Daniel Gagnon - Membre fondateur de l'UNEQ -
Il n'y a chez le premier ministre Stephen Harper ni repentir ni penchant pour l'autocritique, c'est remarquable, il peut fuir avec une grande habileté n'importe quelle question gênante. On ne sait pas quel gène, quel chromosome dans l'ordre de l'axe du mal, a pu affecter aussi désagréablement son développement.
Les mécanismes subtils concernant l'évolution de l'homme politique Harper semblent plus difficiles à trouver que ceux de la modeste mouche drosophile à fruit. Un certain électorat a pu croire que Stephen Harper avait été atteint de bituminite ou de sablonnite aiguë et qu'il n'était plus homme à avoir les qualités requises pour gouverner.
On peut cependant avancer une autre hypothèse. Une modification dans le système éthique aurait eu lieu il y a plusieurs millions d'années, avant la Confédération, et des gènes, indispensables à la formation correcte d'organes gouvernementaux ou parlementaires, auraient déserté son ADN. Pire encore, un gène indispensable à la formation d'une morale serait disparu dans la foulée de son évolution paléontologique, ce qui voudrait dire que nous aurions actuellement comme premier ministre canadien un mutant de la pire espèce, un mutant ouvrant la voie à une transformation de la politique, traçant le chemin à une embryologie de la menterie en pleine face et permettant, par la falsification dans les élections, l'instauration d'une nouvelle démo-crasserie.
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Daniel Gagnon - Membre fondateur de l'UNEQ - Montréal, le 28 février 2012
Embryologie de la menterie
Il n'y a chez le premier ministre Stephen Harper ni repentir ni penchant pour l'autocritique, c'est remarquable, il peut fuir avec une grande habileté n'importe quelle question gênante.
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