Les combats de l’humanité pour obtenir justice lorsqu'elle est aux prises du joug des tyrans de l’heure, remontent à l’aube de l’humanité. On à donné à ces combattants une panoplie de noms allant de sans culottes, au début de la Révolution Française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires, à misérables à l’avènement de l’ère industrielle qui a mené à des révoltes en Angleterre presqu’à la même époque. 

Et encore, le titre de terroristes pour parler des rebelles se révoltant contre les colonialistes, ou tout bonnement de complotistes pour ceux qui questionnent aujourd’hui les pouvoirs abusifs et corrompus. Peu importe le vocable utilisé, il est toujours méprisant et réducteur pour qualifier ceux qui refusent le contrôle d’un État débridé dans sa folie d’omnipotence, l’hégémonie géopolitique et bien d’autres combats des peuples pour protéger les droits et libertés individuelles sur cette planète. 

Ce mépris pour les gens épris de liberté et de justice, ne cherchant qu’à exposer les pouvoirs qui veulent mettre fin à leur souveraineté individuelle et à l’autonomie des peuples est non seulement ouvertement avoué par les médias au service des autorités étatiques, mais ils font la propagande mesquine et réductrice des penseurs à la recherche de preuves à partager au plus grand nombre avec l’espoir de susciter suffisamment d’éveil et alimenter des débats nécessaires visant à soustraire le peuple de la domination totale menant à un esclavage sauvage. 

Et l’histoire du combat des civilisations se répète parce que le genre humain est amnésique et oublie les souffrances des générations précédentes qui ont déjà mené ces luttes et ces combats, mais dont leur histoire ne figure même plus dans les curriculum d’éducation à l’école ou dans les collèges. Il faut aussi dire que l’histoire est écrite par les vainqueurs…ce qui explique peut-être l’amnésie !

Et voilà pourquoi on ne doit pas être surpris que Radio-Canada, société d’État, en tant que bras principal de propagande (PR) du gouvernement fédéral et agissant en toute circonstance à le protéger, mène une campagne démesurée, une réelle base besogne, pour discréditer ces “complotistes” en les traitant pratiquement comme des espèces de “malades” obsédés, à des illuminés et dans l’article suivant, jusqu’à établir une comparaison des gens qui se posent certaines questions avec des membres de sectes pour les défénir. (Bouchra Ouatik (accéder à la page de l'auteur) Bouchra Ouatik, Publié le 25 avril 2020 Quand un proche est happé par les théories du complot

D’autres journalistes bien pensants vont plus loin et les dénoncent comme un “danger public”: je vous réfère à Mme Isabelle Hachey, du journal La Presse dans un article Publié le 21 avril 2020 et intitulé Bill Gates avait prévenu le monde, où elle n’hésite pas à nommer, dans ce que je qualifie de vrai torchon, la comédienne Lucie Laurier et d’autres auteurs indépendants qui élèvent leur voix en les attaquant très personnellement. Je trouve cela particulièrement dégoutant et un manque d’éthique le plus élémentaire et qu’il ne faut pas hésiter à dénoncer.

Enfin, tout cela pour dire que la persécution des complotistes, comme au temps de l’Inquisition où on brûlait les gens sur les buchers en place publique juste parce qu’ils avaient des doutes et des remises en question, prend du “momentum” et que le danger que cela dégénère devient, peut-être, une possibilité ou à tout le moins une préoccupation parce que les forces en présence ne sont pas à égalité, ni en moyens financiers, ni en capacité défensive de masse. 

Les efforts déployés par les médias pour éviter toute forme de débat sur des questions légitimes que les gens aimeraient aborder démontre manifestement une étroitesse d’esprit et une crainte à peine déguisée que la population se tourne vers d’autres sources d’information tout simplement parce que certains médias traditionnels n’informent plus, mais se concentrent plutôt à ne faire que de la propagande visant à orienter la réflection et influencer l'opinion des gens sur des sujets cruciaux. Je laisse le soin aux lecteurs de considérer qui sont les véritables complotistes.