Lettre ouverte à Monsieur François Legault, Premier Ministre du Québec
10 septembre 2024
Quand François Legault, Premier Ministre du Québec, avait présenté Christine Fréchette comme la nouvelle Ministre de l’Énergie, de l’Innovation et de l’Économie, il devait reprendre le flambeau de sa politique nationaliste face à ceux voulant faire d’Hydro-Québec un monopole privé, tel que dénoncé(1) par celui qui expose présentement ces informations ici-bas afin de faire voir pourquoi François Legault avait demander la démission du ministre Fitzgibbon, autre << fédéraliste >> infiltré dans le Pouvoir économico-financier et industriel de l’État Québécois :
L’arrivée, jeudi, des ministres Christine Fréchette et Jean-François Roberge dans leurs nouvelles fonctions permet au premier ministre, François Legault, d’imprégner les ministères de l’Énergie, de l’Innovation et de l’Économie et de l’Immigration de sa vision nationaliste.
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Tensions avec Hydro
Ce remaniement ministériel met fin à une tension entre l’ex-ministre Fitzgibbon et Hydro-Québec. L’élu souhaitait ouvrir davantage la porte au privé dans sa réforme. Il espérait par exemple répondre à la demande pour la décarbonation par le biais de la production et la vente privée d’électricité. Le ministre y voyait aussi un moyen d’alléger la tâche d’Hydro-Québec dans la transition énergétique, observe une source du milieu économique.
Selon nos informations, sa vision s’est heurtée à celle du grand patron d’Hydro-Québec et, par ricochet, à celle du premier ministre. Interrogé jeudi sur sa façon de voir les choses, M. Legault s’en est remis à la position historique du Québec et de sa société d’État. « René Lévesque et Hydro-Québec, depuis longtemps — longtemps —, accepte les projets privés qui sont pour une entreprise, comme Rio Tinto au Saguenay, donc ce que je comprends, c’est qu’on s’en tient à ça », a-t-il déclaré.
M. Fitzgibbon avait déjà exprimé il y a près d’un an son désir de quitter la politique après l’étude de son projet de loi sur l’énergie, toujours selon nos informations. Le programme législatif lui a finalement permis de déposer son projet législatif en juin seulement. Le texte, tel que présenté, ouvre la porte au privé de manière limitée : pour la production et la distribution à un client sur un « terrain adjacent », par exemple, ou par l’arrivée de plus gros projets de centrales hydroélectriques privées.
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Passages extraits de :
Fréchette et Roberge comme cautions nationalistes à l’Énergie et à l’Immigration
De plus, les désaccords surgis maintenant (sic) entre le ministre démissionnaire Michael Sabia, autre << fédéraliste >>(2) et PDG d’Hydro-Québec, ayant été démasqué par le professeur Pierre-Olivier Pineau(2), une fois que François Legault a montré avec son << coup >> d’autorité politique nationaliste concernant la démission de Fitzgibbon, provoquera la démission de cet autre fédéraliste cité :
En présentant le mémoire de la société d'État en commission parlementaire, en matinée, M. Sabia s'est permis de décocher quelques flèches en direction de l'ex-député de Terrebonne, qui a quitté ses fonctions ministérielles et législatives la semaine dernière à la demande de François Legault.
Selon lui, M. Fitzgibbon a << peut-être >> réservé trop de blocs de puissance aux sociétés étrangères, et ce, au détriment des entreprises québécoises.
<< Honnêtement, cartes sur table, je pense que, dans l'allocation des mégawatts, jusqu'à date, […] la réponse [n'a pas été] suffisamment importante [pour accéder aux] demandes >>, a-t-il déclaré, faisant référence aux industries << d'ici >>.
<< Je pense qu'il faut rebalancer des choses >>, a poursuivi M. Sabia, soulignant que la << quantité d'énergie propre >> qui sera produite par la société d'État dans les prochaines années << pourrait ouvrir sérieusement des décennies de prospérité pour les jeunes Québécois >>.
Pour davantage d’information, veuillez consulter :
Attribution d’électricité aux industries : Sabia critique les choix de Fitzgibbon
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2103337/michael-sabia-pierre-fitzgibbon-critiques-electricite
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JLPM
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1-2. Pourquoi la privatisation d’Hydro-Québec est une ingénierie politico-économico-financière de ruine collective