Vivement Marc Bellemare au Parlement et porter le coup fatal aux libéraux!

Démission du procureur en chef Lussier : la juge Charbonneau dans l’eau bénite!

Pourquoi pas nommer Me Bellemare procureur en chef de la Commission Charbonneau?

Tribune libre

Quelle douce musique à mes oreilles d’entendre Marc Bellemare remettre les pendules à l’heure (de la vérité) sur la démission du procureur en chef Sylvain Lussier de la commission Charbonneau, une autre bastaracherie d’allégeance libérale.
Merci à Claude Poirier d’avoir donné, le 17 octobre 2012, à son émission Le négociateur à TVA, le micro à Me Bellemare, cet honnête et authentique avocat, promoteur du développement socio-politico-économique du Québec, ardent défenseur proche du citoyen s’il en est un.
Bien sûr, on a eu droit, Poirier/TVA en premier, Bellemare avec moins d’insistance, au poudrage médiatico-juridico-légal d’intégrité et de professionnalisme à l’endroit du procureur Lussier sortant, mais le pot a fini par tomber, et quelle intervention ramassée et articulée, riche en précisions, de la part de Me Bellemare : une pièce d’anthologie de véracité « télévisuelle » dans les oreilles du grand public, si ce dernier était au poste et surtout, présent d’esprit. Monsieur Bellemare donna les noms, révéla les accointances libérales, des firmes d’avocat aux sources ministérielles de collusion, reliés à l’avocat Lussier et Compagnies… Plan Nord et Ville de Montréal inclus.
Porter le coup fatal aux libéraux et face à eux!
Ne serait-il pas temps, dès le début de la session parlementaire à Québec, d’ouvrir grandes les portes de l’Assemblée nationale à Me Bellemare et remettre la vérité au goût du jour en lui donnant l’immunité pour faire entendre les faits sur la nomination directe par Charest des juges? D’autant que, par demande ministérielle spéciale, le gouvernement PQ/Marois pourrait obliger les tenus au silence depuis des années à sortir de l’ombre, tous ces employés témoins de cette rencontre Bellemare/Charest, et que Charest a toujours nié avoir eu lieu.
Car on se souviendra que ce fut pour de triviales questions techniques et de gestion de temps, que ces précieux témoins (chauffeurs, portiers, agents de sécurité, personnel de service chargé du buffet, etc.) et par trop évidentes preuves vivantes furent écartés de la Commission par le juge Bastarache. Et que dire du registre du Parlement contenant les entrées et sorties du personnel ce jour-là, jamais exigé ni consulté par la commission d’enquête ou par le juge Bastarache! 6M$ d’argent des contribuables ridiculement dilapidés en camouflage d’enquête, du non-sens pur et simple qui dépassa non seulement l’entendement mais nous imbécilisa collectivement encore une fois sur la place publique et internationale.
Qui sait, peut-être que juridiquement, ces preuves étant amenées au grand jour, des poursuites pourraient être engagées contre Jean Charest et l’obliger ainsi à rembourser l’État pour vol de 6M$ de fonds publics, outrage pour manipulation personnelle d’enquête publique et mépris total du peuple et des médias québécois.
Sarkozy s’étant réfugié au Québec pour fuir la justice française, ce serait au tour de Charest de s’exiler, vers la France. Voilà à quoi servent la « grandeur » des châteaux des prédateurs et la mondialisation!
De ces temps-ci, et avec ce qui s’en vient du pire en crise économique, gratter les fonds de notre terroir (sic) bafoué, cela n’a pas de prix.
Et que dire de la juge France Charbonneau : de sérieux comptes à nous rendre??!!!
La démission de l’avocat Lussier, comme le disait Marc Bellemare sur les ondes de TVA, est une bonne nouvelle, d’accord. Et Victor-Lévy Beaulieu doit avoir jubilé quelque peu (cf. son article sur Vigile : Me Sylvain Lussier, la Commission Charbonneau et le Plan Nord, daté du 13 août dernier).
Mais braquer les spots exclusivement sur ce pertinent départ, à effet dit « coup de théâtre », bien organisé en coulisse, loin de détourner notre attention de la juge Charbonneau, nous y reconduit plus fortement : pourquoi, les multiples conflits d’intérêts du procureur en chef Lussier étant publiquement connus depuis le début de la commission et très médiatisés, Me Charbonneau n’a pas elle-même congédié le procureur Lussier? Est-elle elle-même en gros conflit d’intérêts?
Que la juge France Charbonneau ait nommé ou pas l’avocat Lussier au poste de procureur en chef, ne l’incrimine pas moins d’un laisser-faire volontaire, délibéré, donc d’une complicité évidente avec les libéraux. Personne n’en parle, mais sur un budget, flottant, de 46M$ alloués pour cette commission d’enquête, 2,6M$ « vont » à Me Sylvain Lussier. On peut déduire que par le jeu de coulisses, Me Lussier peut avoir touché une prime de départ, un bonus prévu sans doute déjà par Charest et Avocats affiliés lors de la transcription du mandat en clauses contractuelles.
C’est bien connu, les commissions d’enquête sont des vaches à lait pour le milieu juridique, et pour les juges en pré-retraite, particulièrement. Une tête devait tomber, et c’est une des « bonnes », tout en sauvegardant l’effet choc d’épuration mafieuse acquis par la commission sur l’opinion publique. Sinon, la crédibilité de la commission et celle de la juge s’effondraient comme viaduc en Québec, malgré la volubilité obscurément « conditionnée » du délateur Lino Zambito.
Et pourquoi pas élargir le pouvoir de la Commission et lui permettre l’émission de blâmes? Et, sans pécher par excès d’angélisme, que la Fête nationale de l’éthique et de la justice recommence pour de bon, pour de vrai!


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