Un mensonge répété en anglais devient vérité canadienne
30 juillet 2008
Monsieur Bouchard,
Merci de votre intervention. Comme journaliste, vous connaissez mieux que quiconque l’ampleur du mammouth qui tente de piétiner notre souris d’ordi : mais comme vous dites, nous pouvons toujours ruser. Ce que redoutent surtout les pachydermes, ce sont les rongeurs qui leur montent dans la trompe.
L’événement du fleurdelysé brandi par un membre de la Cour Royale Britannique sur les Plaines d’Abraham a fait dire à d’aucuns que les artistes auraient « baissé pavillon », même Paul Piché. Vous vous laissez entraîner dans cette avenue en reprochant aux artistes, sur les shows de chaises, de rester stupidement sans opinion… Faut quand même savoir que les derniers à s’être mis la tête sous la guillotine, se la sont fait couper par des politiciens ingrats. Piché en particulier, qui a patriotiquement fait carrière de porte-drapeau pour un peuple indolent, puis s’est recyclé à la mode du sauveur des rivières polluées par des Québécois tenus dans l’ignorance, a-t-il jamais reçu médaille de la GG ? Et je ne sache pas qu’il roule sur l’or. Patrick Bourgeois, aux éditions du Québécois, a fait la preuve qu’un invité reconnu militant indépendantiste sera censuré à Radio-Canada avant l’entrevue. Ceci pour rappeler que les médias sont devenus trop centralisés dans le Pouvoir d’un seul homme pour qu’on ose exiger de nos artistes autre chose que d’exercer leur art.
Personnellement, je reçois bien le message de Pierre Dubuc (l’aut’journal) qui répète son message : notre avenir est sur INTERNET ! D’ailleurs, les générations montantes se tiennent plus sur Internet que sur la TV. Reste à développer la formule-choc qui valorisera auprès des citoyens le Québec-Pays.
Par ailleurs, le pouvoir politique centralisé se tient à l’affût de tous mouvements de résistance et ne se prive pas de les réprimer dans les événements de propagande Canadian : Q400. Pour ces raisons, personne n’étant tenu au martyr, il devient plus prudent d’éviter les gestes isolés. Les groupements bien structurés, à pignon sur rue, comme le Réseau de Résistance du Québécois (RRQ) ou les Jeunes Patriotes du Québec (JPQ), sont moins vulnérables aux attaques sournoises. Bien informés par leurs contacts réguliers avec les autres peuples en lutte, ils constituent de meilleurs parapluies pour militer sans risque de disparition… médiatique, mettons… Afin de publiciser la Cause, ces groupes doivent cependant faire des coups d’éclat, pour forcer les médias à en parler. Autrement, tous les livres dénonciateurs, publiés aux éditions du Québécois, ne connaîtront que diffusion confidencielle, comme Vigile.net, d’ailleurs. En effet, ici, nous ne serons jamais que THÉORICIENS, braves devant notre clavier. Eux, les praticiens, je les ai vus narguer Galganov, Brent Tyler et Nutik, au Ruby Foo’s un dimanche après-midi : Nez à nez, yeux dans les yeux, à se postillonner sans cogner, mais lorsque roulé au sol par un attaquant, le militant ne s’est pas laissé plumer…