Anticosti : les relents nauséabonds du colonialisme français à la sauce Desmarais/Charest
29 septembre 2011
La question qui tue: Le potentiel d' Anticosti était il connu au moment ou Charest a démentelleé la division Pétrole et Gaz d' Hydro Québec pour donner les droits à Petrolia. La réponse est OUI,
Voici 2 liens qui démontrent qu'Hydro Québec connaissait le potentiel:
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SRC: Émission Découverte (2004)
Le potentiel pétrolier du Québec
Depuis un siècle, on a cherché du pétrole au Québec sans jamais trouver de gisement important. Après l'échec de la dernière campagne de prospection, dans les années 80, le Québec en avait fait son deuil : il n'y avait pas de gisements majeurs chez nous. Puis, coup de théâtre! Il y a deux mois, un géologue de l'Université Laval a annoncé qu'un important gisement de gaz naturel ou de pétrole avait peut-être été découvert. À quoi attribuer ce changement de ton?
La réponse se trouve du côté de la division Pétrole et Gaz d'Hydro-Québec. L'été dernier, la société d'État a fait 350 kilomètres de prospection sismique dans les grandes forêts qui recouvrent l'île d'Anticosti, au beau milieu du golfe Saint-Laurent. Selon les résultats de cette prospection, divulgués à la fin novembre, on aurait trouvé dans le sous-sol d'Anticosti de grosses structures très poreuses, apparemment remplies de liquide. « Ces structures seraient identiques à celles d'un autre gisement récemment découvert près de Chicago : le gisement Albion-Scipio. Or, ce gisement dans l'État du Michigan est une découverte de classe mondiale, puisqu'on parle de 130 millions de barils de pétrole et au-delà de 200 millions de pieds cubes de gaz naturel », explique Claude Morin, géologue pétrolier senior pour Hydro-Québec, division Pétrole et gaz.
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http://www.radio-canada.ca/actualite/decouverte/reportages/2004/01-2004/11baleines1.html
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La ministre responsable à l'époque Rita Dianne Marsolais (PQ) a confirmé récemment au Le Devoir que le potentiel était connu au moment ou elle était en poste (2002)
(TRÈS IMPORTTANT)
" Avant l'arrivée des libéraux au pouvoir, le gouvernement savait que le sous-sol québécois pouvait représenter un important potentiel en hydrocarbures, il possédait l'expertise nécessaire pour en vérifier l'ampleur et cela ne représentait pas un risque financier majeur pour Hydro-Québec. C'est ce que soutient Rita Dionne-Marsolais, qui était ministre de l'Énergie lorsque la société d'État a reçu, en 2002, le mandat d'évaluer les possibilités d'exploiter les ressources gazières et pétrolières du Québec.
Se disant «renversée» par les propos tenus au cours des derniers jours par Jean Charest et surtout la ministre Nathalie Normandeau, Mme Dionne-Marsolais a réfuté chacun des arguments évoqués par les libéraux pour justifier leur décision de se retirer de toute exploration en 2005, avant de démanteler Hydro-Québec Pétrole et gaz et de confier l'avenir du secteur au privé. «Je n'ai jamais compris ce geste», a-t-elle lancé hier, en entrevue au Devoir.
Rita Dionne-Marsolais, qui a une longue feuille de route dans le secteur énergétique, souligne ainsi qu'au moment où le gouvernement péquiste de Bernard Landry a décidé de consacrer 330 millions de dollars pour l'exploration sur une dizaine d'années, on savait que la province pouvait offrir un potentiel en hydrocarbures. «Les experts du ministère nous ont présenté un certain nombre de données qui nous indiquaient que le sous-sol québécois avait la même géologie, ou encore une géologie comparable à ce qu'il y a ailleurs au Canada, notamment dans l'Ouest, où il y a des réserves confirmées. On nous a donc dit que théoriquement, il y avait un potentiel. Mais on nous disait aussi qu'il fallait l'explorer pour le connaître», rappelle-t-elle.
«Les experts du ministère ont aussi indiqué au gouvernement ce qui pourrait être fait, sans risque pour Hydro-Québec. Mais j'entends la ministre [Normandeau] dire que c'est très risqué. L'investissement prévu à l'époque était de 30 millions par année, sur une dizaine d'années. Pour une Société qui fait plus de 10 milliards de revenus par année, ce n'est pas un risque énorme. On peut le prendre.»
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http://www.ledevoir.com/politique/quebec/316982/petrole-et-gaz-le-plq-connaissait-le-potentiel-quebecois
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JCPomerleau