Sommes-nous rendu là?

Coalition de la souveraineté

le temps presse

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Tribune libre

L’avenir du Québec se joue à tous les jours sous notre regard sans que nous ayons beaucoup à dire sur son développement. Dernièrement nous avons encore perdu une bataille avec le fédéral dans le dossier de la santé. Le ministre fédéral de la santé a même eu l’audace de rajouter des coupures après avoir eu une entente accepté par François Legault.


Mais dans le domaine plus critique, celui de l’immigration nous perdons la bataille à tous les jours, et rien n’est fait. CNN rapportait qu’il y a, en date d’aujourd’hui, 5 000 immigrants qui ont déjà traversés la frontières depuis le début de l’année au Chemin Roxham. Durant la même période l’an passé, il en avait eu que 2 700.


Sommes nous rendu à jouer le tout pour le tout?



Au rythme que vont les choses, la sur-immigration va nous noyer dans peu de temps. Je crois qu’il faut agir rapidement.


Tout d’abord regardons les partis politiques et leur avenir d’ici le prochain rendez-vous électorale qui en toutes probabilités va se tenir en 2026.



Le parti libéral va aller chercher un nouveau chef. J’émets l’hypothèse que l’heureux élu sera Joël Lightbound présentement au parti libéral fédéral et en conflit avec Justin Trudeau.Il a du charisme, il a déjà annoncé que ce poste l’intéresse et va faire un malheur chez les fédéralistes de la CAQ. Il va aller lui raviver  facilement 30 à 40% de sa clientèle.


Ensuite il y a le PQ avec son chef Paul Saint-Pierre Plamondon qui lui va augmenter un peu son vote à environ 25% du vote en grignotant chez la CAQ. Je ne vois pas comment le Parti québécois peut espérer aller chercher plus avec autant de souverainistes et nationalistes dans trois partis. Il doit se passer quelque chose de spécial pour augmenter son attraction.


Le parti Québec solidaire a fait le plein de ses votes. Soyons généreux il peut aller chercher un ou deux autres comtés.


Le parti Conservateur va nul part.


La clef est à la Coalition avenir Québec. Qu’est-ce qu’il se passe ici dans les 4 prochaines années va déterminer la suite des choses. Prenons l’hypothèse que François Legault se représente, l’usure va avoir fait son oeuvre comme tous les partis au pouvoir; le temps use.


Il ne sera plus le candidat de l’avenir. La perception des gens va être négative face aux quatre autres partis qui eux, ont des chefs beaucoup plus jeunes.


Prenons l’hypothèse que François Legault décide de partir. Qui le remplace? Geneviève Guilbault? Fitzgibbon? Jolin-Barrette? Qui a le charisme de remplacer le chef actuel? Qui a le rapprochement facile auprès de la population?  Ce parti va avoir une grande difficulté à se trouver et à préparer un nouveau chef. Peu importe qui est choisi, il sera impossible de facilement gagner la faveur populaire.



Je vous présente humblement l’idée de la Coalition de la souveraineté.


On fait quelque chose au Québec qui n’a jamais été fait. On organise quelque chose de nouveau. On commence avec le Parti Québécois. Temporairement, on suspend le parti, on ne présente aucun candidat sous sa bannière. Nous mettons la CAQ devant l’évidence qu’il ne gagnera pas l’élection avec son nouveau chef et que le libéral va lui prendre beaucoup de votes. On doit convaincre la CAQ de faire la même chose que le PQ; suspendre le parti et ne présenter aucun candidat sous la CAQ. Le PQ peut tenter de la faire avec QS, mais il dira d’abord non pour ensuite possiblement changer d’idée quand il va comprendre qu’il risque de perdre de 20 à 40% de sa clientèle lors de cette événement spécial, surtout si la CAQ est d’accord.


Voici où je veux en venir…


En ayant deux partis qui temporairement se mettre sur pause (peut-être trois), nous proposons aux Québécois un gouvernement spécial ayant un terme de deux ans. le temps de s’occuper du courant mais ayant comme seule mission, d’organiser un référendum. L’ultime chance. Deux ans là où on suspend les hostilités entre partis et nous organisons notre avenir. Nous présentons que des candidats de la Coalition de la souveraineté. Il n’y a qu’un sujet à l’ordre du jour: organiser le référendum pour déterminer si oui ou non, nous voulons un pays. Une dernière fois.



Un gouvernement spécial qui ne travaille sur rien d’autre que deux choses: le référendum et les budgets pour traverser ces deux ans (et bien sûrs les urgences). C’est tout! Rien d’autres. Les directeurs de chaque ministère s’occupe de faire rouler la fonction publique, temporairement. Un gouvernement spéciale avec un terme exceptionnel de deux ans avec une seule mission spéciale; organiser un référendum pour déterminer notre avenir en cette terre d’Amérique.



Le mécanisme de fonctionnement pour déterminer les candidats dans les comtés entre les partis? Deux choses: la moyenne des sondages sur la dernière année avant l’élection qui détermine le nombre de comté et ensuite, une pige au hasard, à tour de rôle pour attribuer les comtés . Ceci est temporaire pour deux ans! Une fois le référendum terminé, et le résultat connu, on revient à une élection régulière au bout de deux ans.



Nous ne déterminons pas si c’est une république ou une monarchie, ni si c’est de droite ou de gauche ou de centre, ni si c’est socialiste ou capitaliste ou sociale-démocratie - rien de tout ça est discuter - nous discutons que d’une seule chose oui ou non à un pays pour nous. Nous parlons que d’une chose la souveraineté du Québec, c’est tous, rien d’autre.



Si le NON l’emporte et bien voilà on revient à l’élection habituelle et nous mourons dans le Canada.


Si le OUI l’emporte, de nouvelles alliances sont à prévoir et à nous construisons un nouveau pays, le Québec à notre goût sans interférence du Canada.


Je pense que quelque chose de spéciale doit se passer car nous ne pouvons pas attendre que le PQ reprenne le pouvoir, ceci risque d’être beaucoup trop long et trop tard.


Pourquoi la CAQ accepterait? Parce que il sait avec Lightbound comme chef des libéraux, il va perdre le pouvoir. Il sait aussi que le PQ va venir lui gruger des votes. Il sait qu’il risque quelques comtés dans l’Est de Montréal au profit de QS. La CAQ en 2026 ne sera pas en position de force.


Je suggère cette idée pour débloquer notre avenir, pour décider une fois pour tout est-ce que ceci est possible ou non. On doit tenter une dernière fois, faire un dernier effort pour arriver ou nous serions le mieux. Il faut tenter de convaincre les caquistes d’embarquer dans cette élection spéciale.


Si pas ceci, quoi d’autre?



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