« Si nous ne luttons pas contre la corruption, nous allons faire partie d’elle. » Joan Baez
La corruption institutionnalisée ne se limite qu’au détournement des fonds publics et à l’endettement exponentiel causé par ces appropriations mafieuses de manière politiquement consensuelle par des « pactes de silence » et d’ingénieries financiero-fiscales ad hoc destinées à l’enrichissement d’une élite assoiffée de plus de Pouvoir.
La corruption en système a toujours été ce que Montesquieu l’avait si bien défini en 1748 dans son œuvre L’esprit des Lois , et qu’aujourd’hui continue à détruire la plupart des pays considérés démocratiques et dont l’électorat est piégé par la dynamique de cette corruption consensuelle entre ceux qui forment la caste politique et sont élus à tour de rôle en raison de l’inexistence d’un vrai parti nationaliste et patriote :
La corruption (…) atteint les mœurs avant de susciter les transformations institutionnelles correspondantes – passage de la république à l’empire. Sylla mit Rome dans l’impossibilité de conserver sa liberté : il corrompit les soldats en leur donnant les terres des citoyens ; il inventa les proscriptions pour ceux qui n’étaient pas de son parti, ce qui empêcha les hommes de s’attacher à la république (XI). Dès lors, le destin de la république était scellé, et Pompée et César ne furent que les instruments de sa fin. Pompée « corrompit le peuple à force d’argent et mit dans les élections un prix aux suffrages de chaque citoyen » ; puis César s’éleva : « Enfin la République fut opprimée ; et il n’en faut pas accuser l’ambition de quelques particuliers, il en faut accuser l’homme toujours plus avide du pouvoir à mesure qu’il en a davantage, et qui ne désire tout que parce qu’il possède beaucoup » (XII, p. 172).
Le phénomène que nous constatons aux États-Unis et en Europe de la progression fulgurante des mouvements et partis politiques nationalistes et anti-immigration est un symptôme de la perte d’identité nationale, de la spoliation des fonds publics, des lois antidémocratiques et totalitaires, du népotisme organisé, de la paupérisation de la majorité et des privilèges consentis par l’appareil mafieux de l’État à une minorité qui s’est constituée à travers le Pouvoir despotique de cette corruption institutionnalisée.
Les conséquences de la perte de l’identité nationale par l’expansionnisme du multiculturalisme, entre autres, a provoqué que ces mouvements et partis politiques nationalistes et patriotes aient réussi à attaquer au même niveau tous les partis traditionnels en obtenant un potentiel électoral transversal ou anti-establishment comme aux États-Unis. Puisque sans identité nationale basée sur des valeurs humanistes, démocratiques et historiques il n’y a pas d’équité dans le partage de la richesse nationale qui garantiront un équilibre sociétal et avant-gardiste.
Le vrai nationalisme économique est celui qui fait un contrôle exhaustif des finances publiques hors de toute partisannerie afin de développer son potentiel socioéconomique et financier en consolidant et fomentant les intérêts nationaux, évitant ainsi l’expropriation ou la dénationalisation des ressources naturelles et du patrimoine économique. En d’autres mots, ce n’est pas le néonationalisme déguisé en néolibéralisme déprédateur implanté par la dynamique de la mondialisation que les États-nations vont défendre et promotionner leurs intérêts nationaux. Quand Winston Churchill se référait à la dette publique, il disait : « Il y a deux manières de coloniser un pays, en lui déclarant la guerre ou en l’endettant au maximum ». C’est-à-dire, la dette publique est l’arme de double tranchant : comme moyen économique néocolonialiste, comme s’est avéré avec clarté le cas tragique de l’endettement de la Grèce, parmi tant d’autres pays, dû à la corruption institutionnalisée, telle une ‘’corde de pendaison’’ pour la monnaie commune qu’est l’€uro et, par conséquent, pour le projet politique appelé Union Européenne (UE) soumise à l’axe franco-allemand, précurseur du dit mondialisme, en attendant la sentence finale elle agonise sous la dictature des libres marchés.
Par ce bref exposé l’on peut déduire quel serait le sort du Québec dans seulement une décennie, rassemblant la corruption organisée, l’immigration aux valeurs exogènes à la nation historique francophone, l’endettement exponentiel improductif, la Justice parallèle, les mafias politico-financières, les lois antidémocratiques et totalitaires, le népotisme en système, les commissions d’enquêtes bidon destinées à sauvegarder l’actuel régime perverti, la spoliation de fonds publics, l’évasion fiscale, les promesses électorales mensongères et les pactes de silence, les prébendes et les privilèges administratifs destinés à une minorité assoiffée de plus de Pouvoir… Cependant, face à une telle situation aberrante il n’y a qu’une seule et unique possibilité d’éviter cette catastrophe tragique et chaos national : des élections-référendaires lors du scrutin de 2018, proposant un programme résolument patriotique et nationaliste d’intégrité politique.
Lutter contre la corruption institutionnalisée sera notre délivrance nationale
2018 : une occasion unique pour réaliser l’indépendance du Québec
Éradiquer les mafias politico-financières : un objectif électoral patriotique
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