Entretien exclusif avec l’abbé Guy Pagès « Le règne d’Allah est celui de la terreur »

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« Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. »

Prêtre du diocèse de Paris et spécialiste de l’Islam, l’abbé Guy Pagès a accordé un entretien sans langue de buis à Avenir de la Culture.  Des propos rafraichissant alors qu’une grande partie du clergé s’adonne à la politique de l’autruche.  


Propos recueillis par Jeanne Smits


Monsieur l’abbé Pagès, parlez-nous d’abord de votre sentiment par rapport aux vagues migratoires non chrétiennes qui déferlent sur la France depuis plusieurs dizaines d’années. Pensez-vous qu’il y a une racine spirituelle à ces événements qui vont bouleverser le paysage français ?


L’immigration, musulmane en particulier, est une conséquence de l’apostasie de l’Europe. Puisque l’Europe a renié le Christ en refusant de reconnaître ce qu’elle Lui doit, eh bien, elle se fait l’amie de l’Antichrist. « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi. Qui n’amasse pas avec Moi dissipe. (Mt 12.30) » L’immigration a été rendue possible grâce au ressentiment contre elle-même inoculé à la population d’origine chrétienne par le marxisme. Les colonies françaises ont été nourries de la haine des colonisateurs. Après les guerres d’indépendance, la vengeance s’exprime par la colonisation de la métropole et de l’Europe, le monde des Croisés !



Mais vous n’êtes pas en train de dire, mon Père, que lorsqu’un Algérien, un Tunisien, un Marocain, rejoint la France, il vient par une espèce de vengeance ?


Si l’on ne peut certes pas généraliser, il est indéniable que tous ont été nourris par l’idéologie de la lutte des classes et par celle de l’islam, les deux leur ayant donné et le statut de victimes de l’Occident blanc, chrétien et exploiteur, et la mission historique de renverser cette monstrueuse injustice, que ce soit au nom de la Justice et du sens de l’histoire, ou au nom d’Allah. Il ne faut pas oublier que l’islam n’a pas d’autre raison d’être que de détruire le christianisme, et de façon générale tout ce qui n’est pas musulman : « Combattez-les à mort jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’Église et que la religion soit seulement l’islam ! (Coran 2.193 ; 9.33) ». Le bienheureux Charles de Foucauld dans sa célèbre Lettre à René Bazin reconnaissait ouvertement que la population d’Afrique du Nord « restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion ». Et il ajoutait : « Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent […] Tout musulman […] croit qu’à l’approche du jugement dernier le Mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui, musulman, ou ses descendants. […] D’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mehdi, en lequel ils soumettront la France. » Cette vision des choses a permis au bienheureux Charles de Foucauld de prévoir cinquante à l’avance les événements d’Algérie : « Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. » Mais ce qu’il n’avait pas prévu est que non seulement ils nous chasseraient d’Algérie, mais encore qu’ils seraient un jour en France pour l’islamiser… Il donnait déjà le seul remède possible à cette plaie qu’est aujourd’hui l’islamisation de la France : « Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens. » Or les Français ayant majoritairement apostasié leur baptême sont devenus incapables d’évangéliser. Toutefois, les œuvres de charité dont ils bénéficient de la part d’Européens et les informations qu’ils peuvent trouver sur internet les amènent à remettre en cause les clichés qui leur ont été inculqués.


Vous avez évoqué l’apostasie de l’Europe. Pensez-vous que si l’Europe était demeurée fortement chrétienne, il n’y aurait pas eu cette immigration ?


Certes. Il suffit de se rappeler notre histoire. Je pense à la réponse de sainte Jeanne d’Arc à ses juges l’accusant de dire que Dieu n’aimait pas les Anglais, puisqu’elle affirmait que c’était Dieu qui l’avait envoyée les bouter hors de France : « Dieu aime les Anglais, mais chez eux ! » Cette réponse ne peut pas être oubliée. Elle fait partie de notre histoire et de celle des nations. La nation n’est pas une construction technocratique, mais une réalité voulue en tant que telle par Dieu. Elle est non moins nécessaire que la famille à la construction de notre identité et à la réalisation de notre destinée, y compris spirituelle.


Lorsque des vagues de migrants viennent du Maghreb, ou du sud de l’Afrique, ou de Syrie, généralement musulmans, pensez-vous donc qu’ils viennent parce qu’ils savent que leur culture est guerrière, et qu’ils ont à la mettre en œuvre au-delà de leurs frontières ?


Oui. Cela se prouve encore du fait qu’il est humainement incompréhensible que quelqu’un, alors qu’il est en bonne santé, peut-être même riche de biens et de diplômes, veuille abandonner son pays, qui a besoin de lui, pour devenir ici un assisté, souvent à vie.


Mais il y aussi l’immigration économique : le discours officiel veut tout de même que les migrants soient venus à la fin des années 1960 et au cours des années 1970 pour combler des lacunes de main d’œuvre en France. Cette analyse se conjugue-t-elle avec l’autre, ou pensez-vous que lorsque ces personnes viennent, c’est réellement toujours essentiellement parce qu’il y a un terrain à reprendre ?


Effectivement, dans les années 1960 et 1970, cet islamisme n’était pas aussi présent. Ces personnes sont venues parce qu’elles ont été invitées. D’autres, tels les Italiens et les Irlandais sont partis aux États-Unis pour fuir eux-aussi la misère. Mais que Giscard d’Estaing ait estimé devoir instaurer le regroupement familial montre à quel point le déni de l’histoire et de la réalité spirituelle était à l’œuvre. L’Église elle-même invitait (et invite malheureusement toujours) à cette amnésie et à cette attitude irénique qui faisait alors chanter à la plupart de ses ouailles : « On ira tous au Paradis… ». Cet aveuglement volontaire, cet abandon de l’enseignement catholique, ont conduit à nier la dimension transcendante des personnes humaines réduites alors à des pions interchangeables, sans âme, comme des boulons. Or, les immigrés viennent avec une identité, une culture, une religion, un projet de vie qu’on ne peut pas nécessairement conjuguer avec les nôtres. Et cela est particulièrement vrai pour les musulmans, habités par la haine de ce que nous sommes, comme le montrent leur refus de s’assimiler et leurs revendications identitaires. La nouvelle religion de l’argent, qui allait apporter le bonheur sur la terre en lieu et place du Paradis chrétien, a détruit notre nation.


Vous avez opéré un rapprochement intéressant entre le marxisme et l’islam. Pouvez-vous en dire davantage ?


Comme l’a rappelé Jules Monnerot, en 1920, à Bakou, en Azerbaïdjan, l’URSS a rencontré les populations ouvrières de ses pays frontaliers musulmans pour y fomenter avec eux la révolution. Nonobstant l’antagonisme existant entre l’athéisme postulé par le marxisme et l’affirmation de l’existence d’Allah par l’islam, il y a eu alliance entre le communisme et l’islam. Le parti communiste invitait les populations ouvrières des pays musulmans à faire le djihad contre leurs autorités politiques. C’est ainsi qu’en Algérie le FLN a été guidé et soutenu par les communistes. L’URSS entendait ainsi affaiblir le capitalisme en le coupant de ses colonies et de leurs ressources naturelles.


Aujourd’hui le communisme, du moins en apparence, semble s’être totalement écroulé. On observe plusieurs choses. D’une part, le fait que ces vagues migratoires visent principalement les pays catholiques, et non pas les pays chrétiens, ni même musulmans. Elles ne visent pas la Serbie, par exemple... Éventuellement ils les traversent, mais ne s’y arrêtent pas. Voyez-vous une raison à cela ?


C’est une bonne question. Ces pays ont gardé une conscience identitaire et nationale plus forte que la nôtre dans la mesure où la religion fait toujours partie de leur culture. La religion et la politique y sont liées, alors que chez nous elles ont été séparées. Cette non pas distinction, mais division, affaiblit forcément la nation, dans la mesure où religion et politique sont au service des mêmes citoyens. Au lieu de se conjuguer et de s’entraider pour le bien de tous, elles sont opposées. Et puis il y a l’histoire de ces peuples : que ce soit la Grèce ou les pays balkaniques, il n’y a pas très longtemps que de haute lutte ils ont réussi à s’affranchir du joug ottoman. Il y a donc en eux des souvenirs encore frais qui les immunisent contre la venue de l’islam. Dieu merci.


Un relativiste vous dirait : vous reprochez aux musulmans de venir en Europe, mais tout de même, les chrétiens sont allés dans le Maghreb, ils sont allés coloniser les pays d’Afrique. Parallèle ou faux parallèle ?


C’est un faux parallèle, aussi vrai que l’islam cherchant à copier le messianisme et l’universalisme chrétiens a pour mission d’islamiser la terre entière, n’apportant de ce fait que destructions et malheurs sans fin, tandis que les chrétiens, par les Croisades ou la conquête de l’Algérie, ont agi par légitime défense. Je ne parle que des chrétiens ayant agi par mandat de l’Église. Il faut rappeler que nous sommes allés en Algérie essentiellement pour mettre fin aux razzias qui depuis la côte méditerranéenne venaient piller et ravir hommes, femmes et enfants pour alimenter les marchés aux esclaves du monde islamique… Saint Vincent de Paul et Cervantès, par exemple, ont connu ce sort infâme. Des ordres religieux ont été créés dans le but de racheter les esclaves. La Méditerranée était un lieu de piratage organisé qui ruinait notre économie. Après combien de siècles la France s’est-elle finalement décidé à porter le fer au cœur du repaire des barbaresques ? Il a fallu attendre 1830 pour que le projet se réalise enfin. L’Algérie est née de cette initiative. Là où aucun pays organisé n’existait depuis la conquête arabe, la France a créé l’Algérie. L’entreprise coloniale ne fut pas une entreprise de pillage, comme la propagande communiste l’a fait croire, mais coûta au contraire très cher à la France. Comme aujourd’hui pour l’immigration sur le sol français, la stricte comptabilité fait apparaître un net déficit pour la France, qui exportait vers ses colonies bien plus qu’elles-mêmes n’importaient, la différence étant compensée par des transferts de capitaux, principalement destinés aux dépenses d’investissement. Les socialistes au XIXe siècle, avec Jules Ferry, justifiaient la colonisation au nom du devoir des races supérieures d’apporter les lumières de la Révolution aux races inférieures, autre copie du messianisme et de l’universalisme chrétiens… au nom de laquelle la troisième République interdit à l’Église l’évangélisation de l’Algérie. La vraie mondialisation, appartient à l’Eglise, qui est, historiquement, la première institution à vocation universelle. Avant l’Eglise catholique, s’il y a eu des projets hégémoniques, personne n’avait cependant proclamé que tous les hommes sont frères. L’universalisme appartient en propre à l’Eglise catholique. Catholique veut précisément dire universel. L’Eglise a de droit divin la mission d’apporter le salut et la paix à l’humanité, et nulle autre organisation ne peut le prétendre sans se faire l’ennemi de Dieu. La mission de l’Eglise n’a pas pu se développer en Orient et en Afrique noire précisément à cause de l’Islam. Les Algériens, s’ils sont honnêtes, devraient se réjouir non seulement que la France les ait délivrés de l’infâme joug ottoman, mais encore qu’elle leur ait notamment donné gratuitement accès à une assistance médicale dont le résultat est aujourd’hui une démographie galopante. Outre des progrès dans l’ordre sanitaire, elle leur a laissé une agriculture devenue riche, des usines, des barrages, des mines, l’exploitation du pétrole et du gaz, des ports et des aéroports, un réseau routier et ferré, la Poste, un Institut Pasteur et des hôpitaux, des écoles et une université. Il n’existait rien de tout cela avant 1830… ce qui fit dire à l’écrivain Belkacem Ibazizen : « La scolarisation française a fait faire aux Arabes un bond de mille ans ! ». Les colons français ont asséché les marécages de la Mitidja (y laissant, à cause du paludisme, de nombreux morts), pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un jardin à fruits et légumes, retournée depuis notre départ à l’état de friche. L’héritage laissé par la France n’ayant pas été entretenu et développé, la misère s’y est à nouveau installée, malgré la manne due au pétrole et au gaz. Pourquoi le rêve de tant de jeunes Algériens est-il aujourd’hui de quitter l’Algérie pour venir vivre en France ? Serait-ce pour y trouver, davantage que les dons matériels, les dons spirituels que la France infidèle à sa vocation a refusé de leur donner lors de la colonisation ?


Les musulmans qui arrivent en France ont-ils, de manière générale, véritablement une culture islamique ? Connaissent-ils cette inimitié qu’ils doivent, selon le Coran, avoir vis-à-vis des chrétiens ?



L’inimitié envers les non-musulmans est fondamentale en islam : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine A JAMAIS jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) » ; « Qu’Allah tue les Juifs et les chrétiens ! (Coran 9.30) ». Tous les non-musulmans, et surtout les chrétiens, vont en enfer (Coran 4.48 ; 7.179,186 ; 32.13 ; 11.119), en sorte qu’un musulman est heureux d’être musulman parce qu’au moins il n’est pas un chrétien, lequel n’est qu’impureté (Coran 9.28). Tous les musulmans dignes de ce nom sont convaincus de cela. L’imposture de l’islam ne pouvant rien apporter après le Christ n’existe qu’en calomniant le christianisme qu’il a pour mission de détruire et remplacer (Coran 2.193 ; 9.33).


L’invocation magique du nom d’Allah, qui, à la différence du Dieu chrétien révélé en Jésus-Christ, est inconnaissable (Coran 2.255 ; 6.50,103…), permet de justifier l’arbitraire le plus cruel, le plus absolu. Le règne d’Allah, c’est le règne de la terreur auquel les musulmans doivent se soumettre et soumettre autrui (Coran 2.196 ; 3.151 ; 8.12,60 ; 33.26 ; 59.2,13)... Lorsque saint Jean décrit dans l’Apocalypse la situation existentielle présente et future de l’Église, il dépeint une femme et son petit enfant (la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, mais aussi l’Église et chaque chrétien) menacés d’être dévorés une bête à sept têtes. Ce monstre est l’hérésie multiforme que rencontre l’Église au long des âges. Or une de ces têtes à un moment donné est blessée à mort puis reprend vie, si bien que tous les habitants de la terre, émerveillés, se mettent à la suivre (Ap 13.3), le Démon en faisant un ersatz du Christ mort et ressuscité (Ap 13.4,14). Cette bête blessée à mort et revenue à la vie me semble figurer l’islam qui, avec l’abolition du califat en1923 par Atatürk, reçut un coup qui eût été mortel si la complicité des Occidentaux apostats ne l’avait pas conjuré pour ramener cette bête à la vie ! De fait, l’islam a repris vie aujourd’hui de façon extraordinaire. Et tout le monde se met à plat ventre devant lui. La CEDH a confirmé la condamnation par la justice autrichienne de Mme Élisabeth Sabatich-Wolf ayant rappelé que selon la tradition musulmane elle-même Mahomet était un pédophile, et ce au motif qu’un tel propos était de nature à compromettre la paix civile en Autriche… De même, l’Angleterre a refusé d’accueillir Asia Bibi de crainte des troubles sociaux que la communauté pakistanaise présente sur son sol était susceptible de provoquer… Je pourrais malheureusement citer une multitude d’exemples semblables témoignant de l’état avancé de l’islamisation de l’Europe.


Il y a ici toute la dimension de « l’accueil » qui est développée à plusieurs niveaux. Le premier niveau est politique, on pourrait le résumer par les mots : « Les immigrés sont une chance pour la France. » On sait qu’à l’époque où cela fut dit on faisait déjà face à une immigration majoritairement musulmane. Mais cela continue avec de multiples lois, pactes internationaux... qui présentent et continuent de présenter cette migration, et spécifiquement cette migration islamique, comme une chance. Pensez-vous qu’il soit possible que ce soit par simple aveuglement, ou y a-t-il quelque chose de plus violent dans l’alliance entre le laïcisme et l’islam contre ce que nous sommes, contre ce qu’est la France ?


Je ne suis pas dans la conscience de tous les acteurs de cette réalité. Mais il est clair qu’ils ne peuvent pas continuer à promouvoir cette immigration, cette invasion, sans se rendre compte des conséquences catastrophiques qu’elle produit. Economiquement, elle coûte infiniment plus qu’elle ne rapporte. Elle détruit l’unité de notre pays, qui devient une colonie. Même le précédent Ministre de l’Intérieur l’a reconnu en quittant son poste en octobre 2018 : « Nous vivons côte à côte en attendant de vivre face à face », conflit ouvert qu’il prévoyait alors pour les cinq ans à venir... Il n’y a que les abrutis, les idiots utiles et les traîtres à notre patrie pour dire que l’islamisation est une chance pour la France. A tous les niveaux c’est un problème. Un problème généré par un aveuglement de l’esprit proprement démoniaque. L’aveuglement de l’esprit est compté au nombre des châtiments du péché. Le péché ici est d’avoir refusé de servir le Christ-Roi. Dieu livre alors les apostats à leur propre intelligence… qui se livrent eux-mêmes alors au Démon.


L’immigration arménienne, au début du siècle, a été bénéfique. Comme l’expliquait le père Yannik Bonnet, c’étaient des gens qui étaient chrétiens, et qui avaient une révérence à l’égard de l’autorité paternelle : ils se sont fondus dans la population. Aujourd’hui, il n’en n’est rien pour les musulmans. Pourriez-vous citer des exemples précis d’une dégradation de la vie communautaire du fait de cette présence musulmane ? Constate-t-on au niveau des quartiers, des banlieues, des lieux qui sont majoritairement musulmans, une dégradation du lien social et de la vie sociale ?


Des exemples de cette dégradation ? Mais ils sont multiples et constants ! Vous n’avez qu’à aller, vous, femme, vous promener dans quelques quartiers, et vous verrez comment vous serez traitée… Depuis les attentats jusqu’au régime halal imposé à peu près partout ; depuis la célébration de la fin du ramadan (financée par la Mairie de Paris pour plus de 100 000 euros chaque année) jusqu’aux dérogations en matière d’abattage ; depuis les salles de prières en entreprises jusqu’au financement détourné des mosquées par les municipalités en quête d’électeurs ; depuis la sanction de l’homophobie jusqu’à la kafala adoptée dans notre législation, en attendant la polygamie déjà tolérée et financée indirectement ; depuis la non-reconduction aux frontières des criminels à la double nationalité jusqu’à la promotion de la langue arabe dans l’enseignement ; depuis l’effacement des signes de la religion catholique dans l’espace public jusqu’à la promotion du dialogue interreligieux au service de la légitimité de l’islam… Tout est fait pour que les Français renoncent à être Français et se convertissent à l’islam. Ceux qui habitent au milieu de musulmans sont obligés, en raison des incivilités, de vendre à perte leurs biens et de s’en aller. La vie de Mme Marie-Neige Sardin est particulièrement significative à cet égard : ou bien vous vous soumettez à la charia, ou bien vous dégagez. Il faut écouter à cet égard la conférence d’Alain Wagner ou lire l’incontournable blog et les livres de Joachim Veliocas.


L’inimitié coranique à l’œuvre. Mais entre musulmans, la vie est-elle plus charmante ?


Malheureusement non. Comme Allah est dominateur et n’entretient pas de relation personnelle avec l’homme, le musulman ne connaît que des relations de dominant/dominé. Et comme Allah n’aime pas la liberté, chacun surveille son prochain dans la communauté musulmane. D’ailleurs, la notion de personne (découverte par l’Eglise pour dire le mystère du Christ) est inconnue en islam : il n’y a que des individus membres de l’Oumar, la communauté. La critique de l’islam y est interdite, de même que son abandon, sous peine de mort (Coran 4.89 ; 8.12-18). Il faut lire, par exemple, le livre de Joseph Fadelle, Le prix à payer, pour comprendre quelque chose de ce qu’est la vie en islam…


C’est surprenant d’entendre cela, parce que tout de même ce sont des familles, avec une vie de famille, et donc on imagine qu’il y a au moins une forme de convivialité naturelle.


Certes, on ne peut totalement échapper à la nature. Mais l’ordre naturel étant vicié par le péché originel, à quoi se rajoute l’emprise totalitaire de l’islam sur chaque détail de la vie, celle-ci y est nécessairement malheureuse. La soumission à Allah impose par exemple à l’homme de battre sa femme s’il la soupçonne de vouloir lui désobéir (Coran 4.34). Les femmes musulmanes n’accèdent jamais au statut d’adulte : elles doivent continuellement dépendre d’un mâle de leur smala, fût-il un gamin ou un abruti fini. Au tribunal leur témoignage ne vaut que la moitié de celui d’un homme, car elles sont congénitalement inférieures aux hommes de moitié (Coran 2.228)… La chasteté pour Mahomet signifie ne coucher qu’avec ses esclaves (Coran 70.29-30 ; 78.31-34) ou qu’avec des prostituées rémunérées (Coran 5.5)… Allah, qui institue la polygamie (Coran 4.3), non seulement ne rétablit pas la religion originelle contrairement à ce que l’islam prétend (Coran 5.48 ; 6.90 ; 30.30), mais renie la vérité de l’amour, qui, par définition, est le don de soi. En effet, si l’amour est le don de soi (Cf. Jn 15.13), alors ce don ne peut être qu’unique, et donc le mariage ne peut être que monogame. Se donner n’est pas se prêter…


Il n’y a donc pas d’amour librement choisi de Dieu, pour commencer par l’essentiel ?


Allah ne veut pas que tous les hommes croient (Coran 10.99). Il a créé des hommes pécheurs, pour pouvoir les maudire et les jeter en enfer (Coran 9.30,111 ; 48.6) : « Certes, si nous l’avions voulu, nous aurions mis chaque âme dans la bonne direction. Mais ma décision de remplir l’Enfer d’hommes doit s’accomplir (Coran 32.13) ». Comment vivre avec un dieu qui veut le malheur de ses créatures, qui vous a peut-être créée, vous, pour aller rôtir en Enfer ? Peut-on aimer un tel dieu ? La confession de la seule unicité d’Allah a logiquement conduit l’islam à déclarer qu’il n’y a pas de principe en dehors d’Allah, ni donc de distinction possible entre la cause première (la Volonté de Dieu) et les causes secondes (les volontés créées et les effets de toutes sortes de causes). De là vient pour l’islam l’impossibilité de reconnaître aux hommes autonomie et liberté, conditions nécessaires de l’amour : « Ton Seigneur crée et choisit ce qu’il souhaite. Ils n’ont pas le choix (Coran 28.68) ». La mythologie musulmane va jusqu’à faire croire aux musulmans qu’ils ont choisi l’islam avant même leur création (Coran 30.30) ! Tous les hommes auraient alors ratifié leur adhésion à l’islam par un pacte éternel (Coran 7.172), en sorte que tout homme naît musulman et que les non-musulmans sont des parjures monstrueux, à éliminer (où l’on voit que Jean-Jacques Rousseau n’a rien inventé avec son Contrat social). Comment les hommes ont-ils pu s’engager avant même d’exister, l’histoire ne le dit pas, mais l’engrenage totalitaire des sociétés musulmanes vient de cette conception totalitaire de Dieu. Seule la référence au Dieu qui est à la fois le même ET différent, un et trine, Amour, Trinité, Famille, est capable de fonder la vie sociale sur le respect à la fois de la liberté humaine (Jr 18.7-10 ; Jc 2.12 ; 1 P 2.16) et des légitimes différences. L’Amour est une réalité spirituelle qui ouvre l’être au don de soi, au sacrifice, ainsi que Jésus en a témoigné. La conversion au Christ conduit à rejeter l’hédonisme d’une façon si intérieure qu’elle refuse jusqu’aux mauvais désirs (Mt 5.28). Or Allah maudissant le témoignage de la Croix (Coran 4.156-157) éloigne ses dévots de l’idée de sacrifice : « Allah veut la facilité pour vous, il ne veut pas pour vous la contrainte (Coran 2.185) ». Ignorant le rapport entre la nature et la grâce qui permet la vie spirituelle et surnaturelle, l’islam ne demande pas de transformation intérieure (Jl 2.12 ; Mc 7.18-23 ; 1 Co 7.19), mais seulement des pratiques rituelles. Il ne prétend pas combattre le mal en soi, mais chez les autres. Il est dans un tel égarement qu’il identifie amour et copulation physique, raison pour laquelle il imagine le Paradis comme un lupanar perpétuel et gratuit (Coran 2.25 ; 56.17,22,36-38 ; 78.33). Comment une religion proposant la fornication comme récompense céleste et béatitude suprême (Coran 36.56 ; 37.48 ; 44.54 ; 52.24 ; 55.54-76 ; 76.19) pourrait-elle engendrer autre chose que des obsédés sexuels ? Que ce soit le plaisir sexuel proposé par le Coran comme récompense divine, ou l’orgueil des traditions musulmanes rapportant que Mahomet avait une capacité de copuler égale à celle de trente hommes, il est clair que l’islam tire sa gloire de ce qui n’est pas spécifiquement humain, et encore moins divin, mais de ce qui est du niveau même de la bête. Voilà jusqu’à quel degré de vie morale et spirituelle l’islam propose d’élever l’humanité : pas plus haut que le bas de la ceinture ! C’est pourquoi nombre de savants musulmans enseignent très doctement que pour aimer il faut être sexué… et que parmi les 99 noms donnés à Allah par la tradition islamique, est ignoré celui d’Amour (comme aussi celui de Père), car cela impliquerait de penser Dieu sexué. « Comment [Allah] aurait-il un enfant alors qu’il n’a pas de compagne ? (Coran 6.101) ». Un handicapé, un malade, un vieillard, un enfant, ou sa mère qui en prend soin, ne faisant pas usage de leur génitalité, sont-ils incapables d’aimer ? Cette incapacité à penser l’amour et la génération autrement que sexuellement rend totalement opaque aux musulmans non seulement le mystère de la Trinité, mais encore le sens du célibat consacré des prêtres et des religieux (Coran 57.27), grâce et gage anticipant la vie du Ciel dans laquelle personne ne se marie, parce que chacun y vit uni à Dieu et n’y souffre d’aucune incomplétude (Mt 22.30) ». L’antique pratique de la continence inhérente au sacrement de l’ordre manifeste le caractère surnaturel de l’Eglise qui devient le Corps du Christ grâce à la communion eucharistique (Cf. Jn 6.53 ; 1 Co 10.17). Si on peut être rabbin, pope, pasteur, imam, chaman, de père en fils, on ne devient pas prêtre catholique de père en fils. L’Eglise ne naît pas de la chair et du sang (Mt 16.17 ; Jn 3.6). L’action directe de l’Esprit-Saint peut seule expliquer la génération d’un prêtre et de l’Eglise, à l’instar de celle du Fils né de la Vierge. Le célibat consacré n’est-il pas une preuve magnifique de l’origine non pas terrestre mais divine de l’Eglise catholique ?


Quid des contradictions ?


La réponse classique est : « Allah sait mieux ! ». Ce truisme est considéré comme le sommet de la sagesse et de l’humilité qui non seulement dispense de toute réflexion, mais encore en invalide le principe : « Ô vous qui avez cru ! Ne posez pas de questions sur certains sujets, cela pourrait vous causer du tort (Coran 5.101). » Le musulman ne doit se poser aucune question au sujet de la révélation d’Allah, sous peine de se rendre coupable de blasphème en laissant entendre qu’Allah ne se serait pas bien exprimé. Il doit se contenter d’y croire, car c’est « le livre au sujet duquel il n’y a point de doute (Coran 2.1) » ! Moins un musulman comprend sa foi, et plus il a une foi pure. Chez nous, c’est l’inverse. Avec saint Augustin nous disons : « Je crois pour comprendre et je comprends pour croire. » Il y a une alliance entre la raison et la foi considérées comme les deux ailes permettant à l’esprit humain de s’élever dans la contemplation de la Vérité.