Ça ne va vraiment pas bien...

Tribune libre

Le site "dedefensa.org" dans l'un de ses récents articles y va d'une remarque extrêmement pertinente sur notre époque en analysant un écrit de l'ex premier ministre français François Fillon:
"Ce commentaire pour l’instant réduit, c’est celui du constat que les rares esprits acceptables qui travaillent dans le Système sont contraints, pour dire certaines choses, à des gymnastiques extraordinaires entre quelques idées justes et une argumentation de narrative faussaire, nihiliste, invertie, d’une bassesse et d’une pauvreté extrêmement éprouvantes. Quelque esprit fort laisserait tomber avec assurance que cela a toujours existé ; on devrait lui répondre que si la bassesse et la pauvreté ont toujours existé, elles n’ont jamais tenu comme aujourd’hui le haut du pavé par décret imprescriptible du Système, comme condition sine qua non de la position et, surtout, selon l’affirmation officielle que bassesse et pauvreté de l’esprit représentent la hauteur et la richesse de l’esprit. Cette parfaite subversion du sens débouchant sur l’inversion de la politique représentent une révolution de substance, et cette révolution est le fait d’un phénomène psychologique hors de notre conscience bien plus que d’une vague explication moralisante que le Système aime bien entretenir comme un de ses faux-nez favori."
http://www.dedefensa.org/article-fillon_la_syrie_et_la_russie_boire_et_manger_15_08_2012.html
Voilà donc où nous sommes rendus présentement et je partage tout à fait l'avis exprimé ci-haut. Cela rejoint l'avis exprimé dans un autre article récemment paru sur Vigile de la plume de Pablo et intitulé:
"Un des problèmes de notre société... Les mensonges !"
http://www.vigile.net/Un-des-problemes-de-notre-societe
Surtout depuis le début du 21e siècle, ce problème du mensonge tenu comme vérité et de la vérité tenu comme mensonge n'a cessé de prendre de l'ampleur.
Les gouvernements occidentaux se sont servis du mensonge presqu'avec obstination depuis le début de ce siècle, y compris nos gouvernements à Ottawa et à Québec.
Et pour ceux qui disent que c'est le propre des gouvernements de ne pas dire la vérité et que cela a toujours été, je reprends le passage ci-haut de "dedefensa.org":
"Quelque esprit fort laisserait tomber avec assurance que cela a toujours existé ; on devrait lui répondre que si la bassesse et la pauvreté ont toujours existé, elles n’ont jamais tenu comme aujourd’hui le haut du pavé par décret imprescriptible du Système, comme condition sine qua non de la position et, surtout, selon l’affirmation officielle que bassesse et pauvreté de l’esprit représentent la hauteur et la richesse de l’esprit."
Cela ne peut faire autrement que de nous dire de faire particulièrement attention à ce que disent nos politiciens professionnels lors de la présente campagne électorale au Québec. Il y en a probablement davantage à laisser qu'à prendre.


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2012

    L'allégorie de la caverne


    Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n'ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. « C'est à nous qu'ils sont pareils!»
    Que l'un d'entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n'est qu'en se faisant violence qu'il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : ne le tueront-ils pas ?
    Un premier décryptage
    La caverne symbolise le monde sensible où les hommes vivent et pensent accéder à la vérité par leurs sens. Mais cette vie ne serait qu'illusion. Le philosophe vient en témoigner par une interrogation permanente (à laquelle Platon se livre tout au long de l'œuvre), ce qui lui permet d'accéder à l'acquisition des connaissances associées au monde des idées comme le prisonnier de la caverne accède à la réalité qui nous est habituelle. Mais lorsqu'il s'évertue à partager son expérience avec ses contemporains, il se heurte à leur incompréhension conjuguée à l'hostilité des personnes bousculées dans le confort (illusoire) de leurs habitudes.