Ma première contribution à la tribune libre de vigile a suscité toute une réaction de la part de M. Chrystian Lauzon. Moi qui avait hâte de lire le premier commentaire, j'ai été bien servi!
Ceci étant dit, n'étant pas membre du club des mal cité, j'assume entièrement chacun des mots que j'ai utilisés dans mon texte. A propos des interrogations légitimes de M. Lauzon, j'estime que M. Bernard Landry est la personne la mieux placé pour y répondre car moi non plus je ne comprends pas toujours certains de ses agissements.
Le but de mon exposé était simplement de comparer comment deux organisations politiques ont fait face à une situation cruciale. Je l'ai fait basé uniquement sur mes souvenirs, sans consulter aucune archive et de la façon la plus concise et objective possible. D'où mon étonnement que l'on m'ait attribué une "montée enthousiaste" envers Bernard Landry. Il était chef du Parti Québécois à ce moment là, je ne pouvais quand même pas ignorer ce détail!
Afin de ménager d'autres susceptibilités et d'éliminer toute ambiguïté, je me dois de détailler certaines de mes affirmations. Tout d'abord j'ai volontairement omis que certains espéraient Pauline Marois car celle-ci avait fait savoir avant le congrès qu'elle ne contestait plus le leadership de son chef. De même que ceux qui espéraient Gilles Duceppe, à ma connaissance, n'ont reçu aucune consigne pour ne pas appuyer Bernard Landry mais l'ont fait à titre individuel.
Nous savons par contre que ceux qui espéraient François Legault se sont activités jusqu'à la toute fin pour demettre M. Landry de son poste. C'est ce que nous a appris M. Christian Gagnon dans un texte très instructif paru dans le numéro de février 2012 de l'Action nationale. J'invite d'ailleurs tous les militants indépendantistes à le lire! Ils y feront la connaissance d'un autre saboteur que M. Le Hir a oublié de mentionner dans son remarquable éditorial du 9 avril: François Rebello.
La gouverne de M. Landry était certes imparfaite. Mais la conjoncture si exceptionnellement favorable (46% d'appui au PQ et 54% à la souveraineté! ) commandait la loyauté de tous les militants. La tâche de ceux - ci consistant à maintenir ce momentum jusqu'au prochain rendez-vous électoral. C'est le message que je voulais transmettre à tous mes amis patriotes pour qui la principale raison de leur engagement politique est de faire du Québec un pays. Dixi.
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