Des libéraux veulent creuser l'affaire RONA

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Il faudrait aussi entendre Michael Sabia pour avoir des détails sur le deal de la Caisse avec Power Corporation dans le dossier RONA

(Québec) Même si le premier ministre considère le dossier «clos», des libéraux veulent entendre la version de l'ex-chef de cabinet Pierre Ouellet afin de tirer au clair tout ce qui entoure la vente de RONA.
Alors que la demande a déjà été rejetée par la majorité libérale à la commission de l'Économie et du Travail (CET), les faits nouveaux changent la donne.
«À ce jour, à ma connaissance, nous n'avons jamais eu ou entendu les propos de M. Ouellet, a indiqué au Soleil le député libéral Robert Poëti. On comprend, selon des courriels publiés, que c'est lui qui a tapé OK! À mon avis, il serait pertinent de l'entendre.»
Ex-policier, M. Poëti est celui qui, lorsqu'il était ministre, avait enclenché des vérifications au sujet d'irrégularités au ministère des Transports. Il est aussi membre de la CET, qui décidera si M. Ouellet sera ou non entendu par les parlementaires.
Un autre membre de la CET, le député libéral de Jean-Lesage, André Drolet, pense aussi que la liste des témoins doit être révisée. Il aimerait que les zones d'ombre sur les rôles de M. Ouellet et du ministre démissionnaire Jacques Daoust soient éclairées.
«La partisanerie fait partie de la game politique, mais, d'un autre côté, la transparence fait aussi partie de mon vocabulaire, a affirmé M. Drolet au Soleil. Je veux en savoir davantage moi aussi sur ce dossier-là parce qu'on a des citoyens qui ont droit au respect là-dedans. Les gens nous posent des questions.»
Les partis d'opposition veulent également savoir qui a donné le feu vert, fin 2014, à la vente des 11 millions d'actions de RONA détenues par Investissement Québec. La liquidation, qui a rapporté 140 millions $, privait le gouvernement de tout levier lorsque le géant de la quincaillerie a été vendu à l'américaine Lowe's, plus tôt cette année.
Processus étudié

Une rencontre de la CET se tiendra cette semaine pour se pencher sur le processus de vente. Samedi, après ses «ajustements» au conseil des ministres, Philippe Couillard a laissé aux députés de la commission le soin de choisir ses invités. Il a aussi juré que personne dans son propre entourage n'avait donné son aval à la vente des actions.
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