale se trouve au centre géométrique du cerveau. Elle est creuse et rempli d’un fluide contenant des cristaux. La glande pinéale a la forme d’un cône de pin, d’où son nom qui vient du latin « pinea » qui veut dire « pin ».»
La calcification de la glande pinéale est causée principalement par le fluorure qui circule dans notre sang...La calcification fait en sorte que les cristaux dans la glande s’attachent aux dépôts de minéraux. Ainsi, les cristaux ne pouvent plus exercer leur propriété de piézoluminescence.
Les effets de la calcification sont la dépression, l’anxiété, la boulimie/anorexie, la schizophrénie et d’autres formes de maladies mentales. La calcification vient aussi perturber la sécrétion de la mélatonine.
...et bout de ligne, un meilleur contrôle des masses. C'est cà l'agenda!
Et non, ce n'est pas du conspirationisme!!!
Note: Navré pour le texte en langue anglaise...
http://www.ovnisant.com/la-calcification-de-notre-ame-ou-de-la-glande-pineale.html
Alerte scientifique contre le fluor dans l'eau: https://fluoridealert.org/issues/health/pineal-gland/
En images:
Serge Jean Répondre
5 novembre 2014Pourquoi ne voulons-nous pas de fluor dans l'eau? La raison la plus simple c'est parce que ça pue et ça goûte très mauvais; ceux qui insistent tant pour nous faire avaler cette merde, c'est qu'ils ont des intérêts cachés, à tant insister pour nous imposer cette incroyable merde qui n'a pas d'affaire dans la recette naturelle de l'eau H2O.
Il est inconcevable qu'au pays de l'eau des gens tentent de corrompre le jugement naturel des individus pour les forcer à s'empoisonner la vie, sous des prétextes de « précautions» au pays de l'eau dois-je le rappeller.
Les vendeux de Fluor et leurs commettants, devraient être traduits en justice pour avoir empoisonné la population depuis longtemps et la sentence, devrait être une condamnation à se recycler dans des secteurs d'activités économique, qui apportent réellement des bienfaits à la communauté, au lieu de l'inciter à s'empoisonner pour enrichir tous ces parasites vendeurs de merde qui trafiquent avec ceux à qui nous PRÊTONS! notre pouvoir.
Serge Jean
Philippe Giroul Répondre
5 novembre 2014L'acceptabilité sociale est une des conditions émises dans le rapport de la commission parlementaire sur la fluoration d'avril 2013: " Que les municipalités soient encouragées à rendre disponible la fluoration de l'eau potable, tout en favorisant une plus grande acceptabilité sociale de cette mesure par l'éducation "
Or, à Trois-Rivières, il n'y eu aucune « éducation » de la population ni par la DSP régionale, ni par la ville. Ce sont 9 conseillers, sans aucune expertise, qui ont décidé, à faible majorité, d’imposer un traitement médical coercitif à toute une population qui n’a pas été consultée, brimant ainsi leur droit de choisir personnellement quelle médication leur convient.
En plus, l’aberration économique de cette mesure - 99 % de l’eau fluorée se retrouve dans les égouts et dans la nature. - n’a pas effleuré leur jugement. La commission parlementaire sur la révision des programmes devrait être interpellée par ce dossier très controversé. À vos plume citoyens pour émettre votre opinion afin d’abolir le programme de subvention à la fluoration et le remplacer par un programme d’éducation alimentaire et bucco-dentaire, plus efficace, plus éthique, plkus économique et donc socialement plus acceptable. https://revisiondesprogrammes.gouv.qc.ca/dialogue-social/exprimez-vous/
Le débat se poursuit à Trois-Rivières grâce à la vigilance de la Coalition trifluvienne pour une eau très saine (le site www.ctets.org, regorge d’information). Une pétition citoyenne a déjà recueillis 5000 signatures, démontrant ainsi la non acceptabilité sociale de cette mesure.
Nous espérons que le conseil municipal de Tr revienne sur sa décision avec l’appui de nombreux lecteurs qui pourront émettre leur avis sur cette nouvelle lettre de Richard Arsenault