Ce n'est pas gai la pagaille
14 octobre 2011
Le changement de statut de province à souveraineté suppose qu'un État se dresse contre un autre; et si le rapport de force est favorable il rend effectif la décision du changement de statut.
Or le Québec n'a jamais été dans un rapport de force favorable pour changer de statut. Le mouvement a vécu dans l'illusion qu'un choix majoritaire démocratique menait automatiquement à la souveraineté. Cette illusion s'est éteinte graduellement suite à la réaction de l'État canadien démontrant clairement qu'il n'entendait pas jouer le jeux démocratique. Suite à 1995,On a frapper le mur de la realpolitik.
La population a déplogué le Moulin aux illusions, le 2 mai et le dernier sondage le reconfirme (ni souverainiste ni fédéraliste). Et nous force à ramener le projet dans le champs du réel. Retour à l'État national, le déterminant de la politique, afin de bâtir le rapport de force.
État national présentement pillé et plomber pour la suite de s choses (les fédéralistes affairistes savent que l'enjeu c'est l'État, nous on pense que se sont des idées: idéaliste du Grand soir). D'où l'urgence d'en reprendre le contrôle. Ensuite le refonder pour créer une dynamique qui vise la rupture.
La politique est une dynamique qui naît de l'antagonisme (défense des intérêts) et ne désigne que l'intensité des unités en présence.
Notre intérêts est de reprendre le contrôle de nos actifs collectifs (la souveraineté est dans l'Ile Anticosti: 40 milliards de barils de pétrole) ; et cela suppose un rapport de force avec de puissant réseaux d'intérêt privés qui squattent notre État à leurs profits et au détriment du bien publique. Cette lutte a débuté, et va s'accentué dans le mois qui vient sur un enjeu précis: Le vol de nos ressources .Voilà où il faut s'investir, comme patriote, dans l'immédiat.
JCPomerleau