Attention quand même au piège du rusé Gescaïen Denis Lessard, comme nous prévient ici Robert Barberis-Gervais: C'est le même renard qui avait sorti en pleine campagne électorale que ses adjoints mêmes trouvaient Mme Marois snob... On a vu les dégâts que cette beurrée a causés!

Méfions-nous quand même de nos propres impulsions. Comme le suggère Robert, pourquoi ne pas attendre le 15 juin pour apprendre la nouvelle du cheval lui-même?...

Vous dites: "Je me suis toujours demandé pourquoi certaines personnes s’arrêtent à des broutilles au lieu de tenter de comprendre le sens intrinsèque d’un texte."

Pourtant, le sens intrinsèquement philosophique de votre propos était que les jeunes n'y sont plus.Et ma réplique intrinsèque (après une intro badine) était nette: les jeunes ne sont plus à la remorque et c'est nouveau.

...ne pas s'arrêter à des broutilles... l'humour passe difficilement dans les courriels...

Oui, bien sûr, le Canada est un continent. Vous le dites sans doute dans le sens que ce continent, ce sont nos ancêtres qui l'ont ouvert. L'oligarchie post-impériale nous l'a dérobé pour concentrer à Ottawa des pouvoirs factices sur des richesses que la Nation naturelle du Québec revendique. Il y a exactement 5 ans, vous prédisiez l'imminence de l'implosion de ce pays qui n'en est pas un.

Vous faites allusion à l'élection décisionnelle comme recours des Québécois pour s'extirper de cette inféodation. On se rappelle que le procédé d'entente pré-électorale est plus approprié que le terme élection référendaire. Enfin, à court terme, vous prenez pour acquis que le peuple peut à volonté en placer la commande à Mme Marois: "...et sans une participation massive de notre part, cette femme merveilleuse ne pourra rien faire."
Et voilà la question: PARTICIPATION MASSIVE.

Ces jours-ci, les optimistes misent sur une action certaine d'une couche significative de notre jeunesse: leur influence sur les indépendantistes fanés pour les faire marcher dans les rues en scandant INDÉPENDANCE ! Nous allons donc cesser de nous plaindre de leur absence et nous allons reprendre notre fleurdelysé pour marcher à la Fête nationale de façon à créer l'émulation citoyenne nécessaire pour constituer cette PARTICIPATION MASSIVE. Quel obstacle subsiste-t-il encore pour que le Québec monte rapidement vers son élection décisionnelle, précurseur du référendum sur la Constitution recevable devant l'opinion internationale? Car c'est le seul moyen de nous protéger d'une criminelle invasion militaire pouvant mener à la tyranie ou la guerre civile.

En passant, à Montréal, nous ne portions pas notre T-shirt RRQ mais nous étions fiers de participer. s.v.p., donnons un break à Patrick Bourgeois: il vient de Sainte-Anne-des-Monts régulièrement pour animer de Actions à bout de bras(anti-Sabia le 11 mai...), s'il peut laisser son porte-voix de temps en temps...

Quant à la lettre de Mme Ferretti, je dois dire, pour avoir entendu Curzi au pied du monument de Felix Leclerc, que ses paroles ont plutôt été: "Pour le moment, le parti qui représente le mouvement indépendantiste, c'est le PQ". Encore une fois à la défense des absents, malgré qu'en bon soldat, il était là pour couvrir sa chef qui devra bien nous entendre après la démo de la Saint-Jean.

Mais la Dame de Brigham trouvera toujours à redire sur nos munitions trop mouillées. Car elle était aussi une grande absente à la marche. Si c'est question de capacité physique, Parizeau était présent à l'arrivée, à cette infâme Place du Canada heureusement rebaptisée pour la circonstance Place de l'indépendance.

Il faut souhaiter que le moyen de réveiller les Québécois résignés et de les réunir soit cet exemple de la marche non partisane des jeunes du 24 mai (jour du drapeau québécois) qui entraînera dans la parade les 10,000 participants attendus à Québec le 24 juin. Ensuite rassemblés sur les Plaiens, les Québécois pourraient battre Sir Paul et ses 200,000 d'auditoire, comptant les spectateurs attendus pour le spectacle.

Quand ils auront tous scandé ensemble "Que voulons-nous? Nous voulons l'indépendance!" Alors nous serons prêts pour une élection référendaire gagnante qui sera protégée par l'opinion internationale...

Vous dites: "Les jeunes, les étudiants qui sont à la base de presque toutes les révolutions, pacifiques ou pas, cette fois-ci, n’y sont plus. Pourquoi ?"

Vous dites aussi: "Il faut trouver un moyen de réunir tous les souverainistes de quelques partis que ce soit, ou sans parti..."

et même, que vous venez de découvrir les papiers de Hébert et Ferretti...(publié depuis 2 semaines) On ne peut vous en vouloir d'en avoir manqué un peu, les médias ne diffusent pas sur l'indépendance et vous nous avez avoué ne pas descendre en ville. Mais bientôt le temps de la moto. Alors dimanche le 24, ce sont justement des jeunes non partisans qui ont drainé dans les rues des milliers de Québécois indépendantistes à scander: "Qu'est-ce qu'on veut? On veut l'indépendance" Et ça jusqu'à la Place de l'indépendance, nom qu'on a donné pour la circonstance à l'infâme Place du Canada, du funeste Love-In. Et ils nous convient à une récidive à la Fête nationale du Québec et à la commémoration des Plaines le 13 sept. Alors les jeunes, ils ne sont plus à la remorque. Ils nous invitent: 10,000 à Québec pour le 24 juin. En attendant, les 2 dames causent toujours, Hébert veut une interview avec la papesse et Ferretti astique ses armes...

http://www.canoe.com/infos/chroniques/jeanmarcleger/archives/2009/05/20090527-104800.html

Existe-t-il un organisme humanitaire international où un peuple peut déposer plainte lorsque:

-son économie publique et privée est retournée vicieusement contre son profit,

-que la majorité des mass média est concentrée entre les mains de ces empires qui l'oppriment et tiennent dans l'ignorance,

-que ce peuple, sous le joug imposé il y a 250 ans, a tenté de s'en libérer par les moyens démocratiques et s'est fait rouler, puis par certaines révoltes légitimes et s'est fait écraser militairement...(1867, 1970)

-qu'il considère l'unification maximale de son opinion maintenant possible par Internet pour confier à ses représentants une déclaration unilatérale d'INDÉPENDANCE !

"...Soixante pour cent des Québécois estiment que l'on devrait interdire le port de tout signe religieux dans la fonction et les services publics alors que 36% sont en désaccord et 4% n'ont pas d'opinion.

Est-ce donc possible au Québec de dire les choses franchement, directement, calmement et respectueusement ? Et ensuite poser les gestes qui s'imposent pour remédier à une situation déplaisante."

http://www.canoe.qc.ca/infos/chroniques/jeanmarcleger/archives/2009/05/20090527-104800.html

Vous répétez: "...Pierre Curzi... déclarait que le P.Q. était la seule solution vers l’indépendance, ce qui est devenu maintenant un mensonge éhonté."

Ce que je l'ai plutôt entendu dire au reporter, au pied de la statue de Félix Leclerc du Parc Lafontaine: "...j'aurais préféré une marche partisane, parce que l'indépendance, c'est partisan... et pour le moment, l'indépendance du Qc c'est le Parti Québécois qui la représente... mais bon, je viens marcher aujourd'hui... pour appuyer les jeunes qui nous poussent dans le dos..."

Son point faible était plutôt de colporter cette cassette partisane: l'objectif du Parti est de la réaliser le plus tôt possible, et pour un vieux boomer comme moi, c'est bientôt...

Un bon second, diraient certains. Qui brilla plus chez les artistes.

Une bonne seconde, pourrions-nous aussi dire de Mme Harel... qui s'est fait talonner, jadis, par Lucien Bouchard, pour effectuer la fusion (sous pression) des municipalités. Cette hâte de Lucien (déficit zéro?) aurait semé la grogne chez les West-Islanders qui ont ensuite obtenu de leur employé à temps plein, Ali Baba, la défusion qui a remis les Anglos sur le sentier d'invasion de la ville.

Une bonne seconde qui demande une seconde chance? La solliciter comme chef?????

Mais la suite qui se prépare pour la Fête du Québec dans la Capitale Nationale ne pourra être complètement ignorée… 100,000 drapeaux bleus qui coulent du pont de Québec vers les Plaines, ça doit se voir…, quoique…

Occuper ainsi pleinement le territoire à la Fête nationale, c’est essentiel! De cette façon il restera un parfum d’indépendance sur le Parc des Champs de Bataille (à récupérer) que le Conquérant voudra laver au rouge la semaine suivante avec l’argent de nos impôts!

Car, n’oublions-pas le grand titre de cet article : Méfions-nous du chien blessé qui fait le mort… En effet, le Conquérant se tient peinard mais c’est pour mieux mordre : les descendants de l’Empire britannique n’acceptent jamais les Résistants! Alors les jeunes militants, qui en sont peut-être à leur première marche, doivent se prémunir contre les crocs et griffes qu’ils vont réveiller par leur visibilité bleue.

Dimanche le 24 mai, un cas isolé de provocation s’est présenté sur le toit d’un édifice où un fana de l’occupant a brandi le drapeau de la feuille morte(rouge). On a déjà vu des escarmouches plus tassées au pied de la statue de Wolfe le premier juillet. Que sera la riposte d’Ottawa, de Harper et de ses collabos élus parmi nous en cette commémoration du 250ième anniversaire de la domination anglaise sur la Nouvelle-France usurpée? L’an passé, les militaires ont paradé baïonnette au poing dans les rues de notre Capitale Nationale. La démonstration de force à la soviétique ira-t-elle jusqu’aux blindés?

Pour s’informer, se préparer à la vindicte de la Haute Finance de Wall Street qui voudra tirer un coup de semonce, les plus jeunes prendront un bel exemple de la ténacité des Patriotes en lisant cette nouvelle bande dessinée de Jocelyn Jalette : « La RÉPUBLIQUE assassinée des PATRIOTES. » éd du soleil de minuit. 2009 On dit : pour les 9 ans et plus : j’insisterais sur Pour TOUS.

De plus, à la Fête nationale du Québec, les médias devront en tenir compte. Ils ne pourront éternellement cacher ce peuple que Desmarais ne saurait voir.