COVID-19

Des milliers de Canadiens sont morts en 2020 en attente d’une opération reportée dans le cadre des mesures « sanitaires »

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Les conséquences réelles des mesures sanitaires

5 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un rapport du groupe de réflexion politique SecondStreet.org a révélé le mois dernier que plus de 2 300 personnes inscrites sur des listes d’attente en chirurgie durant la [soit-disante*] pandémie de COVID-19 au Canada sont décédées entre janvier 2020 et décembre 2020.


Au Canada, quelque 353 000 opérations, procédures médicales et consultations ont été reportées ou annulées en raison des mesures de confinement mises en place par le gouvernement pour faire [prétendument*] face au COVID-19. Le report des traitements non urgents avait pour but de libérer des lits en prévision d’une augmentation des hospitalisations liées au coronavirus et de maintenir une distance physique entre les patients dans les salles.


L’organisation SecondStreet.org a pu confirmer 2 367 décès en déposant des demandes d’accès à l’information auprès de nombreuses autorités sanitaires à travers le pays. Ainsi, elle a obtenu le nombre de patients retirés des listes d’attente en chirurgie, car ils sont décédés avant d’avoir pu se rendre à leur rendez-vous. Le groupe de réflexion politique a averti que ce chiffre pourrait changer, puisque des importantes « données du Québec, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador, de deux des plus grandes régions sanitaires de la Colombie-Britannique, de l’Office régional de la santé de Winnipeg et de plusieurs hôpitaux de l’Ontario » n’ont pas été suivies et n’ont donc pas pu être ajoutées au décompte.


Outre le manque d’information transparente de la part de toutes les provinces, le rapport indique que « les cas dans lesquels les patients ont été opérés, mais qui sont décédés durant l’opération ou peu de temps après celle-ci en raison des conditions aggravées par l’attente » n’ont pas été comptabilisés, contribuant ainsi à une sous-déclaration.


Le rapport a fourni les chiffres de la plupart des autorités sanitaires canadiennes pour la période fiscale 2019-2020, ainsi que de l’année civile 2020, ce qui signifie qu’il y a trois mois de rapports croisés. Cependant, selon le rapport, certaines autorités n’ont pas fourni de chiffres pour la période de la pandémie du coronavirus, ce qui rend impossible une vraie comparaison sans avoir pu ajuster au préalable cet écart. En dépit d’avoir travaillé avec peu de rapport, les chiffres obtenus depuis le début de la crise sanitaire sont supérieurs de 111 décès à ceux enregistrés entre avril 2019 et mars 2020.


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Le rapport a aussi répertorié les patients décédés alors qu’ils attendaient des « examens de tomodensitométrie (CT scan) ou des rendez-vous avec un spécialiste », démontrant que 6 202 patients étaient décédés avant la consultation. « Les annulations allaient d’examens de tomodensitométrie et d’échographies à des consultations d’urologie et des suivis de coagulation », indique le rapport en ajoutant que « la grande majorité des données fournies concernaient des examens de tomodensitométrie plutôt que des informations sur les rendez-vous avec les spécialistes ».


De nombreux cas, selon le rapport, ont démontré que « les patients ont attendu beaucoup plus longtemps que ce qui était prévu par le gouvernement ». Un tel exemple a été trouvé en Ontario, « où le gouvernement n’a pas permis aux patients de payer une imagerie par résonance magnétique (IRM) privée, plusieurs d’entre eux sont décédés après avoir attendu plus longtemps que le délai prévu pour une IRM. » Dans l’ensemble, entre avril 2019 et décembre 2020, le rapport a révélé que plus de 10 000 personnes étaient décédées « alors qu’elles attendaient pour une opération, une procédure médicale, un résultat de CT scan ou un rendez-vous avec un spécialiste ».


Le président de SecondStreert.org, Colin Craig, auteur du rapport Died on a waiting list (Mort sur une liste d’attente), explique que « [l]es décès des patients sont survenus après une attente allant de moins d’un mois à plus de huit ans. Les patients sont décédés alors qu’ils attendaient des interventions dont l’absence peut être liée à la cause de leur décès (comme une chirurgie cardiaque), de même que des interventions qui auraient pu améliorer leur qualité de vie pendant les années qui leur restaient à vivre (comme une opération de la cataracte, une opération du genou, etc.) ». M. Craig a souligné que son rapport démontre « qu’à cause des limites du système de soin de santé canadien plusieurs patients ont été abandonnés — soit en les laissant passer leurs derniers jours avec une qualité de vie réduite, soit en les laissant mourir ».


« Le plus regrettable dans le fait que tant de patients meurent sur les listes d’attente de notre système de soin de santé est que beaucoup de ces tragédies auraient pu être évitées », a ajouté M. Craig.


Rien qu’en Ontario, le report de plusieurs milliers d’interventions chirurgicales et de diagnostics médicaux, jugés non essentiels, a entraîné un arriéré d’environ trois ans et demi, d’après le bureau de la responsabilité financière de l’Ontario (BRF), et il coûte aux contribuables 1,3 milliard de dollars canadiens, soit plus du double du budget annuel de la région.


Le rapport de la BRF explique que « [p]our situer le contexte, en 2019, les hôpitaux de l’Ontario ont réalisé 649 300 opérations non urgentes et 4,3 millions de procédures médicales non urgentes. Cela signifie que rattraper le retard d’interventions chirurgicales et de diagnostics devrait atteindre près de deux tiers du volume annuel total pour toutes les opérations non urgentes et les procédures médicales non urgentes au cours d’une année normale ».


Au début des restrictions chirurgicales en mars 2020, les dix provinces canadiennes et les trois territoires ont confirmé que, bien qu’on ait repoussé des opérations non urgentes, les avortements pouvaient continuer sans aucune restriction ou sans aucun empêchement.


Josie Luetke, coordinatrice jeunesse et chercheuse de Campaign Life Coalition, a déclaré à l’époque à LifeSiteNews que si l’avortement est un « choix » [toute considération sur l’enfant à naître étant mise de côté*], alors cela devrait être considéré comme une « intervention non urgente, et non comme une intervention urgente ». Mlle Luetke a ajouté que la poursuite sans entrave des avortements au Canada « est méprisable », surtout « lorsque des véritables prestataires de soins de santé s’épuisent à essayer de sauver des vies ».


« Alors que des interventions chirurgicales essentielles pour éliminer le cancer sont annulées au milieu de cette pandémie, il semble vraiment insensé que le Canada insiste pour que l’accès à l’avortement reste libre », a-t-elle déclaré.




*Commentaires D’A. H.