La fin des illusions n'est pas pour les seuls fédéralistes

En finir avec Meech, c'est en finir avec un certain Bloc

Tribune libre

Pour commencer, l’entente de Meech fut négociée. Puis signée par les premiers ministres des provinces. Il était prévu que les parlements provinciaux entérinent ensuite l’accord.
AVANT que de devoir être entérinée par les parlements provinciaux, LORS MÊME DE LA NÉGOCIATION DE L’ENTENTE, si le Québec avait posé alors comme condition sine qua non que l’Assemblée Nationale du Québec soit le DERNIER parlement à entériner l’accord, puisque cette entente était conçue spécifiquement pour rallier le Québec, cela aurait évité alors, qu’après avoir signé et entériné l’accord, par L’Assemblée Nationale, CELA AURAIT ÉVITÉ QUE LE QUÉBEC NE SOIT MOQUÉ ET HUMILIÉ.
Sur les écrans canadiens et québécois, il était manifeste qu’on Nous humiliait. On Nous humiliait pour ne pas avoir encore rallié la constitution rapatriée de 82, si chère déjà aux canadiens. L’HUMILLIATION D’UNE NATION N’EST JAMAIS SANS CONSÉQUENCE.

Personne debout. Nulle part. Personne debout alors pour Nous défendre et envoyer chier Elijah Harper qui agitait son s’tie de plume. On Nous crachait dans la bouche.
Nous payons aujourd’hui, nous les nationalistes, et nous aussi les indépendantistes, tous les indépendantistes, non pas le prix de l’échec de Meech, qui n’était rien au regard des besoins, nous payons l’humiliation qu’on a fait subir alors à toute notre nation. Ce qui est bien différent.
Le Bloc à Lucien, puis à Gilles, n’a jamais été capable de relever l’affront. Jamais. Nul besoin de « sondage » ni de tournées pour expliquer et faire valoir que le Canada et le Québec sont engagées dans des dérives différentes. Ils sont différents, point. Ben oui, mon Gilles, Nous sommes différents…C’est justement Nous qui votons pour le Bloc depuis Meech ! Wake up !
Meech ? C’est ce qui arrive quand le « chef » de l’État se comporte comme un simple chef de parti. Bourassa fut tout simplement minable. Mais minable…
C’est encore un chef du même parti, plus minable encore, à genoux et qui se trouve drôle, qui est à la tête de l’État québécois.
Et Nous payons. S’tie que Nous payons !


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé