Personne n’est contre la vertu…Ainsi en est-il de l’idée d’ouvrir les portes du Cégep aux étudiants ayant complété un diplôme d’études professionnelles (DEP), ce qui est impossible dans l’état actuel des critères d’admission au Cégep. Pour ce faire, il faudrait d’abord que ces étudiants terminent leur diplôme d’études secondaires (DES).
Toutefois, là où le bât blesse réside dans le fait que les étudiants qui ont opté pour un DEP n’ont pas du tout les mêmes intérêts que ceux qui se sont orientés vers un diplôme d’études collégiales (DEC), les premiers ayant des vues vers des carrières orienté vers des compétences manuelles, les seconds ayant choisi le DEC comme tremplin pour des études universitaires.
À titre d’exemples de problèmes reliés à cette idée, je suis perplexe au sujet des difficultés des étudiants possédant un DEP eu égard aux cours de littérature et de philosophie obligatoires dans le cursus du DEC, lesquels cours causent déjà beaucoup de difficultés aux étudiants inscrits en formation générale.
À mon sens, la création du DEP incarne une solution idéale pour les jeunes qui visent le milieu du travail dans un temps limité sans passer par un curriculum qui ne leur est aucunement nécessaire…En conséquence, la prudence est de rigueur avant de mettre en branle tout un mécanisme de consultation qui risque d’aboutir à un cul-de sac malencontreux.
Henri Marineau
Québec
Personne n'est contre la vertu mais...
Du DEP au DEC...attention!
Tribune libre
Henri Marineau2093 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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1 commentaire
Archives de Vigile Répondre
30 août 2017Personnellement, je suis pour l'abolition du cégep pré-universitaire et pour l'ajout d'une année au secondaire et une année soit à l'universitaire ou soit une formation d'appoint au collégial. Les étudiants du DEP pourraient faire quelques cours au Cégep technique pour maîtriser ce qui leur manque. Des tests pour juger de leur niveau pourrait être fait pour le français et leur culture général.
Je pense que le Cégep général est inutile et une structure de trop, les locaux des cégeps sont déjà partagés avec certaines universités et certains cours de perfectionnement, les Cégeps devraient servir comme centre de partage d'espace pour l'université, le collégial, le perfectionnement et même certains DEP pourraient s'y donner par la location de locaux par les commissions scolaires.
Les Ontariens n'ont pas de Cégep et ils ne sont pas plus stupides pour autant et leur système d'éducation est très bon.