500 000 immigrants de trop à renvoyer pour régler la crise du logement
23 janvier 2024
Le journaliste Maxime Bergeron de La Presse explique la catastrophe de la crise du logement due à la surimmigration.
Deux chiffres récents, aux antipodes, illustrent la crise majeure dans laquelle s’enfonce non seulement la métropole québécoise, mais aussi tout le pays.
L’île de Montréal a attiré près de 100 000 nouveaux habitants pendant la dernière année, a révélé La Presse la semaine dernière, une hausse spectaculaire de 5,3 %. Ce gain net de population est essentiellement attribuable à la migration internationale, temporaire et permanente.
En parallèle, les mises en chantier se sont effondrées de 26 % depuis un an dans l’île de Montréal, nous a appris mardi la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), pour s’établir à un total famélique de 7705 nouveaux logements.
Le décalage est gigantesque, et cette déconnexion grandissante entre démographie et construction cause des ravages partout au Canada.
Depuis quelques mois, de plus en plus d’experts réputés tirent la sonnette d’alarme. Leur constat est tranchant : les cibles d’immigration fixées par le gouvernement fédéral de Justin Trudeau dépassent les capacités d’accueil du pays, en matière de logement et de services publics.
La population du pays a grimpé de 1,2 million de personnes l’an dernier, soulignent-ils, un chiffre jugé « incroyable », « stupéfiant » et « extrême ». Cette croissance démographique de 3,2 % en une seule année est cinq fois plus élevée que la moyenne des pays de l’OCDE (+ 0,6 %).
Une chose est assurée, toutefois : la forte croissance de la démographie, combinée à la baisse des mises en chantier, constitue une recette pour le désastre. La crise du logement, déjà bien enracinée, va s’aggraver.
(fin de la citation du journaliste)
Source: Le « piège démographique » montréalais (et canadien) resserre son étau sur nous