À Stanford, on refuse désormais d’étudier la « civilisation occidentale »

Les conditions d'une nouvelle Renaissance

En avril dernier, les étudiants de l’université de Stanford (classée 2e meilleure université au monde) étaient invités à s’exprimer sur la création, ou non, d’un cursus traitant sur l’enseignement de « la civilisation occidentale ». Le parcours fut rejeté par plus de 80 % des votants. Dans les colonnes du Stanford Daily, il y fut expliqué que : « Enseigner la civilisation occidentale signifie faire respecter la suprématie blanche, le capitalisme, le colonialisme et tous les autres systèmes d’oppression découlant des civilisations occidentales. »
L’université de Stanford est réputée comme étant la citadelle du « marxisme culturel », idéologie de gauche aussi appelée « déconstructivisme ». À la différence du « marxisme économique », qui espérait un soulèvement en exploitant la misère ouvrière (vraie ou supposée), le « marxisme culturel », lui, espère un soulèvement en exploitant le ressentiment des minorités (vrai ou supposé) tout en usant de subversion et de démagogie.
Mais tout ceci n’explique pas l’hostilité de la gauche envers la civilisation occidentale. Pour trouver la réponse, il suffit d’écouter des individus comme Cohn-Bendit, Mélenchon, Taubira, Duflot, etc. On comprend alors qu’ils ont en horreur « les normes », surtout quand celles-ci sont morales, artistiques et culturelles. En somme, là où la civilisation occidentale a excellé. Avec des normes, il y a forcément de la critique et donc un jugement. Avec le jugement apparaît la notion de hiérarchie. Avec la hiérarchie, on accepte que certaines personnes soient traitées différemment que d’autres, alors qu’être de gauche, « c’est être pour l’égalité ».
Par exemple, dire que Léonard de Vinci est un artiste de génie mais que le tagueur en capuche de votre quartier n’en est pas un, c’est in fine faire un jugement normatif et, donc, un jugement discriminant. Par conséquent, il faut casser la norme pour que tous les arts et artistes puissent être égaux.
Il en va de même pour les normes morales. Par exemple, toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage, mais l’Occident a non seulement aboli l’esclavage mais il est le seul à s’être engagé et assuré que cette pratique soit bannie de la planète. Néanmoins, le fait même d’évoquer dans les écoles et les médias ce fait historique pourrait sous-entendre qu’il est possible que notre civilisation ait eu une supériorité morale…
Par ailleurs, ce que la gauche hait plus que tout, c’est la religion de la civilisation occidentale : le christianisme. C’est elle qui est à la racine de ses normes et, donc, qui l’a façonnée, lui a donné sa force, sa vigueur et sa confiance civilisationnelle. C’est pourquoi l’éradication de la chrétienté, par tous les moyens, reste la première des priorités.
Aujourd’hui, l’Occident est l’homme malade du monde. Il est culpabilisé, colonisé et affaibli. Cependant, si nous nous réapproprions et transmettons les normes qui ont fait notre récit civilisationnel, alors nous entrerons, pour la deuxième fois, en Renaissance.


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