Et vous-même, qu'avez-vous fait de votre vie pour vous permettre de descendre en flammes les réalisations, bonnes et moins bonnes, des autres? Quand on ne fait rien, on ne peut pas se tromper!

J'en ai ma claque d'entendre les opinionneux et les gérants d'estrade nous dire quoi penser: quelles actions faites-vous vous-même, si tant est que vous mettiez vos paroles en actes???

Et je ne suis aussi malheureusement aucunement surpris de certains commentaires méprisants et réducteurs de ceux qui voient leurs fantasmes délirants exposés au grand jour (par exemple, Didier ,respect et ouverture d'esprit, dans la même phrase, est un oxymoron...). Mais la vérité qui déconstruit des idées reçues et des idéologies stagnantes est toujours déstabilisante: l'analyse des faits débarassée des dogmes n'est pas à la portée de tous, malheureusement.

Tout ceci pour dire que vous m'avez informé de la bonne façon et que cela m'ouvre de nouvelles pistes de recherches afin de mieux comprendre notre milieu politique.

Merci!

Mme Benhabib se bat depuis des années contre l'extrémiste religieux qui, au fons, n'est qu'une passerelle pour un contrôle politique et social. Ceux qui se réclament de la "grande offensive mondialiste" sont trop aveuglés pas leurs préjugés pour le reconnaître. L'offensive des dogmes pseudo-coraniques des talibans et autres islamistes radicaux n'est-il pas, en définitive, que cela? Dénoncer l'un, inventé ou non, c'est aussi dénoncer l'autre!

Étant québecoise à part entière, Mme Benhabib a parfaitement le droit de constater et d'analyser le pays dans lequel elle a élu citoyenneté. Et elle le fait de manière autrement plus intelligente que certains Messieurs Tremblay dont les propos, à la limite du racisme, ne sont que des brulôts de dénigrement de la personne en lioeu et place de son argumentaire.

Pour rafraîchir les mémoires, le crucifix de l'Assemblée Nationale, contrairement à ce que beaucoup peensent, n'est accroché au mur que depuis le règne de M. Duplessis afin de marquer l'association de l'État et de l'Église catholique dans la gestion des affaires publiques ("Le ciel est bleu et l'enfer est rouge", dixit M. Duplessis). Ce n'est donc pas une balise de notre identité nationale historique fondamentale (elle n'est pas présente depuis la création du Bas-Canada) mais bien d'une représentation de la main-mise de l'Église sur la société québecoise. Heureusement, la Révolution tranquille a mis le holà à cet état de fait.

Aujourd'hui, l'Église n'a que peu ou pas d'influence sur nos vies (publiques, tout au moins). Sauf à des exceptions ressemblant à des relents de Bérêts blancs (comme cette dame qui a remis une prière à Jean Charest lui disant que réciter cette prière tiendrait ses adversaires à distance et lui permettrait de gagner le vote...), la société québecoise est devenue fondamentalement laïque. Je ne rencontre pas souvent des gens qui affirment que tel ou tel acte, répréhensible par ailleurs selon le code civil ou même criminel, vaudra à son auteur la menace de brûler dans les flammes éternelles de l'enfer... Les conséquences de nos crimes sont plus de niveau temporel. Et je n'ai pas souvent été témoin de la lapidation de femmes adultères dans les rues de Montréal. Ou de crimes d'"honneur" de familles qui s'unissent pour faire brûler vive ou pour jeter de l'acide au visage de l'épouse qui aurait "offensé" son mari en le trompant ou en voulant fuir son calvaire en divorçant: choses qui se passent malheureusement couramment dans les pays où l'islamisme est présent.

Et c'est contre cela que se bat Mme Benhabib. Contre l'ignorance. Contre l'obscurantisme. Contre le sadisme des hommes avides de pouvoir institué en politique nationale. Et quand je lis les commentaires de certains Tremblay, je me dis que l'obscurantisme est encore présent dans nos rangs.

Je dois avouer qu'au début, quand je l'entendais discourir alors qu'il était étudiant au doctorat, j'avais de lui une perception d'un homme suffisant et condescendant. Peut-être son ton de voix particulier et son style oratoire y étaient-ils pour quelque chose. Mais je me suis toujours fait un devoir de passer outre mes premières impressions et vérifier ses bien-fondées. Ma grille d'analyse en est une de contenu et non de contenant. On reconnaît un con à ce qu'il dit, non à comment il le dit.

Et plus j'écoutais l'argumentaire de M. Bock-Coté, plus les idées qu'il avançait et l'argumentaire qui les soutenait me paraissait intelligents, nuancés et exacts. Et si je n'étais pas en accord total avec certains de ses propos, je cherchais des faits et des arguments pour les compléter, et non m'attaquer à lui, comme le font certains sur Vigile pour qui l'insulte et les menaces sont les derniers arguments de ceux qui n'en ont pas.

Car je me suis souvent mis en opposition avec certaines idées reçues, préjugés et idées sectaires étalés par certains donneux d'opinions et gérants d'estrade sur Vigile. Et malheureusement, trop souvent, la seule réaction obtenue en était une d'insultes sans argumentation et de menaces sectaires uniquement parce que j'osais dénoncer ces dérives intellectuelles à la limite du délire paranoïaque (on n'a qu'à se reporter à la crise du H1N1 où certains astrologues dans ces pages avançaient même l'idée inventée sur Internet d'un complot mondial pour réduire la population de la Terre!...).

M. Bock-Coté n'est pas de ces eaux-là. Et j'espère qu'il enfantera des petits (virtuels) pour que le débat de notre société se fasse sur une base de respect et de discussions d'idées et de faits et non, comme trop souvent maintenant, sur la base de superstitions et d'idéologies creuses.

Excusez-moi, je crois que je me suis trompé dans votre prénom lors de ma réponse à votre question... Je m'en excuse.

Michel Clermont

M. Pomerleau, je tiens d'abord à vous remercier de votre commentaire et de votre question. C'est par des échanges d'informations et la discussion que les idées avancent et évoluent et non par certains commentaires de jugements d'intention comme certains autres se gargarisent.

Pour répondre à votre question, oui, j'ai la référence en question, tirée du site du Parti communiste du Québec. L'adresse est (copier et ajouter le "www." avant le lien dans votre navigateur, j'ai peur que celui-ci soit trop long pour s'inscrire normalement en tant que lien http):
pcq.qc.ca/Dossiers/Modeles/index.html?id=QuebecSolidaire/EngagementsPourQS&lang=fr

Je ne rapporte que des faits: les lecteurs en tireront leurs conclusions. Certains n'auront pas le jugement pour ce faire, c'est malheureux pour eux, Noé n'a pu sauver tout le monde... Et non, à l'instar de M. Khadir, je ne me prendds PAS pour Noé!!!

Michel Clermont

M. Gilles Duceppe a fait une critique de M. Akir Khadir il y a quelques jours. Remis dans son contexte, il se basait sur une expérience personnelle avec lui lors des dernières élections fédérales selon laquelle M. Khadir disait une chose et faisait le contraire. M, Duceppe a été lui aussi fortement critiqué sur son intervention. Le problème que je vois ici, c'est qu'on veut le beurre et l'argent du beurre en même temps: quand un politicien parle avec la langue de bois, on le critique de ne pas dire les "vraies affaires" et, quand il exprime les faits et la réalité crûment, on le critique aussi parce qu'il n'est pas politiquement "correct"... Faudrait savoir ce qu'on veut!

Michel Clermont

Dans tout argumentaire, pour éviter les erreurs de jugement flagrantes, trois étapes de la pensée doivent être présents: la thèse, l'anti-thèse et la synthèse. Or, nous assistons souvent chez les donneurs d'"opinions", à un court-circuit de la pensée afin de justifier ses préjugés.

Dans le cas des opinions-poubelles:

a) La thèse n'est en fait que le contraire de la libre-pensée, soit un ramassis d'idées reçues que l'on s'est forgées avec le tempt, ou via des inventions non vérifiées provenant d'Internet ou d'autres sources aussi peu crédibles. Une idée est acceptée sous le seul mérite qu'elle a de se greffer aux idées que l'on a déjà (un vieux proverbe dit: "Avec l'âge, ce qu'on appelle "pensée" est confondu avec le ré-arrangement de nos préjugés).

b) L'anti-thèse, qui se veut un contre-balancier de la thèse pour justement oposer des arguments contraires afin de les évaluer au mérite et nuancer, confirmer ou infirmer en tout ou en partie notre thèse de départ, est évacuée complètement! Au mieux, on ira chercher d'autres arguments dans les mêmes tales que notre thèse: pas question d'avoir d'autres avis! Ce serait trop dangereux pour l'ego de se rendre compte que certains des arguments que l'on veut idéologiquement immuables soient remis en question. À l'instar de l'autruche...

c) la synthèse est alors impossible puisque la thèse et l'antithèse sont égales entre elles. Au lieu de nous éclairer, la synthèse appauvrit et mène son auteur à l'obscurantisme intellectuel. Et le pire, c'est cette gibelote que cet auteur veut imposer aux autres comme étant "LA" vérité et non comme elle est véritablement, simplement "SA" vérité!

Tous les charlatanismes reconnus (astrologie, homéopathie, biologie totale, magnétothérapie, les colliers noisetier, etc. et j'en passe et des meilleures) sont basés sur ce mécanisme.

À l'instar du procès-baîllon où l'on cherche par la menace à faire taire ses détracteurs, les opinions-poubelles n'ont pas leur place dans un débat qui se veut constructif et où les médailles ont deux cotés. Vouloir exposer les deux cotés d'un problème ou d'une situation est signe de santé mentale et intellectuelle: vouloir imposer seulement l'un des deux est signe de dictatoriat. Et étrangement, ce sont ceux qui sont les plus ayatollahs de la pensée unique qui se posent le plus en victimes! Question de ne pas avoir à répondre de leurs actes et des conséquences de leurs opinions, peut-être...

Ne vous en faites pas, M Patrice: d'après sa réponse à votre commentaire, M. Parent utilise les mêmes armes que celles qu'il reproche de manière véhémente à ceux qui ont d'autres opinions que les siennes: intimidation, insulte, dénigrement et rabaissement. La violence est le dernier argument de ceux qui n'en ont pas...

Je suis tout de même sidéré de voir autant de délires intellectuels et idéologiques que depuis le début de cette crise étudiante. Comparer le parlement au régime fasciste, faire des policiers (qui protègent VOS maisons, VOS commerces et VOS voitures contre les casseurs et la violence) une politzei politique à la Staline ou à la Hitler, c'est du dérapage solide et une négation (ou une méconnaissance chronique) de l'Histoire.

Que ceux qui veulent voir Staline à Ottawa et Hitler au Parlement du Québec lèvent la main! On va voir ce qu'est vraiment une répression!!!!!!!!!!

Amalgamer le "Pouvoir", symbole de quelque chose d'anonyme, grand-guignolesque, sans prise aucune, bref, le Big Brother si pratique, avec des actes isolés de quelques extrémistes zélés est trop facile. C'est comme si mon voisin, Haïtien de son état, était accusé d'excès de vitesse et, partant de là et coupant les coins très rondement merci, je concluais à qui veut m'entendre: "Tous les Haïtiens ne savent pas conduire! On devrait enlever les permis de conduire à toute cette gang-là!"... bref, vous voyez le tableau? Il est assez simple pour que vous compreniez?

Votre propos tient de la même veine complotiste: il y a eu dans le passé (et dans le présent) des abus d'autorité et de pouvoir, et ce, pas seulement de la part des dirigeants mais aussi des syndicats, des associations de toutes sortes, etc. voulant marquer des points dans leur cour. Mais dans le cas qui nous occupe, personne n'a jamais prouvé que ce fut l'oeuvre d'un complot généralisé. Si vous avez de telles preuves, j'ai l'esprit ouvert et j'aimerais les consulter. Malheureusement, dans ces cas d'accusations à tout vent, celles-ci n'existent pas ou les sources sont tellement tarées qu'elles ne valent pas le papier sur lequel elles sont écrites. Tout au plus des fariboles relayées sur Internet par on ne sait pas qui (ayant l'imagination fertile).

Quand vous achetez un véhicule autonmobile, je suis certain que vous passez des jours à faire des recherches d'informations pertinentes, crédibles, réelles et factuelles pour faire le bon choix. Mais bizarrement, quand il s'agit de notre mode de pensée, on court-circuite tout le processus pour se contenter de la première opinion venue d'on ne sait où, sans vérification ni recherche des pour et des contre. Il s'agit que l'idée aille dans le sens de nos préjugés et hop! cela devient vraisemblable, à défaut d'être la réalité. Facilité? Paresse intellectuelle? Ou maladie mentale?

À vous de choisir. En attendant d'être allumé, comme vous dites, j'attends des preuves crédibles de sources sûres. En attendant, les complotistes peuvent aller se rhabiller, faute de se mettre à réfléchir.

Comme je n'ai rien à cacher, je vous les transmets de manière que, dans l'éventualité où vous posteriez mon message, vous puissiez les incorporer pour identification.

Merci et excusez-moi pour l'oubli.

Michel Clermont