Un pur exercice de salissage. Un amalgame caricatural grossier !
8 juin 2017
Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage
L'auteur a été avocat, chroniqueur, directeur de l'École du Barreau, cadre universitaire, administrateur d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux et administrateur de fon...
L'auteur a été avocat, chroniqueur, directeur de l'École du Barreau, cadre universitaire, administrateur d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux et administrateur de fondation.
Hausse des droits de scolarité
Hausse des droits de scolarité
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Un autre épisode où il est question du code civil du Québec
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Ce n’est pas un chef que nous cherchons, c’est un pays que nous voulons!
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Un syllogisme d'André Pratte?
8 juin 2017
Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage
21 janvier 2017
Bonjour Me Néron,
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Voici ce que j’écrivais dans ma chronique du 11 février 2010, propos que j’ai repris dans plusieurs chroniques par la suite.
"À moins d’être totalement aveugle, comment ne pas constater que, depuis 1982, plus aucun pacte ne lie le Québec au Canada, le pacte constitutionnel de 1867 ayant été rompu par tous ses autres signataires, alors que nous n’avons pas signé celui de 1982 ?
Ni cette constitution, ni la charte qui l’accompagne ne s’imposent donc légitimement au Québec, même si elles s’imposent légalement à l’entité juridique qui s’appelle le Canada et à ses 9 provinces signataires. C’est par défaut que cette constitution s’applique légalement au Québec, même si rien ne l’oblige légitimement à l’accepter.
N’importe quel gouvernement du Québec, fût-il fédéraliste, pourrait, dès aujourd’hui, proclamer unilatéralement sa propre constitution, ses propres juridictions, récupérant celles qu’il souhaite recouvrer du fédéral, sans que les autres provinces du Canada et le gouvernement fédéral ne puissent faire légalement quoi que ce soit. En rompant le pacte constitutionnel de 1867, ils ont libéré le Québec de la règle de l’unanimité qui existait depuis 1867. Ils l’ont autorisé à agir unilatéralement, son droit de véto devenant, dans les circonstances, obsolète et sans objet puisque le Québec pourrait dorénavant agir constitutionnellement sans l’accord des autres provinces.
Parce qu’il n’y a plus de règle qui s’impose légitimement au Québec, il peut sortir unilatéralement du Canada sans que qui que ce soit ne puisse légalement y faire obstacle.
Lorsque Pierre Trudeau, avec l’aide de son mercenaire Jean Chrétien, a coulé les accords du Lac Meech en 1990, il nous a préservés du pire geste que le Québec aurait pu commettre à l’époque : renoncer pour toujours à son indépendance en intégrant le giron du Canada et en se soumettant d’emblée à sa nouvelle formule d’amendement qui l’aurait irrémédiablement paralysé.
***
Subsidiairement, si, en 1980, le Québec s’est volontairement soumis à un processus référendaire avant de proclamer son indépendance, en 1995, il n’avait nullement besoin de le faire. Parce que le reste du Canada s’est imposé une nouvelle constitution en 1982, sans la soumettre au vote de la population, cette éventualité ayant été clairement écartée par le clan des neuf autres provinces lors de la Nuit des longs couteaux, alors que le Québec l’avait proposé en accord avec le gouvernement fédéral, réciproquement, le Québec n’a plus aucune obligation de soumettre cette question au vote des Québécois.
Depuis 1982, le Québec peut agir unilatéralement, sans que le Canada ne puisse légalement faire quoi que ce soit pour l’en empêcher, ayant lui-même, clairement et sans équivoque, choisi d’agir sans le Québec et sans le vote de la population canadienne. Comment pourraient-ils aujourd’hui reprocher au Québec d’agir sans l’approbation du reste du Canada et sans référendum populaire si l’Assemblée Nationale adoptait unilatéralement sa propre constitution ou proclamait l’indépendance du Québec ? "
Cordialement,
Louis Lapointe
18 décembre 2016
Dans une chronique du 3 juillet 2008, j'attirais l'attention des lecteurs de Vigile sur le fait que le CUSM avait été favorisé de 250 millions$ par la Fondation canadienne de l'innovation sous prétexte qu'il était mieux géré. Nous avons appris quelques années plus tard que le CUSM avait été l'objet d'une fraude monumentale de 25 millions$ de la part des membres de son administration, dont son directeur Arthur Porter, ami intime de notre premier ministre Philippe Couillard. Mieux géré le CUSM?
"(...) on apprend que le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), est mieux géré que le CHUM et que pour cette raison, il a eu droit à la subvention de 250 millions accordée par la Fondation canadienne pour l’innovation alors que cette subvention a été refusée au CHUM. (...)
Nous savons tous que les fondations des hôpitaux et des universités anglophones récoltent beaucoup plus d’argent pour la recherche que les établissements francophones du même genre parce que les communautés qui fréquentent les établissements anglophones sont beaucoup plus riches que la clientèle francophone des hôpitaux de l’est de Montréal et du reste du Québec. Qui dit riche clientèle, dit riches donateurs.
L’argent que récoltent ces fondations de recherche sert de bras de levier pour aller chercher des subventions encore plus grosses provenant de fonds publics. Qu’on le veuille ou non, l’argent demeurera toujours le nerf de la guerre et comme il y a beaucoup moins de riches magnats francophones qu’anglophones pour supporter les bonnes œuvres des établissements de recherche francophones, nous ne pourrons donc jamais profiter de ce genre d’avantages que procure l’aide de riches donateurs pour supporter nos recherches. On parle ici de centaines de millions de dollars."
Un sujet que j'ai repris dans Quelle crise des universités? un article publié dans la Revue de l'Action nationale du 5 octobre 2008.
"(...)Ne nous le cachons pas, le véritable enjeu de l’actuel débat sur la crise des universités n’est pas la gouvernance ou la hausse des droits de scolarité des étudiants, mais bien le partage des sommes disponibles pour leur financement. Si ces sommes sont considérables et proviennent dans une grande proportion de fonds publics, leur partage pourrait varier en fonction de l’ajout de nouveaux paramètres, comme la prise en considération des capitaux privés versés aux universités via leurs fondations universitaires. Aussi longtemps que les sommes versées à ces fondations échapperont aux règles de partage budgétaire des universités et que les fonds publics peineront à accroître comme c’est le cas présentement, ce seront de plus en plus les sommes provenant des donateurs privés qui feront la différence entre la richesse et la pauvreté des universités, entre le financement global des universités anglophones et celui des universités francophones.
Lorsque l’on sait que l’argent récolté par ces fondations de recherche sert aussi de bras de levier pour aller chercher les plus importantes subventions versées par le gouvernement fédéral, il y a de sérieuses raisons d’être préoccupé par le sort qui attend les universités francophones. On parle ici de centaines de millions de dollars consacrer à la recherche et à l’allocation de nouveaux équipements et bâtiments qui sont laissés au bon vouloir des universités et de leurs généreux donateurs et qui échappent totalement aux politiques du gouvernement du Québec. Une situation inéquitable pour les universités francophones qui ne peuvent pas compter sur les plus riches donateurs de la société et une source d’incohérence dans l’établissement des priorités québécoises en matière de recherche et de développement. À long terme, on se demande donc si dans quelques années il sera encore possible de faire de la recherche de pointe dans les universités francophones tout en y attirant les meilleurs chercheurs, tant la situation actuelle est préoccupante.(...)"
Le 20 février 2013 dans une chronique j'évoquais le problème McGill qui était à la source du printemps érable.
"Tous les analystes le moindrement perspicaces auront compris que l’université McGill est un réel problème pour le réseau universitaire.
Si McGill ne jetait pas l’argent des Québécois par les fenêtres en formant des diplômés qui ne rembourseront jamais leurs dettes à la société québécoise, il ne serait jamais venu à l’idée du gouvernement d’augmenter les droits de scolarité des étudiants de toutes les universités de façon aussi dramatique.
McGill est le maillon faible du réseau universitaire québécois parce que, contrairement aux autres universités, elle ne fait pas ses frais. Une proportion importante de ses diplômés paieront leurs impôts dans une autre juridiction.
Tant que le gouvernement du Québec ne redressera pas la barre, l’université McGill demeurera un gouffre financier sans fin pour le Québec.
Comme on ne peut pas couper les vivres de la plus réputée des universités du Québec, le gouvernement du Québec a décidé de demander à toutes les universités du réseau universitaire de s’adapter au modèle d’affaires de l’université McGill.
En augmentant les droits de scolarité de tous les étudiants, on augmente également ceux des étudiants de l’université McGill qui quitteront le Québec au terme de leurs études, la fiscalité n’étant pas la solution au problème que constitue l’université McGill."(...)
10 décembre 2016
Grâce aux profits réalisés à la suite de la privatisation de la division recherche de l'Institut Armand-Frappier, une constituante du réseau de l'UQ, le Dr Francesco Bellini a fait en 2002 un don de 10 millions de dollars à l'Université Mc Gill pour la création d'un pavillon des sciences de la vie qui sera érigé au coût de 57 millions de dollars.
Pour en savoir plus sur le Dr Bellini, lire ces deux chroniques de Léo-Paul Lauzon:
1- http://www.journaldemontreal.com/2016/10/05/la-fin-du-vol-du-siecle-au-quebec-iaf-biochem-pharma-premiere-partie
2- http://www.journaldemontreal.com/2016/10/14/privatisation-de-liaf-et-lenrichissement-dun-opportuniste--francesco-bellini-deuxieme-partie
3 décembre 2016
La religion catholique, la langue française et le code civil...
15 octobre 2016
Bonjour M. Otis, vous me faites dire ce que je n'ai pas écrit. Je vous invite à lire La meilleure façon de donner au suivant. Peut-être me suis-je mal exprimé.
"Tout bon parent sait d’expérience que pour devenir un bon étudiant, il faut étudier. De la même façon, pour être un bon nageur, il faut nager. Un musicien qui ne ferait pas chaque jour ses gammes ne sera probablement jamais le bon musicien qu’il voudrait devenir.
Dans cet esprit, un parent intelligent souhaitera toujours que son enfant consacre davantage de temps à ses études qu’à un emploi.
Étonnamment, pas plus que les ministres du Gouvernement, les recteurs n’ont encore compris cela.
Bizarrement, ils ne demandent pas aux étudiants de consacrer plus de temps à leurs études pour qu’ils deviennent de meilleurs étudiants. Ils ne leur demandent pas non plus d’étudier et d’explorer le monde pour devenir des étudiants curieux. Ils ne leur proposent pas de leur donner plus de temps. Ils leur demandent honteusement de l’argent, juste plus d’argent.
Comment a-t-on pu confier nos universités à des gens qui ne sont pas assez intelligents pour comprendre qu’on ne les paie pas pour qu’ils incitent nos enfants à travailler au dépanneur du coin de la rue, mais à étudier ? Sinon, à quoi servent tous ces impôts que nous déboursons chaque année ?
Peut-on sérieusement croire un seul instant qu’un parent fortuné et intelligent pourrait demander à ses enfants de consacrer 20 ou 30 heures par semaine à vendre des chaussures ou des vêtements alors qu’ils pourraient consacrer toutes ces heures à leurs études ?
Voilà pourquoi, dans plusieurs universités du Québec, les enfants des professeurs d’université ne paient pas de droits de scolarité. Pourquoi tous les enfants du Québec n’auraient pas cette même chance ?
Lorsqu’on veut que nos enfants lisent, on ne leur demande pas d’aller gagner de l’argent pour s’acheter des livres, on met à leur disposition, à la maison et dans les écoles, les meilleurs livres et on les encourage à les lire.
Pourquoi les recteurs demandent-ils à nos enfants de consacrer tout ce précieux temps à faire d’autres choses que leur métier d’étudiants, alors que leur devoir est de les encadrer le mieux possible pour qu’ils réussissent leurs études ?"
4 octobre 2016
Seuls les partisans de Paul St-Pierre Plamondon ne voteront pas de façon stratégique à compter du deuxième tour. Dans tous les autres cas, le vote déterminant risque d’être celui du troisième tour. Voyons pourquoi.
Imaginez que vous êtes un partisan d’Alexandre Cloutier et que vous ne voulez pas que votre vote aille à Lisée. Au deuxième tour vous devez donc voter pour un candidat qui n’a aucune chance de battre votre candidat afin de minimiser les risques. Au deuxième tour vous votez donc pour Paul St-Pierre Plamondon qui perdra au 1er tour et au troisième vous votez pour Martine Ouellet qui risque d’être éliminée dès le deuxième tour.
Suivant la même logique, si vous êtes un partisan de Lisée, vous votez pour St-Pierre Plamondon au deuxième tour et Ouellet au troisième.
Si vous êtes un partisan de Martine Ouellet, vous aussi vous votez pour St-Pierre Plamondon au deuxième tour et là arrive la minute de vérité, vous devez choisir entre Lisée et Cloutier au troisième tour.
Donc, sauf dans le cas des partisans de St-Pierre Plamondon, si tout le monde vote stratégique, le vote important risque de devenir celui du troisième tour. Lisée ou Cloutier.
21 mars 2016
Bonjour Huguette,
S'il y a eu interrogatoires, ce que rien ne confirme, ces interrogatoires n'ont toutefois aucune valeur de preuve.
14 mars 2015
Merci M. Bourassa,
Dans ses deux dernières chroniques, Jacques Lanctôt nous propose une longue liste de morts suspectes de personnes qui en savaient trop.
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/jacqueslanctot/archives/2015/03/20150306-113752.html
http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/jacqueslanctot/archives/2015/03/20150313-103837.html
À lire également, la dernière chronique de Manon Cornellier
http://www.ledevoir.com/politique/canada/434435/une-vraie-menace
L.L.
22 février 2015
M. Bélisle,
« Honi soit qui mal y pense ». Ce proverbe que vous citez vous va comme un gant, M. Bélisle.
L.L.
13 février 2015
M. Bourassa,
Dans une chronique du 15 février 2012, j’exprimais exactement les mêmes craintes que vous au sujet du projet de loi C-30 faussement appelé Loi sur la protection des enfants contre les cyberprédateurs
«Séparatistes» sous surveillance policière
Dans le Devoir de ce matin, Ed Broadbent et Roy Romanow énoncent les risques de C-51, un projet qui va encore plus loin que C-30 :
16 mars 2014
Bonjour M. Lachaîne,
Je ne comprends pas votre commentaire. J'ai écrit dans mon billet que cette fois-ci j'allais voter pour l'Option nationale parce que je ne pouvais pas voter PQ, un parti indépendantiste. Pourquoi je voterais pour pire que Fatima Houda-Pépin, le Dr Barrette, alors que je refuse de voter pour FHP?
Bonne journée,
Louis Lapointe