D'aucuns affirment, à grand renfort de propagande médiatique, que la mondialisation des marchés libère la population.
Or, il serait plus juste de constater que ce sont les banksters qui, de cette façon, sont affranchis de la contrainte étatique, qui doit leur faire rendre gorge d'un peu du profit, qu'ils ont réalisé, grâce aux bienfaits d'une société politique organisée: savoir, sécurité, division du travail, entre autres.
On assiste plutôt, en ce moment, à cette escroquerie des capitalistes, qui consiste à profiter de l'état de droit, pour écouler leur camelote, et s'en extraire, pour la produire, par la mondialisation. De sorte que, ces sont les prolétaires qui assument les contraintes fiscales et les parasites qui empochent le profit. La quasi-banqueroute actuelle des U.S.A, en est un exemple plus que parlant...
D'ailleurs, l'"Affaire Williams" nous a ouvert les yeux sur le fait que seul le Capital nous "protégeait" des exactions des psychopathes, des militaires; parce qu'il leur fournit un niveau de vie suffisant. Autant dire que, l'Armée, en l'état actuel des choses, n'est qu'un ramassis de mercenaires, déséquilibrés, à la solde de l'Argent.
Il est, donc, très inquiétant que la population soit désarmée. Car, à tout moment, les fascistes de l'économie, grâce à leur fric, exonéré dans les paradis fiscaux, peuvent nous jeter dessus leurs sbires cinglés, à la moindre velléité de transformation politique de la société.
Ainsi, loin de libérer la population, la mondialisation des marchés est plutôt le signe de son inéluctable asservissement...
Alain Rioux