Collège de Maisonneuve : centre névralgique de l'extrême gauche

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Il faut rétablir la liberté d'expression dans les collèges

Notre article sur l'agenda de la Société générale des étudiants et étudiantes du Collège de Maisonneuve (SOGÉÉCOM) a beaucoup fait réagir. Vous avez été des milliers à en faire la lecture, et à juger par vos commentaires, l'extrémisme qui règne dans l'établissement vous hérisse le poil. Soyez sans crainte, vous n'êtes pas les seuls.


Une page Facebook évocatrice


Sur la page Facebook de la SOGÉÉCOM, des internautes — peut-être des étudiants actuels ou anciens — ont laissé des commentaires éclairants : « Association gauchiste quasi-radicale, anti-police, anticapitaliste [...] où les membres actifs prônent l'intolérance envers les opinions contraires de la leur », a écrit l'un d'eux. « Je me suis fait [expulsé] du ''safer space'' parce que j'avais une discussion civilisée sur les différents genres et on m'a traité de fasciste... assez ambiguë non ? », a écrit un autre.


Des causes à défendre, il y en a à foison chez les étudiants de la SOGÉÉCOM, si l'on se fie, encore une fois, à sa page Facebook : contre le racisme (7 octobre prochain), pour la rémunération des stages (17 août), pour les trans (5 août) ; une autre contre le « racisme », appelée « mobilisation antiraciste contre La Meute et l'extrême droite » (1er juillet) ; contre le G7 ou pour l'ouverture des frontières (19 mai) ; sans parler de la « grève internationale des femmes » (8 mars).


Le collège de Maisonneuve, un lieu de radicalisation


Le collège de Maisonneuve est apparu à quelques reprises dans les journaux traditionnels, mais pas pour les bonnes raisons. Par exemple, Le Devoir nous apprenait, en février dernier, que le « vivre-ensemble » angoisse les professeurs du collège. Pourquoi donc ? Parce que la présence de multiples cultures et religions y provoquerait un climat de frilosité. En conséquence, les professeurs y exerceraient de l'autocensure pour éviter « d'être indisposés par des affrontements d'ordre culturel ou religieux ». Ils sont d'ailleurs nombreux à penser que « l'islam est beaucoup trop visible au collège », rapportait Le Devoir.


En 2016, un article de La Presse allait plus loin : des groupes d'élèves, disait-on, avaient pris le contrôle de certains secteurs du collège. Une bagarre y aurait même fait des blessés. « L'un des protagonistes de cette bagarre fait partie du groupe de dix jeunes Montréalais arrêtés en mai dernier (2016) à l'aéroport de Montréal alors qu'ils tentaient d'aller grossir les rangs d'un groupe islamiste en Syrie », avait écrit la journaliste. Parmi ces dix jeunes, cinq venaient du collège de Maisonneuve.


Il faut dire que la direction avait joué avec le feu en louant les locaux de l'établissement à un islamiste notoire, Adil Charkaoui, à qui nous avons consacré non pas un, mais deux articles (ici et ici) dans notre dossier sur l'intégrisme, tellement l'homme a des choses à se reprocher.


On ne s'étonne donc pas que l'agenda des étudiants porte la marque de l'extrême gauche.