Charest touche toujours son 75,000$

Pour qu'il y ait campagne de salissage, il faut être sale....

Enquête publique - un PM complice?

Ce matin un sondage Léger Marketing dans Le Devoir nous démontre un niveau
quasi sans précédent d'insatisfaction de 76%, à l'égard du gouvernement
corrompu de Jean Charest et du Parti libéral du Québec. Cette tendance
lourde continue à se détériorer . On peut ajouter que Jean Charest récolte
68% du taux d'insatisfaction et seulement 24% en sont satisfaits !
Le PQ améliore son pointage à 49% chez les francophones contre 23% chez les
libéraux . Cette marge de 26% pourrait donner plus de 80 comtés au PQ dans
toutes les régions francophones... Seulement 23% de francophones avouent
qu'ils voteraient libéral, ce qui démontre que si le PLQ n'avait pas sa
clientèle captive anglo et allophone, il en serait a 23% du vote total et
non à 30% .
Les raisons expliquant ces données peuvent être nombreuses, mais, à mon
avis, LA principale est la lourde apparence d'implication du gouvernement
sale du parti libéral du Québec dans des histoires scabreuses et mafieuses
de corruption, de collusion, et toutes les autres histoires nébuleuses qui
ont été évoquées en Chambre, depuis plus de 6 mois.
On est à un pouce du scandale des commandites et de la chute de la marque
libérale du PLQ. au Québec.
Toutefois la déclaration de Jean Charest qui concluait la session
parlementaire par une campagne de salissage que Pauline aurait tenue
depuis le début de celle-ci.
D'ailleurs le fond de baril dans le cynisme est atteint à mon avis, Jean
Charest touchera toujours son 75,000$. Tant et aussi longtemps que la loi
48, qui établira un code d'éthique pour les politiciens, ne sera pas
adoptée, Charest recevra ce salaire d'appoint qui provient d'on ne sait
qui… directement.
Tant qu'à moi cet état de fait démontre hors de tout que les jérémiades de
Charest contre Pauline Marois démontrent une chose. Pour qu'il y ait campane
de salissage, il faut être sale.
M. Charest, il n'en tient qu'à vous, en tant que Premier Ministre de tous les
québécois, de passer dans la blanchisseuse d'une commission d'enquête
publique sur le financement du PLQ. Sinon… démissionnez.
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Luc Ménard


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