Quand des débats sur l’indépendance du Québec (comme depuis le référendum volé de 1995) se tiennent en cherchant à augmenter les votes des électeurs par rapport à la diminution drastique de la popularité gouvernementale (CAQ) ou à augmenter ceux-là pour obtenir une représentation parlementaire plus importante (PQ), ces débats ne serviront qu’à renforcer le statut quo de la mainmise du Pouvoir colonialiste d’Ottawa sur le Québec.
Il faut le rappeler, ce statut quo a été consolidé principalement par les élus du Parti Québécois depuis les premiers députés indépendantistes (sic) à l’ANQ en 1970, ayant prêté serment d’allégeance à la Reine Elizabeth II comme sujets volontiers à celle-ci. Pourquoi cette soumission exécrable à la Monarchie Britannique ayant la prépondérance du Pouvoir colonialiste d’Ottawa sur la colonie du Québec ? Tout simplement par la schizophrénie politique d’atteindre le Pouvoir de l’État québécois. Cette traîtrise des élus du PQ depuis la date citée jusqu’au refus de se soumettre à cette soumission de sujets colonisés n’a été faite que par calcule électoraliste et non par loyauté au Peuple Canadien Français.
En effet, ce statut quo a été le même dilemme partisan entre les fédéralistes et les indépendantistes (sic) depuis la résurgence du Parti Québécois en 1968. Comme les précisent ces différents débats électoralistes passés entre ces deux options politiques antagonistes, la SURVIE de la NATION CANADIENNE FRANÇAISE est constamment soumise au même piège de la Constitution colonialiste de 1867. Celle-ci étant renforcée par le phénomène exponentiel de l’immigration à 90 % pro-fédéraliste déclenchée par le Ministère de l’Immigration de Jacques Couture, Gérald Godin, Louise Harel, Gérald Godin des Gouvernements de René Lévesque et d’Élie Fallu du gouvernement de Pierre Marc Johnson (1976-1985)(1).
Face à ce contexte de renforcement colonialiste du Pouvoir centraliste d’Ottawa par l’immigration au Québec, le chef de la CAQ (ex-péquiste pressé pour réaliser l’indépendance du Québec ?) s’est manifesté avant-hier en présentant un autre leurre électoraliste afin de remonter la côte de popularité perdue depuis ses néfastes décisions concernant les intérêts nationaux du Québec :
Le premier ministre du Québec François Legault n’exclut pas la tenue d’un référendum pour rapatrier les pouvoirs en immigration si le gouvernement fédéral refuse de diminuer le nombre d’immigrants temporaires de 50 %.
Il souligne aussi qu’il n’est << pas fermé >> à l’idée de faire un référendum sur une nouvelle constitution du Québec, mais il est convaincu qu’il n’y a pas << une majorité de Québécois qui souhaitent la souveraineté. >>
Selon lui, << la pire chose qui pourrait arriver, c’est de perdre un troisième référendum sur la souveraineté. >>
<< L’urgence nationale, c’est de réduire de moitié le nombre d’immigrants temporaires, >>(2) François Legault, Premier Ministre du Québec
Dans le sens contraire à la position antérieurement citée du Premier Ministre du Québec, le chef du Parti Québécois prône cette illusion à caractère aussi électoraliste en ces mots :
<< À ce stade-ci de notre histoire, ne pas tenir un troisième référendum et ne pas réussir l'indépendance du Québec [reviendrait à] le perdre, parce que notre déclin, il est planifié et il est déjà en cours >>, a plaidé M. St-Pierre Plamondon devant les journalistes.
Car le Québec, selon lui, est dans un << environnement >> qui << planifie >> son << asphyxie financière >>, << linguistique >> et << culturelle >> et qui réduit, dit-il, sa << capacité à livrer les services à la population. >>
<< Ce qui est irresponsable de la part du premier ministre du Québec, c'est de demeurer dans le Canada. >>
<< Évidemment, comme individu, on peut avoir peur de perdre, a-t-il poursuivi. Mais quand on est premier ministre du Québec, on n'a pas le droit de contaminer tout le monde avec [ça]. Si le premier ministre a perdu espoir, […] je lui demande, au moins, de ne pas nuire. >>(3) Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois
Après tous ces débats électoralistes stériles il n’y a qu’une seule issue possible pour le maintien et pérennité de la SURVIE de la NATION CANADIENNE FRANÇAISE face à la << Québécité >> débridée pro-fédéraliste, celle d’une Élection-Référendaire lors du rendez-vous électoral de 2026, donnant ainsi à la majorité francophone de souche l’opportunité d’exercer son premier acte de Démocratie Directe pour sa SURVIE NATIONALE.
Les deux Lettres ouvertes adressées chronologiquement(4), l’une à Monsieur Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, l’autre à Monsieur François Legault, Premier Ministre du Québec, indiquent pourquoi cette option d’Élection-Référendaire est la plus efficiente assurant ainsi le déroulement démocratique sans les ingérences et arguties antidémocratiques du Pouvoir colonialiste d’Ottawa et ses complices au Québec faisant partie intégrante de ce Pouvoir de démocratie totalitaire(3).
Jean-Louis Pérez-Martel
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1. COMMENT TRAHIR LE NATIONALISME ET LE PATRIOTISME PAR DES INTÉRÊTS CARRIÉRISTES
La politique d’immigration du PQ : le cheval de Troie contre l’indépendance du Québec
Face au mondialisme, la nouvelle normalité est de retour en Occident
2. Passages extraits de : Un référendum sur la souveraineté serait « irresponsable », selon François Legault
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2081322/francois-legault-quebec-immigration-gouvernement
3. Fragments recueillis de : Ne pas tenir un 3e référendum sur l’indépendance reviendrait à le perdre, réplique PSPP
4. Lettre ouverte à Monsieur Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois
Lettre ouverte à Monsieur François Legault, Premier Ministre du Québec
https://vigile.quebec/articles/lettre-ouverte-a-monsieur-francois-legault-premier-ministre-du-quebec
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