À partir de quand y aura-t-il trop de Noirs au Québec?
4 janvier 2023
Bonjour M. Frédéric Charest,
Je crois comprendre que vous m'avez posé une question à la fin de votre exposé; mon nom est Champoux et non Champagne.
Si c'est bien le cas (lapsus calami), voici ma réponse; les gens ont peur des apparences. Nous jugeons beaucoup sur les simples apparences des gens et nous interprétons ces apparences comme des faits, des dangers; ce qui justifient rapidement des actes de violence au nom d'une défense non justifiée. Il y a alors une généralisation de méfaits qui se fait sur les gens différents de nous (ce nous "québécois, racisé blanc, francophone"), comme l'a élaboré M. Réjean Labrie dans son texte "À partir de quand y aura-t-il trop de Noirs au Québec?" Le texte de M. Labrie (et son titre même) est violent car il crée une discrimination injustifiée envers des gens aux apparences différentes d'une majorité et condamne la minorité du seul fait de son apparence et de sa minorité. Il n'y a pas que les noirs qui commettent des actes de violence contrairement à ce que le texte de M. Labrie veut nous faire croire; les gens de toutes les couleurs aux conditions de vie misérables ou non commettent des violences et ainsi crée la peur de l'autre. C'est bien connu: les animaux (même domestiqués) attaquent parce qu'ils ont peur.
Le machisme, la mysogénie se comprennent de la même manière: les hommes ont peur de perdre leur fausse suprématie vis-à-vis des femmes; la violence naît de cette simple apparence de cette perception.
Je peux me tromper, mais j'en doute. N'ayez crainte d'argumenter sur la violence, phénomène humain et animal difficile à cerner sinon par un manque de confiance en soi: il ne faut pas avoir peur de l'autre et surtout pas le juger que sur ses simples apparences.
Votre question était: Finalement Mr. Champagne, de quoi ont peur tous ceux qui commettent des actes de violence et des crimes dans notre pays?