Le gouvernement caquiste a, en tête, de monter à 60 000 immigrants par année. C'est son objectif. Avec, les réunifications familiales et les réfugiés du fédéral, on dépasse le 100 000 nouveaux arrivants au Québec pas année. Lors de la consultation parlementaire du gouvernement de François Legault, M Cormier-Denis voulait simplement présenter une opposition à rehausser le seuil, car nous n'avons tout simplement pas cette capacité d'accueil. Le gouvernement, qui ne veut pas entendre une opinion différente de la sienne, parce que c’est déjà décidé, le seuil va être remonté, banni la parole d'un citoyen.

Le Québec en est rendu là, à bannir des droits de paroles.

Pourquoi il est si choquant d’entendre quelqu’un qui défend sa nation, son peuple, sa patrie ? Et pourtant, partout au monde, on défend son ethnie, sauf ici, car c’est vu comme un blasphème d’oser mettre de l’avant notre ethnie. Même le Parti québécois ne peut pas soutenir cette idée saugrenue de se battre pour son ethnie. Imaginez, nous sommes descendants français, mais ceci ne se dit pas, ne se défend pas.

Comment avons-nous fait pour en arriver là ?

Quand la parole est ouverte, il faut toujours parler des ethnies qui viennent ici vivre avec nous, mais il est dorénavant interdit de parler de notre ethnie. Nous n'acceptons pas de seulement en parler, on empêche d’autres concitoyens de la faire.

Le « nous », descendant français, est interdit dans le débat public.

Nous n’avons pas le droit de faire la promotion de notre identité. Bien sûr, vous pouvez écouter chanter le 24 juin, mais là, s’arrête la nécessité de faire valoir qui nous sommes.

À la dernière minute, le gouvernement, en accord avec les partis politiques de l’Assemblée nationale, PQ inclut, ne veulent plus entendre une voix discordante au discours ambiant d’accepter plus d’immigrants malgré notre fragilité en tant que peuple.

La commission annule l’intervention de M. Cormier-Denis à une journée de sa présentation. 

On ne mérite pas plus que de tous disparaitre avec des attitudes semblables envers nous-même.

C’est dans l’air du temps, ne pas s’aimer. Se nier son existence, je ne connais pas beaucoup d’ethnies semblables, dans le monde qui accepte de ne pas être.