Ce n’est qu’un début !

Création d’un parti politique islamiste en Ontario

L'infiltration islamiste demeure un phénomène plus dangereux

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Chronique d'Alexandre Cormier-Denis

C’est dans l’indifférence médiatique générale que le Parti islamique de l’Ontario ( Islamic Party of Ontario ) a déposé les documents officiels à « Élections Ontario »  faisant de celui-ci le premier parti politique officiellement islamiste au Canada.


Fondé par un certain Jawed Anwar, le Parti islamique de l’Ontario a pour objet l’implantation de la charia comme système juridique au Canada, ce qui n’est pas sans rappeler le parti Islam en Belgique ou Nida aux Pays-Bas.


Jawed Anwar, personnage plutôt sulfureux, a réservé le nom de son parti en octobre 2018.



Un programme islamique


Le Parti islamique défend toute la panoplie de l’idéologie islamiste qu’on retrouve intégralement sur son site web. On peut y lire les propositions théologico-politiques à tout point conformes à la charia (loi islamique) et au fiqh (jurisprudence islamique) :



  • La reconnaissance de l’islam comme la seule et véritable religion

  • L’établissement de l’islam comme religion d’État

  • L’implantation du modèle économique islamique ; ni capitaliste, ni socialiste

  • L’application de la ségrégation sexuelle dans divers secteurs de la société, notamment en éducation

  • L’interdiction de l’adultère, de l’alcool et des jeux de hasard

  • La punition du blasphème


Tout simplement charmant.



Le vrai danger : l’infiltration islamiste


Cependant, il ne faut pas perdre de vue que le plus grand danger ne réside ni dans les attentats djihadistes ni dans la création d’un micro-parti voulant instaurer la charia, mais dans l’infiltration des partis politiques actuels.


Les réseaux islamistes ont très bien compris qu’il n’est pas dans leur intérêt de dévoiler leurs objectifs théologico-politiques au grand jour. Ils savent qu’il est beaucoup plus payant pour eux d’avancer masqués en prétendant jouer le jeu de la démocratie libérale afin de pénétrer les partis politiques déjà existants, qu’ils soient canadiens ou québécois, pour faire avancer leurs objectifs.



Banalisation de l’islam au Québec


Alors que le hijab devient une revendication néo-féministe et que les journalistes tout comme les politiciens se transforment en véritables collabos de l’islamisation de l’Occident, il s’opère une banalisation de plus en plus grande des référents islamiques dans notre société.


Alors que sa présence suscitait des débats au sein des commissions scolaires dans les années 1990, le hijab est désormais vu comme une représentation modérée de la présence musulmane. Depuis cette époque, on ne peut que constater sa banalisation dans les médias et dans le discours politique.


Par exemple, il est presque devenu impossible pour les parents montréalais d’envoyer leurs enfants dans un CPE dans lequel ne travaille pas une musulmane voilée.


Vu le peu de conversion à l’islam, le phénomène de banalisation de la présence islamique est imputable à une seule cause : l’immigration massive venue des pays musulmans.



Les partis politiques ont vocation à devenir des collabos de l’islam


Conséquemment, les partis politiques tenteront de plaire à ce nouveau segment de l’électorat, soit le vote musulman, qui a vocation à croître.


Selon les prédictions conservatrices du démographe Guillaume Marois, le Québec aura une population musulmane frôlant les 15% d’ici quarante ans alors qu’elle n’est actuellement que d’environ 3%.


Comme en Europe, les partis politiques s’adapteront à cette nouvelle clientèle électorale. Et cette logique dépasse le clivage gauche-droite. Rappelons que c’est le candidat présidentiel de la droite française en 2016 – un certain François Fillion – qui a inauguré une des plus grandes mosquées de France alors qu’il était premier ministre sous le gouvernement « de droite » présidé par Nicolas Sarkozy.


C’est la logique démocratique qui en est responsable : le politicien suit son électorat afin de se faire élire. Si son électorat devient musulman, il se pliera aux revendications islamiques.


 


L’éternel problème migratoire


Pour empêcher qu’un tel parti soit créé au Québec et afin de mettre fin à la collaboration de nos élites politiques avec l’islam, il est plus que jamais nécessaire de rappeler l’évidence : le cœur du problème islamique ne se situe pas sur le modèle de gestion du fait religieux, mais bien dans la présence grandissante des musulmans au Québec.


La pénétration islamiste est uniquement possible en raison du remplacement de la population « de souche » par une immigration du Tiers-Monde qui a vocation à faire pression sur les politiques publiques.


En effet, c’est l’immigration massive venant des pays musulmans qui rend inévitable l’émergence de revendications islamistes.


C’est en arrêtant le déluge migratoire que nous pourrons empêcher l’islamisation graduelle du Québec.


Il est plus que jamais temps de faire pression sur le débat public afin que l’immigration devienne l’enjeu numéro un de la politique québécoise.


C’est l’avenir de la nation qui est en jeu.



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