Aveuglement de la presse.
Je lisais Dans Le Devoir de ce matin, vendredi le 27 août, l’éditorial de Marie-Andrée Chouinard Les « Vautours ». Article fort bien fait d’ailleurs comme la plupart de ses écrits. Cependant, à mon avis, le point le plus important, au niveau de la politique provinciale, est passé sous silence, pas seulement Mme. Chouinard, TOUS les journalistes, aussi chevronnés soient-ils. Personne ne parle ou n’ose parler du but premier du gouvernement Charest : la destruction du Québec.
Nous entendons à la radio, nous voyons à la télé ou nous lisons dans les journaux les demandes que des personnalités ou des organismes font au gouvernement du Québec pour améliorer les choses. Personne ne semble s’apercevoir de l’inutilité de toutes ces démarches. Les années au pouvoir de Jean Charest nous démontrent que toutes ses actions vont dans le sens du démantèlement de l’état. Comme un prestigitateur il a le talent, que dis-je, le don d’attirer l’attention du public sur quelque chose de secondaire pendant que sous couvert il est en train de nous vendre à la pièce. En cela il suit la méthode de Milton Friedman, économiste de Chicago, dans la manière d’asservir le peuple : créer une catastrophe (les finances publiques), un appauvrissement de la population, réduire ou éliminer les services sociaux pour les vendre au privé en réduisant la taille et les pouvoirs de l’état jusqu’à être totalement dépendants des banquiers et des financiers ce qui est, à l’évidence, en voie d’être accompli. Pendant qu’il attire notre attention avec les affrontements Charest/Bellemare, il est en train de privatiser l’impôt sur le revenu. Vous rendez-vous compte de ce que cela veut dire ? En plus de tout contrôler les finances de l’état, ces mêmes financiers vont avoir, par les bons soins de Jean Charest, le pouvoir de venir fouiller dans nos poches. Tentez de vous imaginer tous les dérapages possibles. Si cela se fait, nous allons devenir littéralement embrigadés, fichés, suivis. Nous allons devenir des ilotes mis au service des puissants pour leur enrichissement sans limites.
Vous pensez que j’exagère ? Les troubles de Toronto n’est que la pointe de l’iceberg. Les méthodes de la police sont connues depuis longtemps. Il n’est plus permis maintenant de manifester une désapprobation populaire. Les groupements pacifiques sont noyautés par des taupes au service du pouvoir, on envoie des policiers provocateurs pour monter la foule, faire du grabuge, causer des dommages pour avoir le prétexte de contrôler, matraquer, humilier les manifestants en plus de les emprisonner illégalement, sans preuves. La propagande nous parlait de cette manière il n’y a pas si longtemps au sujet des excès de contrôle policier dans l’ancienne Russie soviétique. Nous tendons actuellement à vivre la même chose, les excès d’un capitalisme insatiable et débridé ce qui n’est guère mieux que le soviétisme.
Mais ce mouvement implacable de notre gouvernement provincial à la privatisation et la coercition passe relativement inaperçu et ça les journalistes n’en parlent pas, ils sont devenus les complices de notre asservissement. Ces journalistes sont-ils aveugles ?...j’en doute. Alors ? …ils sont muselés ? Probable ! Même Le Devoir qu’on dit ouvert est muet à ce sujet comme il a été aussi muet lors des vaccinations de masse inutiles. La population s’est fait vacciner comme un véritable troupeau sous la propagande d’une certaine médecine. En Europe, des médecins et autres intervenants sont en procès à ce sujet, collusion il y avait avec les richissimes pharmaceutiques qui se sont de cette manière enrichies davantage. Récemment, j’ai vu un interview d’une personnalité du gouvernement qui admettait qu’il y avait peut-être eu excès et collusions.
Au risque qu’on me traite d’alarmiste et de complotiste je suggère à tous de ne pas me croire sur parole et de vérifier ce que je viens d’avancer. Jean Charest est, pour le Québec, un dangereux personnage mais il faut que les journalistes aient le courage de dénoncer ces privatisations, ce démantèlement de l’État du Québec pour le réduire à une peau de chagrin.
Ivan Parent
La dérive du silence
Aveuglement de la presse
ean Charest est, pour le Québec, un dangereux personnage
Tribune libre
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
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3 commentaires
Martin Lavoie Répondre
30 août 2010Que cela soit efficace ou pas, votre analyse est complète et survole le débat. Je suis entièrement d'accord avec vous et cette spoliation de nos institutions n'est pas acceptable et mérite la destitution de ce gouvernement. Merci de rester cohérent, malgré l'ambiance journalistique.
Archives de Vigile Répondre
28 août 2010C'est grâce aux médias que Charest depuis 1973 à commis tous ses crimes contre la Nation Québecoise . Ce qu'il ne peut pas faire ouvertement il le fait en dessous de la table en imposant l,Omerrta à ses minissssses
Jeannot Duchesne Répondre
27 août 2010M. Parent,
Vous êtes courageux de sonner l’alarme comme vous le faites mais on ne croit plus au aux cris du loup, au P.Q. en premier.
Souvenons-nous du scandale de la Caisse dépôt d’il y a 2 ans. M. Yves Michaud (le robin des banques) avait sonné l’alarme pour connaître vraiment ce qui s’était passé et mettre au jour des transactions passées à la bourse de Toronto. Personne tant du coté politique que journalistique, n’a osé gratter ou même penser un peu plus sur ce filon d’informations; et pourtant tout sentait un complot.
Tous les ministres libéraux et Charest en tête avaient sciemment menti à la population en niant ce que Mario Dumont criait haut et clair en campagne électorale. Le président de la Caisse de dépôt qui avait agencé sa démission avant le tsunami de la nouvelle concernant la déconfiture de la Caisse. Les pertes ne pouvaient même pas être comparées avec aucune autre Institution du même genre tellement elles étaient énormes et on n’a jamais su réellement le montant total des pertes. Ce même président était déjà engagé par Power Corporation avec des avantages de plusieurs millions de dollars. Il semble que la Caisse a libéré plusieurs corporations des fameux papiers commerciaux.
L’origine de tout cela, la nomination de M. Charest à la tête du parti Libéral du Québec, un conservateur du fédéral qui devient du jour au lendemain à la demande de Jean Chrétien un libéral provincial. Fallait surement que la caisse soit sonnante!
Oui monsieur vous avez raison de dire qu’on est en train de démembrer le Québec et les partis indépendantistes ne bougent pas que ce soit le P.Q. comme Bloc. Il me semble que seul M. Amir Kadir de Québec Solidaire a un sens critique de la politique.
Jeannot Duchesne