Merci pour ce commentaire à mon article Gildor Le Roy, dit
« assumer »(sic), plein d’intelligence et de lucidité. Merci aussi pour l’information dépassant le drame d’une dénationalisation, une corporatisation marchande en fait, entreprise de longue date, de la Fête nationale du Québec. Nous entrons maintenant dans la tragédie galopante! Faisons l’historique du désastre « in progress ».
Autrement dit, le statut de la Société Saint-Jean-Baptiste, qui encadrait la Fête nationale depuis son origine, a été renversé, cette Société ayant été encadrée, intégré, par des organisateurs corporatistes, meneurs de jeu encaissant les fonds publics gouvernementaux et utilisant les discours politiques, sélectionnant les artistes, et utilisant les réseaux de télévision publics (TéléQuébec et SRC) à leur guise et selon une vision « nettement » dénaturante, obnubilante, perverse socio-politiquement. Une rentabilisation sur tous les plans et à tout prix.
Gildor Roy « anima », éteignit, ou tua, c’est selon, le grand spectacle dela Fête nationale à Québec, tel un authentique directeur, voire dictateur, de conscience sociale, appuyé par un encadrement policé et hyper-contrôlant (dont la « contondantisation » des casseroles, désormais définies comme des armes potentiellement dangereuses dans le cadre de l’enclavage de cette fête, un précédent applicable à l’avenir pour tout autre objet selon le simple motif de sécurisation invoqué).
Vous dites qu’en canadianisant notre Fête nationale du Québec, «On pourra y voir des francophones de partout au Canada venir y fêter la Saint-Jean et l’on y entendra des chanteurs et des chanteuses francophones de partout au pays. » Mais pourquoi pas aussi des chanteu(rs)ses anglais(es) populaires, folkloriques et bien sûr, « wesTURNisants » (sic) provenant de tout le Canada.
Ce processus d’assimilation totale rejoindrait la nouvelle loi d’assurance chômage (dont le concept d’assurance dite « emploi » devient entièrement légitimé) votée par le gouvernement fédéral conservateur en utilisant le bâillon, qui autorise à obliger le déplacement de tout travailleur sans emploi à travers le pays, selon des compétences « élargies », vaguement indéfinies.
Enfin, le plus lugubre, et là notre attention doit s’alerter, car, non plus la corporatisation, en cours depuis un bout de temps et renvoyant au passé, mais la judiciarisation politique est en train de définir l’avenir de la Fête nationale sur le mode d’une dilution identitaire et un enfermement dans une culture globalement anglophone.
Et cette opération vous la situez avec précision : « Le député NPD de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Monsieur Francois LAPOINTE vient justement de déposer un projet de loi visant à ajouter le 24 juin à la liste des jours fériés au Canada.
Notre FÊTE NATIONALE est prévue dans une loi : LRQ, c F-1.1 et puisque la Cour Suprême du Canada ne l’a pas encore désavouée, elle est toujours en vigueur et ce depuis le 8 juin 2007. »
Nous savons donc déjà qui aura été l’exécutant, bien de chez nous, de ce sale boulot.
Garde à nous ! grâce à vous, Madame Dufour. À suivre de très près… Car je doute que l’inverse soit vrai pour l’être et le devenir de la Fête du Canada, qui ne se francisera jamais que de manière légèrement cosmétique et en utilisant des artistes totalement indifférents à la politisation de ces fêtes. Des artistes « je-me-moi » et « ma clientèle payante ».
Les exécutants de service existeront toujours, par un défaut ou une tare de survie parasitaire, propre aux vivants et spécialement développé (en lois) chez l’humain.
De la dénationalisation à la canadianisation de la Fête nationale du Québec
ALERTE ROUGE ! péril en la demeure !
Merci Madame Pauline Dufour
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