Merci Léo

Bravo Ariane!

Tous ensemble

Tribune libre

D'entrée de jeu, vous allez peut-être croire que j'accorde une importance démesurée à l'aile jeunesse du PQ. Vous n'avez pas tort complètement. Ma raison est bien simple, je crois, PKP est la figure de proue en tant que chef du PQ et son travail sera magistral, je n'en doute pas.

L'équipe qui l'entourera saura jouer un rôle extrêmement important sur le terrain, de cela je ne doute pas aussi. Mais je crois fermement que les jeunes devront faire partie de l'équipe régulière sur la patinoire, non pas juste des gens dans la filiale ou le club ferme. Nous aurons véritablement besoin de toutes les tranches sociales et d'âge de la société pour gagner. Les jeunes auront un rôle prenant car ils seront ceux qui prendront demain le flambeau bien en main. Voilà le pourquoi.

La nomination de Pierre Karl Péladeau comme chef du PQ aura créé chez les militants des dissensions, de la controverse, de la grogne, des heureux et des malheureux. Au fond, rien de nouveau sous le soleil. Le Comité national des jeunes du Parti Québécois n'est certes pas différent à de telles conséquences.

Nous en avons pour preuve le départ de Léo Bureau-Blouin à la tête du CNJPQ. Une perte énorme aux yeux de plusieurs observateurs de la scène politique. La fidélité de LBB envers Alexandre Cloutier aura duré jusqu'à la fin. Maintenant l'heure est aux solutions émergentes, il faut traverser la mer des incertitudes.

Cela permet donc à Mme Ariane Cayer, jeune étudiante en droit à l'Université Laval, de prendre la relève chez les jeunes et d'embrasser plusieurs dossiers majeurs et névralgiques. Mais qu'en est-il au juste? Sans l'aide des jeunes, le PQ ne peut toucher au succès! Premièrement, il faudra inviter les petites chapelles à se joindre à la grande basilique de PKP, tourner le dos au négativisme, promouvoir l'indépendance chez les jeunes, atteindre une vitesse de croisière suffisante pour trouver les conditions gagnantes, instruire les jeunes des bienfaits extraordinaires des liens d'un Québec avec l'économie internationale.

Sans oublier, bien sûr, la survie de notre langue, de notre culture, le plein contrôle sur notre immigration, l'avancement de la santé et de l'éducation, la prospérité d'un Québec fort avec ses énergies incroyables et ses ressources immensément riches. Les défis sont aussi nombreux que gigantesques chez les jeunes mais les finalités seront grisantes si bien accomplies. Bravo Ariane et Merci Léo!

PS: J'aimerais vous annoncer que ce texte est mon 100è sur le site Vigile. Je souhaite en écrire plusieurs centaines encore! J'ai trouvé ici une tribune politique incroyable sur la volonté de faire du Québec un pays, notre pays. À mes yeux, Vigile représente un pactole d'idées, d'opinions et de textes riches, intelligents et bien façonnés. Quel plaisir et quel bonheur de le parcourir, de vous lire, mieux comprendre et ainsi mieux réfléchir par une vision bonifiée et surtout enrichie, cela à travers les aléas de l'actualité politique. Je ne regrette qu'une chose, ne pas avoir eu la chance de vous découvrir avant! Merci!


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 juin 2015

    M. Beaumont, quand j'ai "célébré" publiquement mon 70ième billet, mon interlocuteur préféré, le philosophe Dominique Desroches, m'avait ainsi taquiné:"je vous félicite d’abord pour votre 70e article paru sur la Tribune libre. Si vous en écrivez encore une centaine, vous aurez une place au Panthéon des scribes de Vigile." C'était en nov. 2009. http://vigile.net/Un-Quebec-foutu-2#forum J'y ai vu un conseil vers la modération... cette centaine maintenant atteinte, au Panthéon des scribes, je me fais plus sélectif...:-)

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juin 2015

    Je partage entièrement votre commentaire et oui je regrette moi aussi de ne pas avoir découvert vigile bien avant.