Ce que révèle ma rencontre avec François Rebello.
26 janvier 2012
La vrai nature du CAQ :
http://voir.ca/julien-mcevoy/2012/01/25/%C2%ABvous-etes-pas-tannes-de-mourir-bande-de-caves%C2%BB/#comment-3
JCPomerleau
VIDÉO
L'incapacité des souverainistes à saisir les forces historiques en jeu sur la question du nationalisme
Analyse du sommet de l’OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet 2023
À l’occasion de la Journée nationale des patriotes
L’Histoire à l’endroit
La solution finale, du rapport Durham au projet Initiative du siècle
26 janvier 2012
La vrai nature du CAQ :
http://voir.ca/julien-mcevoy/2012/01/25/%C2%ABvous-etes-pas-tannes-de-mourir-bande-de-caves%C2%BB/#comment-3
JCPomerleau
22 janvier 2012
Les manoeuvres de la médiacratie fédéraliste étaient prévisibles.
Après M.Duceppe se sera au tour de Mme Marois.
J'en parlait, ici il y a 2 semaines:
http://www.vigile.net/Parti-Quebecois-la-vulnerabilite
Faut sortir de notre mentalité de scouts . Les affairistes ne reculeront devant rien pour garder le contrôle sur notre État.
JCPomerleau
21 janvier 2012
Changement de paradigme et l'arrivée de Daniel Breton
Nous sommes présentement dans une phase critique d'un difficile changement de paradigme : Fini l'illusion qu'il suffit de faire un référendum gagnant pour avoir un pays. La réaction du gouvernement canadien suite à 1995 fut très clair à cet effet, il n'allait pas reconnaitre la victoire du OUI. Et le Québec n'était pas dans un rapport de force favorable pour rendre effective sa décision.
J'ai écris 2 textes sur le thème du difficile changement de paradigme.
Premier texte, 4 novembre 2010
"La réaction de l’État canadien qui a suivi, a démontré qu’il n’allait pas reconnaître la victoire du OUI. Le Québec n’ayant pas la capacité de rendre effective cette décision, cette démarche était en fait illusoire. Ce qui nous amène à un constat : le changement de statut d’un État (vers la souveraineté) ne résulte pas d’un souhait aussi démocratique soit-il mais, bien d’un rapport de force favorable. Depuis 1995, nous avons frappé ce mur de la Realpolitik. La population en a pris acte (c’est particulièrement clair suite au décrochage du 2 mai). Le Parti Québécois a été forcé à un changement de paradigme pour s’ajuster à cette réalité : le Plan Marois, qui fait de l’État le déterminant pour bâtir le nécessaire rapport de force. Seul demeure un groupe qui s’accroche à l’illusion qu’il suffit d’un vote majoritaire pour que cela mène automatiquement à la souveraineté, sans égard aux forces qui s’y opposent."
(...)
Deux constats :
(...)
UN : Le changement de statut qui mène à la souveraineté résultera d’un rapport de force favorable entre l’État du Québec et l’État canadien. Il faut donc bâtir ce rapport de force.
DEUX : Le déterminant de la politique c’est l’État. C’est donc les assises de l’État du Québec qu’il faut consolider pour en augmenter le potentiel afin de le placer dans un rapport de force favorable avec l’État canadien.
(...)
http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
....
Donc la souveraineté ne résulte pas d'un souhait, ni de la volonté démocratique (majoritaire). Mais bien de la capacité d'un État de bâtir un rapport de force favorable pour rendre effective sa décision. Notre État est donc le vecteur du projet souverainiste ; celui que l'on pille actuellement et qu'on voudrait laisser dans les mains des affairistes un autre mandat. Le temps de plomber définitivement le vecteur du projet souverainiste.
Le Plan de gouvernance souverainiste découle donc de ces constats. Mais il y a le plan et la direction politique du plan, qu'il convient de pas confondre.
Deuxième texte, 13 août 2011
" C’est qu’il y a le plan et la direction politique du plan.
La condition première pour rendre ce plan crédible comme stratégie d’État, c’est qu’il soit assumé avec carrure par la direction politique. Et c’est là que, de toute évidence, se pose le problème actuellement avec la Parti Québécois. Cette carrure, on l’a cherchée et il tarde qu’elle se manifeste, alors même que nous sommes inscrits dans une tendance structurelle lourde qui mène la Nation à la ’’folklorisation’’ et la ’’louisianisation’’.
(...)
Pour mettre fin au pillage et saccage de l’État, madame Marois doit former une petite équipe pour défendre l’intérêt national, aussi déterminée que celle de l’Équipe du tonnerre de la Révolution tranquille. Rappelons-nous que cette équipe avait convaincu Lesage de nationaliser l’électricité et faire de la Caisse de Dépôt et Placement, une caisse publique. Deux mesures auxquelles il était opposé au départ. Madame connaît le joueur clé de cette équipe (elle sait de qui je parle), lequel a la vision et la détermination pour que l’on redevienne maître de nos ressources ; elle n’a qu’à lui ouvrir la porte, lui donner carte blanche et la « game » commence. Il donnerait au parti, à lui seul, une carrure et une crédibilité susceptibles de changer la dynamique politique (je pèse mes mots).
(...)
http://www.vigile.net/Une-Nation-face-a-son-destin
.....
C'est ici qu'arrive Daniel Breton, lequel propose de recréer une version moderne de l'Équipe du tonnerre afin de conduire la Révolution tranquille phase 2 dans le but de bâtir le nécessaire rapport de force favorable.
Cette stratégie soulève 2 questions :
Daniel Breton t il la vision, l'expertise, la détermination et l'intégrité pour remplir ce qu'il estime être la mission de sa vie. (Pour avoir croisé Daniel Breton dans de nombreuse manifestations pour, entre autre, dénoncer le vol de nos ressources. Et suivis son parcours. J'ai donc eu l'occasion de prendre la mesure de l'homme.) La réponse à toutes ses questions est : OUI.
Une deuxième Révolution tranquille peut elle créer une dynamique suffisante pour mener à la rupture ? Oui si elle est bien menée. Une chose est certaine, c'est la seule stratégie réaliste qui y mène. À moins d'être encore enfermer dans le cadre du premier paradigme: Il suffit de convaincre une majorité, de compter des bouts de papiers pour avoir un État souverain. Et d'ignorer l'urgence de reprendre notre État en main.
La première Révolution tranquille et son incidence sur la cause souverainiste :
(...)
" (elle) a créé une dynamique qui a transformé la plupart des acteurs politique qui l’ont amorcé, de fédéralistes à souverainistes ; ce qui a donné naissance à un mouvement souverainiste de masse. De plus elle a transformé l’identité d’un peuple : de canadien-français à québécois (en adéquation avec le territoire de l’État). C’est aussi à cette époque que le terme d’État du Québec apparaît clairement dans le discours politique. René Lévesque, dans son rapport de force avec les "trusts" anglo-saxons qui s’opposaient à la nationalisation de l’Hydro, a fait ce constat : (comme levier) "Nous n’avions que notre État ". Il avait compris que "Seul l’État agit avec envergure" (J.R.M. Sauvé)."
....
Daniel Breton, capitaine de l'Équipe du tonnerre, j'espère y revenir...
JCPomerleau
20 janvier 2012
Tiré du site officiel du Parti Québécois:
Qu'est-ce que l'indépendance énergétique?
Les combustibles fossiles comptent pour 51 % de la consommation totale d'énergie au Québec, surtout en raison de l'automobile, du camionnage et du chauffage. En 2008, le Québec a importé pour plus de 18 milliards $ de pétrole brut et de mazout, ce qui représente plus de 20 % de la valeur de toutes les importations de l'année. La deuxième marchandise la plus importée au Québec a aussi un lien direct avec le pétrole. Les véhicules et pièces automobiles représentaient en 2008 plus de 1,4 milliard $ d'importations. Cela coûte cher à l’État québécois.
L'indépendance énergétique d’un pays, c'est sa capacité à développer lui-même les moyens nécessaires à la satisfaction de ses besoins en énergie. Il faut développer nos ressources naturelles, le savoir et la créativité. Nous devons ultimement viser l’autosuffisance!
http://pq.org/actualite/videos/daniel_breton_sadresse_aux_militants_pequistes_redevenons_maitres_chez_nous
...
J'ajoute,
Pour avoir la maîtrise de notre politique énergétique, il faut:
UN Reprendre le contrôle de nos ressources, volés par les libéraux. Un des rares qui a le courage d'en parler en ces termes et prendre de front les réseaux d'argent liés au gouvernement, c'est Daniel Breton
DEUX L'exploité en respectant des pratiques sécuritaire pour l'environnement. Et, sous réserve de l'acceptabilité sociale.
Bref, rien à voir avec la conclusion que l'indépendance énergétique, veut dire aucune exploitation de nos ressources (Pétrolière et gazière).
JCPomerleau
13 janvier 2012
J'attire votre attention sur ceci:
jeudi 12 janvier 2012
L’assassinat du président Habyarimana : entre certitudes, interrogations et « enfumage »
(...)
Revenons-en donc aux seuls faits.
Le 6 avril 1994 vers 20h 30, alors qu’il allait atterrir à Kigali, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana fut abattu par deux missiles portables SAM 16 dont les numéros de série étaient respectivement 04-87-04814 et 04-87-04835 ; or, comme cela a été établi devant le TPIR, l’armée rwandaise ne disposait pas de tels missiles.
La traçabilité de ces engins a été reconstituée : fabriqués en URSS, ils faisaient partie d’un lot de 40 missiles SA 16 IGLA livrés à l’armée ougandaise quelques années auparavant. Pour mémoire, Paul Kagamé et ses principaux adjoints étaient officiers supérieurs dans l’armée ougandaise avant la guerre civile rwandaise.
(...)
http://bernardlugan.blogspot.com/2012/01/lassassinat-du-president-habyarimana.html
...
JCPomerleau
13 janvier 2012
M Philpot,
J'attire votre attention sur ceci:
jeudi 12 janvier 2012
L’assassinat du président Habyarimana : entre certitudes, interrogations et « enfumage »
(...)
Revenons-en donc aux seuls faits.
Le 6 avril 1994 vers 20h 30, alors qu’il allait atterrir à Kigali, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana fut abattu par deux missiles portables SAM 16 dont les numéros de série étaient respectivement 04-87-04814 et 04-87-04835 ; or, comme cela a été établi devant le TPIR, l’armée rwandaise ne disposait pas de tels missiles.
La traçabilité de ces engins a été reconstituée : fabriqués en URSS, ils faisaient partie d’un lot de 40 missiles SA 16 IGLA livrés à l’armée ougandaise quelques années auparavant. Pour mémoire, Paul Kagamé et ses principaux adjoints étaient officiers supérieurs dans l’armée ougandaise avant la guerre civile rwandaise.
(...)
http://bernardlugan.blogspot.com/2012/01/lassassinat-du-president-habyarimana.html
...
JCPomerleau
12 janvier 2012
La première chose à comprendre c'est que les souhaits des uns et des autres n'auront aucun incidences politiques à moins de se transposer en acte d'État, celui du Québec.
La proposition d'invalider la Constitution canadienne n'a de sens que si on lui oppose une autre constitution, celle de l'État du Québec. Et non des récriminations.
C'est le principe d'équivalence en matière de doctrine d'État. C'est ce principe qu M Joseph Facal a invoqué lors de l'adoption de la Loi 99 en réponse à la Loi C-20 :
(..)
C’est exactement au nom de ce principe d’équivalence que l’ex-ministre Joseph Facal a justifié l’adoption de Loi 99 pour contrer la Loi C 20 :
"À une loi, il était préférable de répondre par une loi. Pourquoi ? Parce que si les choses restent telles qu’elles sont, il va y avoir, un jour, nécessité d’un arbitrage. Pour se gouverner, les citoyennes et les citoyens devront savoir quelles normes auront préséance, lesquelles seront applicables. À ce moment-là, il sera important, voire essentiel, que ces normes aient, au départ, un statut comparable. Une déclaration de l’Assemblée nationale, fut-elle solennelle ou autre, ne pourrait offrir à ce chapitre le même poids qu’une loi."
http://www.saic.gouv.qc.ca/centre_d..
...
Par la Loi 99 le Québec se reconnait comme État de jure pour la première fois de son histoire. Et affirme que seul le peuple du Québec est souverain dans ses choix sur son destin politique.
Au nom du même principe d'équivalence le Québec doit se doter d'une constitution d'État. Pas le lendemain du Grand Soir , mais dès la prise du pouvoir. la suite :
http://www.vigile.net/La-necessaire-doctrine-d-Etat
JCPomerleau
9 janvier 2012
Notre projet suppose le changement de statut d'un État, celui du Québec, de province à État souverain. Alors le seul langage qui soit clair à cet égard est celui langage statutaire (géopolitique).
L'indépendance désigne le moment de rupture du cadre constitutionnel.
La souveraineté, désigne le statut (permanent) de l'État, reconnu par d'autre État.
Bref, indépendance et souveraineté, c'est la même chose.
Dans le contexte du débat au Québec, l'indépendance désigne plus l'intensité d'une conviction, parfois aveuglante.
Le Bloc aurait été bien avisé de former ses candidats sur ce qu'est une doctrine d'État. Car l'enjeu n'est il pas de changer le statut de notre État. Comment peut on y parvenir sans connaitre la nature de la bête.
JCPomerleau
9 janvier 2012
Voici les raisons probables de cette levé de bouclier de la médiacratie du Bloc Amérique-Occident (BAO):
Le veto de la Russie au Conseil de sécurité sur la Syrie.
Et la création de l'Union Eurasiatique, excluant le dollar US de la zone. Au même moment ou se crée une autre zone l'Union asiatique qui écarte le dollar US (entente signée entre la Chine et le Japon à cet effet ).
http://intelwars.com/2011/12/30/new-asian-union-means-the-fall-of-the-dollar/
http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Union-Eurasiatique-projections-et-potentialite-d-un-nouveau-pole-geopolitique-9743.html
Ces pôles géo-économique remettent en cause le statut de monnaie de réserve du dollar ; ce qui permet au États Unies d'en imprimer à volonté. Bref un casus belli majeur.
JCPomerleau
9 janvier 2012
Lors de la réunion du NMQ du 21 Août 2011, Daniel Breton a accusé les libéraux de VOL de nos ressources. Il dénonce la corruption du PLQ.Il a proposé un pacte entre les partis pour que l'on reprenne le contrôle de notre État, préalable à une marche vers l'indépendance.
Voici le vidéo de son allocution :
http://www.vigile.net/Le-PACTE
Le 22 novembre 2011, Daniel Breton et d'autres personnalités ont déposé une plainte de vol de nos ressources à la SQ :
http://mcn21.org/communiques/article/le-vol-du-siecle
En voilà un qui se tient debout devant les spoliateurs de notre État. Un nom à retenir.
JCPomerleau
29 décembre 2011
M Gallay,
Le Référendum de 1995, eut il été gagnant,il n'aurait pas mené à la souveraineté.
Cela est devenu très claire suite à la réaction du gouvernement canadien à l'effet qu'il n'avait pas l'intention de reconnaitre la victoire du OUI. Et, que le Québec n'était pas dans un rapport de force favorable pour rende effectif son choix démocratique.
Ce constat, que le Canada ne voulait pas jouer le jeu démocratique, semble être un taboue chez les élites souverainistes alors que la population en a fait sa conclusion.
Alors que faire. Cette situation nous force à un changement de pardigme: Ce n'est pas le Référendum qui mène à la souveraineté c'est la souveraineté (de fait) qui mène à un Référendum qui formalise de jure un état de facto.
Cette situation nous ramène à l'État nationale, à partir duquel nous devons bâtir la souveraineté. Cet État qui a pris son élan avec la Révolution tranquille et que nous avons abandonné pour la quête d'un pays mythique. Ce faisant nous avons abandonné la proie pour l'ombre.
En 2012, il nous faudra revenir à l'État, qui est le déterminant de la politique.
JCPomerleau
P.s Le Difficile changement de paradigme:
http://www.vigile.net/Le-difficile-changement-de
28 décembre 2011
Les "guerriers psychologiques" de la brigade Gesca-La Presse ont le moral bas en cette fin de 2011.
C'est à n'y rien comprendre, n'est-ce pas l'année de l'effondrement du mouvement souverainiste. On s'attendrait à les voir fêter la pérennité retrouvé de leur beau pays le Canada. Mais au contraire, les voici qui s'inquiètent et dépriment.
Et pour cause. Car s'il y a eut un 2 mai pour les souverainistes, il y en a aussi eut un pour les fédéralistes. Et celui-là commence à inquiéter puisqu'il mène à une profonde métamorphose du Canada. En fait, à un repoussoir pour l'ensemble du Québec, une proposition politique devenu invendable, même pour des propagandistes patentés qui en ont fait leurs pains et leurs beurres quotidien, comme Patrick Lagacé, Vincent Marissal et André Pratte.
Voici leurs dernières chroniques à ce sujet:
..........
Patrick Lagacé
Ici, il reprends les grandes lignes d'une chronique de Heather Mallick du Toronto Star, (parue) dans le Guardian de Londres, où elle affirme ne plus reconnaître son Canada natal.
http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/2011/12/21/le-canada-dirige-comme-un-tabloid/?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_bloguesaccueilcp_BO3_accueil_ECRAN1POS4
...
Vincent Marissal
M. Harper, il est moche, votre Canada
(...)
Mais dans quel pays vivent les conservateurs, au juste?
(...)
J'ai du mal à croire que les électeurs se reconnaîtront encore longtemps dans un gouvernement qui joue les Shérif, fais-moi peur, qui piétine les institutions, qui méprise les tribunaux et les francophones, qui déchiquette Kyoto, qui placarde le portrait de la reine partout, qui organise des défilés militaires devant le parlement, qui insiste pour acheter des avions inadéquats et coûteux et qui abuse des campagnes négatives.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/201112/20/01-4479801-m-harper-il-est-moche-votre-canada.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_373561_accueil_POS1
(On croirait lire un collaborateur de Vigile, tant le ton est dure)
...
André Pratte
La promesse du 2 mai
(...)
Avec quelques décennies de recul, les historiens considéreront peut-être les élections du 2 mai 2011 comme l'un des scrutins les plus importants de l'histoire canadienne
(...)
Tout exercice de compression des dépenses publiques soulève la controverse. Mais celle-ci sera plus vive, et plus néfaste pour l'unité du pays, si les institutions touchées et les programmes sacrifiés l'ont été pour des raisons idéologiques plutôt qu'à la suite d'un examen rigoureux.
M. Harper se targue de tenir ses engagements. L'année qui vient nous indiquera si la promesse faite le soir du 2 mai 2011, la plus importante de toutes, est de celles que le premier ministre compte respecter.
http://www.cyberpresse.ca/debats/editorialistes/andre-pratte/201112/27/01-4481212-la-promesse-du-2-mai.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO40_editoriaux_199_accueil_POS1
....
Dans un texte à venir je vais expliquer pourquoi le changement que Pratte (lors du prochain budget) et Marissal (lors d'une élection) espèrent, ne viendra pas à cause de la géopolitique de l'énergie. En attendant j'invite ces nostalgiques d'un fédéralisme révolue à lire comment nous sommes arrivé à la fin du Canada de Trudeau:
http://www.vigile.net/La-fin-du-Canada-de-Trudeau
Pour comprendre la suite qu'aura sur le Canada et le Québec, l'élection historique du 2 mai: le Canada est entré dans une profonde métamorphose qui tends vers sa dislocation. En effet, très "néfaste pour l'unité du pays" (Pratte).
Et le pire et le meilleur pour le Québec. Le pire parce que le Canada se définira sans nous et au détriment de nos intérêts; et, le meilleur, parce que le Québec aura la chance de relever le défi de se définir sans la Canada, ce qui tend vers la rupture.
JCPomerleau