Lettre ouverte à Pauline Marois
6 décembre 2010
M. Poulin.
Il n’y a que sur Vigile que nous pouvons trouver une telle qualité. Les indépendantistes vaincront assurément.
Je me joins évidemment ici au commentaire de M. Barberis-Gervais.
Cordialement.
Wake up wake up,continue,allez !
V.L.B. est un sniper. Un redoutable sniper.
Le Québec est une société bloquée
Le club de Maurice Richard appartient au peuple québécois
On n’a pas perdu le 8 Décembre. On s’est fait compter des pipes ! Faut pas les laisser continuer encore longtemps.
Quatre années de vie perdue ? Rien n’est moins certain.
6 décembre 2010
M. Poulin.
Il n’y a que sur Vigile que nous pouvons trouver une telle qualité. Les indépendantistes vaincront assurément.
Je me joins évidemment ici au commentaire de M. Barberis-Gervais.
Cordialement.
5 décembre 2010
@gébé Tremblay
Jean Marc Fournier n'est pas un abruti.C'est un lâche.Comme tous les libéraux,il voudrait nous faire croire qu'il est en mission supérieure,qu'il Nous est fidèle.
Je maintiens que ce député est élu grâce au vote anti-Québec.Vous avez raison,le P.Q. manque ici une occasion de s'inspirer du parler net de Yves Michaud.
3 décembre 2010
Dans son point de presse de vendredi, le député-ministre Jean-Marc Fournier était incapable de trouver la traduction anglaise du mot imputabilité. On lui a soufflé le mot anglais.
Cela en dit long sur le sens de l’imputabilité d’un libéral élu grâce au vote ANTI-QUÉBEC.
Parions qu’il n’aurait pas eu de difficulté à traduire le mot soumission.
2 décembre 2010
Vous visez très souvent très juste, M. Y. Parent.
Qu’est-ce que les libéraux ? Une p’tite gang qui bombent le torse parce qu’ils sont élus par les anglos.
Qu’est-ce que les lucides sans cause nationale ? De simples héritiers, princiers, de la Révolution Tranquille, qui croient pouvoir tout compter et tout conter.
La social-démocratie québécoise mérite d’être conservée. Le Québec forme une société originale. Mais si on ne remet jamais en cause les pratiques politiques et économiques, nous finirons par devoir remettre en cause les acquis eux-mêmes.
Les lucides n’ont pas tout faux concernant la social-démocratie. Mais qu’est-ce qu’ils sont cons concernant la question nationale !
1 décembre 2010
@ M. Taillon et Gignac
Mme Marois vient encore de s’engager à tenir une commission d’enquête sur les malversations et trafics d’influence dans l’industrie de la construction si le P.Q. était élu aux élections générales.
Elle respecterait cette promesse avec la même fidélité que Charest avait tenu, lui-même dans l’opposition, celle de Dé-fusionner ce que le P.Q. avait fait dans le merveilleux monde municipal.
« Normalement », une telle enquête déboucherait sur le financement des partis politiques. Les liens sont déjà documentés.
Et sur quel parti, croyez-vous, l’attention serait alors « normalement » le plus attachée ? Ben oui, ben oui…
1 décembre 2010
Si, de son poste de chef de l’opposition, Jean Charest n’était jamais devenu premier ministre, qui se souviendrait de lui aujourd’hui parmi l’électorat ordinaire. Qui se souvient de l’impact politique de Claude Ryan ?
Mme Marois a une longue expérience. Elle est capable de tenir le rôle de P.M détenu par Jean Charest qui a failli. C’est cela la stricte réalité. Cela n’a plus rien à voir avec de savants calculs.
Si demain, et très bientôt s’il n’en tenait qu’à moi, si demain le P.Q. était élu au gouvernement, c’est Mme Marois qui tiendrait le micro. Cela ferait toute la différence pour elle, comme cela aurait fait toute la différence dans le passé pour Claude Ryan.
Jean Charest et tous les libéraux ont un immense déficit de légitimité. Et ce déficit très politique n’est pas posé devant Amir Khadir, ou Deltel, ou Duceppe. Il se pose très légitimement devant Pauline Marois. Et devant personne d’autre.
Qu’on lui donne à elle, simplement, le micro du P.M. ! On verra bien.
Charest doit démissionner. Il est désavoué. N’a plus de légitimité. Il n’a déjà plus le Pouvoir. Il ne lui reste que le micro, mais personne ne l’écoute plus.
C’ta ton tour Pauline !
1 décembre 2010
@ Nestor Turcotte.
J’ai souvent la même opinion que vous. Je crois que nous pouvons nous rappeler tous les deux avec quelle précision René Lévesque, celui des années 60, pouvait s’adresser à son auditoire. Il dialoguait littéralement avec le peuple d’ici.
Les choses ont commencé à se déglinguer avec l’arrivée de l’étapisme. Et de fil en aiguille, René Lévesque a perdu la touche qu’il avait au début et qui lui avait permis de surfer sur les débuts percutants du mouvement indépendantiste. Le discours « national » initial du P.Q., porté par René Lévesque, passait 10 sur 10.
Fallait-il que notre peuple souffle fort, Nestor Turcotte, pour que le P.Q. continue toujours malgré toutes ses dérives.
Les jeunes artistes qui ont fait vidéo ces jours-ci pour réclamer un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des gaz de shistes, n’ont probablement pas été témoins de la précision du langage de René Lévesque durant les années 60. Et pourtant, ils ont la même précision, aujourd’hui la même drive du langage, que René Lévesque avait durant ces années. Tout n’est donc pas perdu puisque le peuple des Tremblay d’Amérique est toujours là, prêt à écouter.
Entre les jeunes du R.R.Q.,par exemple, méchante gang de fidèles, et ces autres jeunes parfois plus jeunes encore qui vont afficher les couleurs du Club de hockey les Canadiens jusque dans les autres villes les jours de match, la différence est moins grande qu’il n’y paraît. Derrière les couleurs des uns et des autres, c’est toujours la couleur de Nous qui transparait. C’est cette « couleur » du langage que portent les artistes. Ceux et celles du vidéo tout particulièrement. Ce discours-là, ce ton si d’ici-maintenant, ce ton est aussi redoutable qu’a pu l’être celui de René Lévesque à une autre époque.
Le ton approprié, le bon ton, celui qui a manqué si longtemps au P.Q. (et qui lui manque encore) les artistes sont capables de le tenir aujourd’hui, le porter très haut, et faire la différence. Ils sont aujourd’hui, plus qu’ hier, oui plus qu’hier, de très grands communicateurs : un peu moins romantiques, mais autrement plus efficaces.
Si ces communicateurs s’y mettaient eux-aussi, demain, la cause indépendantiste pourrait devenir sans aucun doute aussi irrésistible qu’a pu l’être à une autre époque la montée du P.Q. Seraient-ils intéressé(e)s ? Sais pas. Chu pas artiste. Chu pas membre du P.Q. (Comme vous sans doute). Mais je crois que « oui ». J’espère. (Comme vous peut-être). Comme bien avant 80 et 95 !
La fidélité des jeunes n’est pas moins grande que la vôtre ou la mienne. Elle est cependant bien plus radicale. Cette génération est bien plus menacée que la nôtre pouvait l’être à l’époque. Évidemment, je ne crois pas vous l’apprendre.
Cordialement.
28 novembre 2010
Lorsque des familles entières, des paroisses entières, s’en sont allées vivre en Nouvelle Angleterre, les seules élites « québécoises » qui les ont suivi, ce furent les élites religieuses. De nouvelles élites sont apparues ensuite dans cette diaspora.
On a peine à imaginer aujourd’hui la fidélité de ces canadiens-français. On a surtout bien plus de peine encore à imaginer le désarroi de ces femmes et de ces hommes, accompagnés de leurs enfants, s’élançant hors du pays des ancêtres, la vie en Québec étant devenue si difficile pour les Tremblay d’Amérique.
Il devait être clair pour eux qu’il n’y aurait pas là-bas de comités d’accueil, ni de services d’intégration…
28 novembre 2010
D’un point de vue légal et constitutionnel, rien n’empêcherait un gouvernement québécois, fort de sa majorité parlementaire, de rallier la « constitution de 82 ».C’est seulement le prix politique à payer qui empêche ENCORE un gouvernement québécois de signer et rallier le rapatriement de 82.
Le temps qui passe pourrait emmener une toute autre conjoncture, et celle-là pourrait Nous être défavorable…si Nous n’arrivons jamais à proclamer la souveraineté de notre État.
Et ce n’est pas seulement une question de majorité-minorité de l’électorat qui est en cause. Il est reconnu que l’électorat anglo du Québec—c’est l’électorat le plus trudeauiste de tout le Canada-- n’aurait aucune réticence à rallier 82.Pour qu’un gouvernement québécois entreprenne de se rallier, il lui faudrait une volonté positive très clairement exprimée par la majorité franco, le Québec étant reconnu de fait (mais non de jure) comme le fiduciaire moral du Canada-français.
Les canadiens-français ne sont jamais bien loin de Nous. Ils sont en Nous, nous les québécois. Les indépendantistes qui l’ont fait ont toujours eu tort de les renier.
27 novembre 2010
Charest avait de nombreux alliés.Dumont,pour n'en nommer qu'un.Tous partis.Même la F.T.Q. maintenant.
Charest est désormais dans un"splendide isolement".Ne pourrait-on pas concéder du mérite à Pauline ?
27 novembre 2010
Wake up wake up Denis Julien. Ne vous excusez pas. Le trou de cul libéral de la candidate Dionne devait être remis à sa place. Ce n’est plus vrai que les libéraux peuvent nous cracher dans la bouche.
On ne va plus se faire intimider par une gang de ouaouarons !
Merci plutôt.
26 novembre 2010
J’aime vos textes M. Kemp. Je crois être à gauche aussi.
Je crois que vous prêtez à l’État des vertus qu’il n’a pas. Prenez, par exemple, tout le réseau des C.P.E. Fallait-il étatiser le gardiennage des enfants sous le prétexte que les C.P.E. ont un « projet éducatif », fallait-il transformer ceux et celles, surtout celles, qui pourvoyaient aux besoins des enfants en quasi-fonctionnaires ?
Que pouvait-il bien résulter, ET QUI A RÉSULTÉ, de cette indéniable amélioration ? Des conventions collectives.
Peu de gens le moindrement éclairés contestent les vertus de la syndicalisation et des conventions collectives. Mais êtes-vous si certain que les besoins originaux—des parents et des enfants—sont en tête de liste des pratiques quotidiennes des C.P.E.?
Qu’en est-il de l’urgence dans la Santé concernant les besoins des usagers ? Ce n’est pas la gratuité qui guérit.
C’est bien l’État ici qui s’adonne encore à la vente des vins et spiritueux. C’est bien l’État d’ici qui s’adonne maintenant au jeu, et récemment au jeu en ligne.
Et vous parlez d’étatiser le capitalisme ? La réalité serait plutôt que le capitalisme réussit aussi bien, ou aussi mal, que l’étatisme.
Et si la Gauche, la gauche-citoyenne en particulier, cessait de vouloir protéger partout et à tous propos les citoyens comme s’ils étaient des enfants ? Elle commencerait alors à être efficace, et ne traînerait pas à moins de 10% de l’électorat depuis 50 ans !
Personne ne suit Marcel Haché. Soyez le premier!
