Soyons réalistes
24 août 2011
Madame Marois n'a pas laissé tomber le PQ comme bon nombre de ses prédécesseurs fatigués, écoeurés des divisions. Ils voulaient des 90% et des 95%. Seraient-ils jaloux des résultats actuels de la cheffe?
Il faut le reconnaître: Ce sont des personnes, sont-elles dans une mouvance avant-gardiste ou une mouvance dépassée qui ont quitté le PQ.
Autour de Madame Marois, je vois plusieurs jeunes qui ont foi en l'avenir. Madame Marois les fait parler et ils ont une qualité de langue et une qualité de présence que l'on peut envier.
PRENONS LE TEMPS.
Regardons-nous bien dans le miroir ou autrement, mais prenons le temps de nous regarder et de nous analyser.
Avons-nous été capable d'arrêter la vague orange?
On était là avant cette vague. L'avons-nous vu venir? L'avons-nous apprécier tout au cours du dernier mois qui a précédé le 2 mai?
Faut pas se prendre pour d'autres. Faut être réaliste et analyser la situation telle que vécue, ici, et maintenant.
Ce ne sont aucun des écrits sur les blogues, sur les sites d'informations qui ont bien vu quoi que ce soit qui s'est passé.
Tout ce beau monde qui écrit, ici et là, aurait-il compris ce qu'il était pour arriver le 2 mai?
Ont-ils analysé ce qui a été vécu depuis trois ou quatre mois ?
Ne nous leurrons pas. Ce sont les voteurs qui ont fait leur X et qui nous ont dit ce qu'ils souhaitaient plus ou moins avec le reste de leur bon sens.
On s'est fait avoir avec tous nos bons écrits et articles sur nos sites dits indépendantistes. Le réveil qu'on demande aux autres, il faudrait possiblement nous l'adresser à nous également.
Nos objectifs ne s'atteindront pas dans la division, dans la chicane, dans le trouble. Le sens commun n'accepte pas de réaliser un plan tant et aussi longtemps qu'il y a des divisions profondes entre les proposeurs.
Faudrait sortir et aller dans la rue, nous aussi, et tenir des rencontres avec les citoyens et citoyennes.
Le message de DÉSUNION, de DIVISION, de PROBLÈMES, de parler de Monsieur untel ou de Madame untelle, ÇA NE MARCHE PAS. Ça ne fait que descendre dans les sondages que nos adversaires savent bien conduire.
Les citoyens ne veulent rien savoir de nos troubles d'intellectuels d'indépendantistes hargneux et méprisants que nous sommes devenus à leurs yeux.
PARLER D'UNITÉ.
Bouchons-nous le nez et parlons d'UNION. Faudrait-il ajouter : Parlons d'une seule voix ou bien FERMONS-LA.
ON A UN PAYS À ASSUMER.
Je vous laisse à vos réflexions.
On a une gang de malade à soigner.
Si je m'en allais voir mon banquier avec un dossier comme on présente actuellement, tout de travers, tout croche, avec des tentacules qui vont dans toutes les directions et qui n'acceptent aucun de leurs chefs, vous croyez qu'il ferait quoi, mon banquier?
Et bien, actuellement, nos banquiers sont nos concitoyens et nos concitoyennes qui nous voient et nous entendent pleurnicher avec nos propositions à n'en plus finir. Avec toutes les divisions qui sont insupportables.
Vous croyez mériter notre confiance? NON, NON, et NON. Et je comprendrai les résultats à venir.
C'est la débandade assurée avec l'esprit qui se dégage présentement de nos sites qui seraient censés nous UNIR.
Robert Bertrand