À vendre...

Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué - Mais nos politiques ne font rien d’autre

La Dépossession tranquille


Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
_ Mais nos politiques ne font rien d’autre,
_ Sinon vendre et spéculer sur les ventes
_ C’est de notre peau qu’il s’agit
_ C’est notre peau qui est vendue
_ Sur la place du marché
_ À vendre… À vendre… À vendre
_ C’est marqué en gros, en gras
_ C’est tatoué sur nos pièces d’identité
_ Ils veulent notre peau
_ Et pour l’avoir ils sont obligés de nous faire la peau
_ Ou nous l’arracher pour les besoins du marché
_ Vous ne les voyez pas venir
_ Avec leur crise et leur gestion de la crise
_ Leur inflation galopante
_ Et leurs taux d’intérêts
_ Je n’arrive même plus à me racheter
_ Le prix est un peu trop élevé
_ Pour survivre
_ Je suis obligée de me céder à un tiers
_ Qui se paye ma tête
_ En échange d’éponger mes dettes
_ Non, on ne m’a pas consulté
_ Mais fouillé dans ma comptabilité
_ Et interrogé mon banquier
_ Pas solvable… donc jetable!
_ À louer… À louer… À louer !
_ S’esclaffent tous les vendus de la terre
_ Je suis le peuple… une peine perdue
_ Cédée, rétrocédée et concédée au plus offrant
_ Je dis Non…
_ La bête est toujours vivante
_ L’ours n’a pas dit son dernier mot
_ Et vendra cher, très cher sa peau
_ Parce qu’il s’apprête à marcher sur le marché
_ Où tout s’achète et tout se vend
_ Excepté ma conscience… Qui va retourner le fusil
_ Contre tous les vendeurs !
_ BOUM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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lejournaldepersonne26 articles

  • 9 210

Le Journal de Personne pratique la scénarisation à outrance, pour illustrer une question d'actualité. Son info est une info scénario, son drame: une dramatisation et sa réalité: une réalisation. Vous auriez mauvaise grâce d’assimiler Personne à ses personnages, et ses histoires à des dérapages. L'humour et la dérision y ont toujours fait bon ménage. Le Journal n'est l'otage d'aucun parti, prisonnier d’aucune opinion, dupe d’aucun soupçon. Ni à gauche, ni à droite, mais au cœur de l’événement, il aborde tous les sujets, pose tous les problèmes et relance tous les débats.





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