Encore un coup des Suédois

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«Il n’y a pas de solution simple pour combattre l’islam radical.»






Encore un coup des Suédois! Allez, avouez-le, vous vous êtes dit cela jeudi en apprenant le terrible attentat de Nice.




À moins que vous n’ayez suivi l’autre piste: la néo-zélandaise. On le sait: les Néo-Zélandais multiplient les attentats-suicides, n’est-ce pas?




Dernière possibilité: la France était victime d’un commando de Chevaliers de Colomb téléguidés par le pape François. Non? Vraiment? Vous n’avez même pas envisagé la chose?




Vous m’étonnez.




Trêve de mauvais esprit. Comme d’habitude, l’islamisme vient de frapper. Il frappe partout, mais la France est sa cible occidentale privilégiée.




Islamisme




La première chose à faire est de le nommer, contrairement à ce que font de nombreux commentateurs, qui préfèrent parler du terrorisme en soi en termes vaporeux.




Ces mêmes commentateurs aiment aussi relativiser le terrorisme en rappelant qu’on risque davantage de mourir d’un accident d’auto que d’un attentat.




Petits farceurs. On appelle ça noyer le poisson.




Pourquoi le nommer? Simplement pour savoir qui est l’ennemi devant nous. Comment gagner une guerre contre un ennemi fantomatique sans identité?




Ajoutons que l’attentat de Nice n’est pas, comme le dit Justin Trudeau, un acte insensé. Le sens de l’agression est clair: tuer des Européens au nom de l’islam radical. L’islamisme a lancé une guerre totale contre la civilisation occidentale pour la détruire.




L’inventivité des terroristes islamistes est fascinante. Ils n’ont plus besoin d’imaginer des plans complexes pour frapper des institutions gouvernementales.




Désormais, ils frappent les populations civiles avec les moyens du bord.




Le message est chaque fois le même: personne n’est à l’abri. Ceux qui vivent dans les villes moyennes ne le sont pas plus que ceux qui habitent les métropoles.




Les islamistes comprennent qu’on peut semer la mort avec un camion lancé sur une foule. Comme ils avaient compris qu’on pouvait semer la mort en mitraillant la jeunesse attablée en terrasse.




Demain, jetteront-ils une escouade d’assassins armés de couteaux de cuisine dans une foule en nous imposant l’idée d’un massacre de masse à l’arme blanche?




Les meilleurs services de renseignement du monde ne pourraient pas, même si on leur donnait des moyens exceptionnels, prévenir tous les attentats.




C’est que la crise est profonde.




L’islam radical progresse dans les banlieues islamisées françaises et suscite des vocations au djihad.




En un mot, le terreau du terrorisme est fertile en Europe. Il faut l’assécher. C’est plus facile à dire qu’à faire.




Une génération




Il n’y a pas de solution simple pour combattre l’islam radical.




Parmi mille choses, cela implique de lutter contre ceux qui fanatisent une frange minoritaire significative de la jeunesse musulmane et qui cultivent chez elle la haine de la France.




La France doit aussi faire preuve d’autorité en faisant respecter la loi dans un pays où les quartiers qui s’y dérobent se multiplient.




Surtout, la France ne doit pas douter de son droit de riposter très fortement.




C’est la tâche d’une génération.




D’ici là, les morts s’accumuleront. C’est aussi horrible qu’inévitable.




 



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