Guy Drouin (1948-2016)

Décès d'un visionnaire

Tribune libre

C’est en 1971 que Guy Drouin prend la relève de son père qui opérait depuis 1963 un centre de glissades d’hiver à Saint-Gabriel-de-Valcartier, en banlieue de Québec. À partir de ce moment, le nouveau propriétaire n’a cessé de multiplier les réalisations qui font aujourd’hui du Village Vacances Valcartier un des mégaparcs d’attractions les plus achalandés en Amérique.

Un cancer virulent est venu lui enlever la vie brutalement à quelques jours de l’ouverture officielle du Bora Parc et de son hôtel, le dernier grand rêve de sa vie, à l’aube d’une retraite bien méritée.

Parmi les commentaires éloquents qui affluent depuis l’annonce de son décès à l’âge de 68 ans, je retiens celui de son fidèle ami et proche conseiller, Louis Massicotte, qui considère Guy Drouin comme « un grand créateur qui a bâti tout un Walt Disney du nord ».

Seule note encourageante, en visionnaire qu’il était, Guy Drouin avait déjà mis en place les mécanismes assurant la relève autour de ses trois fils. Mission accomplie, M. Drouin, et un grand merci de la part des millions de visiteurs qui ont eu la chance de vivre des moments inoubliables dans votre royaume fantastique!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Robert J. Lachance Répondre

    4 décembre 2016

    Je suis un Lachance de ceux qui ont eu la chance.
    J'y suis allé glisser avec nos deux petites filles dans les 70, patiner en couple un dimanche matin dans les 80, entendre un Lévesque dont je ne me souviens plus le prénom dans les 90 un soir de scotch et conduire une formule dont je ne me rappelle pas la catégorie dans la même décennie un après-midi d'été.
    C'était pas Baptiste, c'était pas René, c'était pas Régis, c'était pas Rodrigue son prénom. Il y animait le plongeon de chercher quelle hauteur.
    J'y étais allé fureter. J'avais l'audacieux projet de faire fortune avec lui.
    J'oubliais ! J'y ai acheté un premier billet de loterie gagnant pour notre petit fils comme condition pour avoir accès à de l'argent comptant par débit à la caisse du dépanneur séant. Il y venait d'ailleurs de loin d'ailleurs pour une journée entre amis.
    Du temps de son père, j'y avais passé une soirée inoubliée de glissade entre confrères et consoeurs universitaires.
    Bon succès aux oeuvres de ses trois fils dans la région.