La guerre, yes sir !
8 février 2012
Martineau ramasse le Pratte à penser :
http://www.journaldequebec.com/2012/02/07/laveuglement-de-la-presse
JCPomerleau
VIDÉO
L'incapacité des souverainistes à saisir les forces historiques en jeu sur la question du nationalisme
Analyse du sommet de l’OTAN à Vilnius les 11 et 12 juillet 2023
À l’occasion de la Journée nationale des patriotes
L’Histoire à l’endroit
La solution finale, du rapport Durham au projet Initiative du siècle
8 février 2012
Martineau ramasse le Pratte à penser :
http://www.journaldequebec.com/2012/02/07/laveuglement-de-la-presse
JCPomerleau
8 février 2012
L’Église nous a t elle trahi ou sauvé ?
Pour répondre à cette question allons à l’essentiel : Qu’est-ce qui fut NÉCESSAIRE pour que ce peuple français en Amérique survive au vent contraire de l’Histoire : Un État pour conserver sa cohésion nationale.
Géoplitique 101 : L’État et la cohésion nationale.
De 1608 à 1759 l’État est en croissance organique. Grâce au rôle d’appoint de l’Église, il atteint une masse critique qui lui a permit de ne pas être anéantie par la victoire britannique. Cette contribution fut donc essentiel.
Durant les 150 premières années, la cohésion nationale de ce peuple français qui reposait sur les assises de son État avec lequel elle était en adéquation n’était pas remise en question, sauf de l’extérieur.
La victoire britannique viendra tout changer.
La première conséquence est celle de voir les institutions politiques et l’appareil d’État (Nouvelle France) démantelés. Et le lien avec la France rompu. (Ce que consacre le Traité de Paris, 1763). Que reste il comme assise alors pour conserver notre cohésion nationale (peuple français) face à un Empire qui veut nous assimiler : L’Église.
Elle fut la contrepartie de la couronne britannique dans l’Acte de Québec de 1774 (consentie parce que les anglais n’était pas dans un rapport de force si favorable face à un peuple qui avait atteint une masse critique et qui pouvait se joindre à la révolution qui menaçait au Sud).
C’est cette institution (politique) millénaire dans ses capacités de structurer les sociétés, laquelle avait joué un rôle d’appoint nécessaire dans les premiers élans de notre État, qui va venir jouer un rôle "cardinal" pour la suite de l’histoire : L’Église va se substituer à notre État démanteler pour en assumer elle-même les fonctions essentiels : Peupler et mettre en valeur le territoire !
C’est sur les assises de cette institution que va reposer nos espoirs réels (géopolitique) de conserver notre cohésion nationale. Elle s’est si bien acquitté de sa mission historique que, suite à 200 ans de gain de potentialité, ce peuple va passé de la puissance à l’acte en 1960 pour se doter d’un État moderne pour assurer sa cohésion nationale. Un saut périlleux pour les "canayens".
Ce sera la Révolution tranquille : Maitre chez nous.
Mais pas tout à fait. Très vite les acteurs politiques vont faire le constat que ce demie État annexé et réduit dans ses capacités d’agir n’offre pas toutes les garanties pour assurer la pérennité de la cohésion nationale. La quête de l’État souverain commence. Son élan sera brisé en 1995 ; depuis nous sommes dans le reflux de l’histoire. Le contrôle de notre demie État nous échappe complètement, conséquence du fait de la perte de notre cohésion nationale.
Alors même que élites politique semblent ignorer l’urgence de la situation. Pour une première fois depuis 1759, nous sommes en danger réel de perdre notre cohésion nationale.
Ce qu’il faut constater c’est que notre demie État semble sur le point de faillir là où l’Église avait réussi, c-à-dire sur l’ESSENTIEL : Conserver notre cohésion nationale. (L’ontologie je vous dis)
Mis à part les anecdotes et les faux choix (républicains). L’Église à jouer un rôle cruciale dans notre existence de peuple.
Simple constat géopolitique 101 : Non l’Église ne nous a pas trahie,au contraire elle nous a sauvé !
JCPomerleau
3 février 2012
Bon point,
C'est exactement le gros nerf que le PQ doit pincer. Dès qu'il va le faire les curés de la rectitude politique vont se mettre à aboyer, mais ses appuis dans la population vont augmenter. En fait c'est là la clé du pouvoir.
JCPomerleau
3 février 2012
M Michel Laurence,
Je vous confirme que je suis parfaitement conscient de la fragilité du leadership au PQ ; particulièrement sur l'influence que les réseau d'argent peuvent sur le parti :
http://www.vigile.net/Parti-Quebecois-la-vulnerabilite
http://www.vigile.net/Ce-que-revele-ma-rencontre-avec
Ce qui me réconforte c'est l'arrivé du candidat Daniel Breton. Pour moi il a le même niveau d'intégrité que M René Lévesque et Jacques Parizeau. Il a démontré au cours des dernières années qu'il a la carrure pour prendre de front les réseaux d'argent (si j'ai la chance je vais faire un texte pour soutenir cette argument)..
J'ai la conviction qu'il démissionnerait plutôt que de trahir les intérêts du Québec. Ça présence au PQ me rassure.
JCPomerleau
3 février 2012
Dans ce contexte d'urgence nationale, pouvons envisager une seule minute de laisser le contrôle de notre État aux affairistes un autre mandat, le temps de créer un x ième parti souverainiste.
Réalistement, il n'y a qu'un choix véritable et c'est le Parti Québécois. Et oui il a ses lacunes, mais c'est justement là qu'il faut s'investir. Certains l'on fait (Pierre Dubuc) et ça bouge dans la bonne direction depuis quelques temps.
Si non quel autre choix ? Québec Solidaire ... de Charest ou de Legault !
Il faut comprendre que faire le choix de diviser le vote dans ce contexte est lourd de conséquences.
JCPomerleau
3 février 2012
Je partage le constat de départ de votre texte. En mai 2008, j'écrivais ceci un texte L'ordre Marchand contre l'État nation :
"La mondialisation de l’économie a produit une nouvelle bourgeoisie, la "Superclass", qui dans sa marche pour dominer le monde a la particularité d’avoir abandonné toute référence à une loyauté nationale"
http://www.vigile.net/Les-pions-Sarkosy-et-Charest
D'abord je vous confirme que je suis parfaitement conscient de la fragilité du leadership au PQ ; particulièrement sur l'influence que les réseaux d'argent peuvent avoir sur le parti. En témoigne ces 2 textes :
http://www.vigile.net/Parti-Quebecois-la-vulnerabilite
http://www.vigile.net/Ce-que-revele-ma-rencontre-avec
Il est vrai que l'alternance politique n'offre pas de garantie absolue contre l'abus de pouvoir. Cela dis, mettre dos à dos le PQ et le PLQ-CAQ, c'est confondre la possible corruption d'avec la trahison de l'intérêt national avérée.
Donc, on a le choix entre voter Parti Québécois ou diviser le vote et se faire les alliés objectifs du PLQ-CAQ pour qu'il continuent à plomber notre État.
Suite au Conseil nationale du PQ, M Pierre Dubuc, encouragé par ce qu'il a vue, a revue sa position :
"Les deux discours prononcés par Mme Marois, à l’ouverture et à la clôture du Conseil national, semblent indiquer que le Parti Québécois est un train d’opérer ce tournant majeur."
http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=3456
Mme Lisette Lapointe songe aussi à revenir :
"La conjointe de Jacques Parizeau et députée démissionnaire Lisette Lapointe n'exclut pas un retour au Parti québécois. Les conditions requises pour son retour ne sont toutefois pas encore réunies"
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiqueprovinciale/archives/2012/02/20120202-213416.html
Le choix est simple, on reprends le pouvoir, ou on laisse aux affairistes le seul levier du projet souverainiste : Notre État national.
JCPomerleau
1 février 2012
La leçon écossaise
Le P.M. de l'Écosse ,Alex Salmond, connait bien la situation qui a prévalue lors du dernier référendum au Québec.
Et il en tire une leçon : Établir un rapport de force avec Londre AVANT le référendum afin de forcer l'État anglais à signer un protocole par lequel les parties s'engagent à reconnaitre les résultats et à prévoir un échéancier pour assurer une transition harmonieuse, en cas de victoire du OUI.
Si le Québec avait provoquer le fédéral pour l'amener à signer un tel protocole, le OUi aurait obtenu un appui de 55 %, et nous serions souverain depuis 1995. Dans le cas contraire le Canada aurait démontrer sa mauvaise foi. Et le Québec aurait eu à bâtir son rapport de force pour contrer le refus de l'État canadien de jouer le jeux démocratique.
JCPomelreau
1 février 2012
M Pierre Bouchard,
J'apprécie votre effort pour cadrer la réflexion avec pertinence.
Comme vous m’interpelez personnellement avec plusieurs questions précises,et que cela nécessite des réponses élaborées, j'entends vous répondre dans un texte à part.
L'occasion pour moi de revenir sur des textes déjà publiés et qui contiennent des réponses à plusieurs de vos questions.
En attendant, je seconde la conclusion du premier commentaire : Nous n'avons pas le luxe d'attendre 4 ans pour reprendre le contrôle de notre État des mains des puissants réseaux d'argent qui le plombent présentement. Et qui vont continuer de la faire si la CAQ remplace le PLQ au pouvoir. Il urge de comprendre que l'État est le SEUL vecteur du projet souverainiste.
Oui, il y a urgence de tirer au clair la situation et votre texte y participe avec sérieux. Il est temps que le bruit ambiant s'estompe si on veut s'entendre penser.
JCPomerleau
31 janvier 2012
Le plan B consiste en un projet pour créer un centre d'expertise en déclassification qui aurait le mérite de maintenir les emploies.
JCPomerleau
31 janvier 2012
Bravo,pour ce texte marqué aux accents du coeur et du réalisme.
Le problème qui se pose est le fait, que plusieurs indépendantistes, baignent carrément dans l'illusion qu'il suffit de convaincre une majorité de voter OUI, de compter les bouts de papier et si on a la majorité , on a un pays.
Il s'agit d'une illusion : L'État canadien a exprimé clairement en 1995, qu'il n'allait pas reconnaitre la victoire du OUI. Et comme le Québec n'était pas dans un rapport de force favorable pour rendre effective sa décision, ce référendum ne menait pas à la souveraineté.
Plutôt que de faire le constat de cette réalité qui s'impose et d'ajuster la stratégie en conséquence: Bâtir le rapport de force. Plusieurs indépendantiste préfèrent s'enfermer dans le déni; aveugles à la gravité de la situation et de l'urgence de reprendre en mains notre État : Le seul vecteur du projet souverainiste !
JCPomerleau
29 janvier 2012
Un conflit de paradigme dites-vous.
C'est exactement sur ce thème du difficile changement de paradigme que j'ai produit quelques textes sur Vigile.
Il s'agit d'une lecture géopolitique. Pourquoi parce que la souveraineté est un changement de statut d'un État. Dans notre cas de province à État souverain. Et que donc il importe de bien penser l'État. Or la géopolitique fait de l'État son principal sujet d'étude.
De cette lecture je tire deux constats incontournables :
UN : Seul un rapport de force favorable mène à un changement de statut. Et ce rapport de force favorable au Québec n'existe pas, (et n'a jamais existé ). Et donc il faut le bâtir . Comment, en utilisant le seul levier qui nous permet en tant que nation d'agir avec envergure : Notre État.
Deux : Il s'agit donc de reprendre le contrôle de notre État et de le refonder en fonction de créer une dynamique qui vise la rupture.
http://www.vigile.net/Une-Nation-face-a-son-destin
Notre État, celui que l'on pille sous nos yeux sans que les grand patriote devant l'éternel ne trouvent une raison de se mobiliser ; ils n'ont aucune idée de l'urgence d'en reprendre le contrôle. Savent ils seulement la gravité de la situation, que notre destin se joue à la prochaine élection . Et pour en faire quoi ? Ces considérations nous ramènent à un seul choix véritable , Le Parti Québécois:
http://www.vigile.net/Une-Nation-face-a-son-destin
Faire ces constats que le rapport de force n'a jamais été favorable au Québec et qu'il faut le bâtir à partir des assises de notre État; et, que tout ce que l'on a besoin est un mandat de gouvernance souverainiste, équivaut pour beaucoup à faire le deuil du rêve.
http://www.vigile.net/Souverainete-Deuil-du-reve-Non
En fait il s'agit seulement de ramener le projet dans le champs du réel :
Pour plusieurs, un difficile changement de paradigme.
JCPomerleau
P.s Le Parti Québécois avec ses lacunes :
http://www.vigile.net/Parti-Quebecois-la-vulnerabilite
Oui, car cela se soigne . Dans un prochain texte je vais vous dire ce qui me réconforte à cet égard depuis une semaine.
26 janvier 2012
@ André Parizeau
Foglia est une des plumes les plus précieuse de Paul Desmrais. Il gagne 300 000 $ par année pour nous endormir avec ses chroniques d'humeur. En fait son utilité première avec ses cocoricos souverainiste est d'attirer et conserver les souverainistes qui composent 50% du lectorat, sans lequel le journal serait en faillite. Voilà son rôle :
http://www.vigile.net/Fauxglia
JCPomerleau