Des milliers d'hypocrites et de cyniques espagnols —tant à Madrid, à Montréal que dans d'autres villes du monde— se couvrent avec le drapeau de l'un des États les plus corrompus de la planète.
Le saccage institutionnalisé et le crime d'État ont amené l'Espagne à une impasse de conséquences prévisibles : la colossale dette publique, l'effarant déficit de l'administration et l'économie submergée ont en effet occasionné un chômage de 20 % de la main-d'œuvre disponible. C'est-à-dire, la paupérisation de millions de familles menant à la destruction de l'appareil de l'État qui aboutira à une déclaration de ruine collective et probablement à des affrontements fratricides.
En d'autres mots, ainsi se répétera une fois de plus ce que l'Histoire de l'Espagne a donné dans son long parcours d'unité artificielle entre les nations et les peuples qui la constituent, unité artificielle réalisée par la contrainte politique et la force des armes.
Jean-Louis Pérez
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* . Si cette unité nationale était une condition de patriotisme, il y a longtemps que Gibraltar cesserait d'être l'unique colonie existant en Europe.
Espagne : championne mondiale de soccer et manipulée politiquement
S'agit-il d'une manifestation d'unité nationale* ou d'une fuite en avant ?
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