Le renouvellement figé du PQ
23 août 2007
Merci pour vos commentaires.
En effet, M. Bousquet, un bon coup de pied du ROC est de nature à aider notre cause. Toutefois, je pensais aussi à la situation socio-économique en général. J'ai 29 ans, je n'ai donc pas connu les circonstances du référendum de 1980 de mon vivant. Par contre, Je me rappel bien des discours dominant de la 1ere moitié des années 90. On ne parlait que de la dette fédérale qui augmentait de façon exponentielle. On vivait une récession dont on ne voyait pas le bout avec un chômage élevé. On allait jusqu'à comparer le Canada à un pays du tiers-monde. On parlait des dédoublement des administrations fédérales et provinciales. Il me paraît évident dans un tel contexte que nous soyons prêt à prendre davantages de risques pour opérer un changement d'importance. La notion de risque, beaucoup de souverainistes n'aiment pas en parler arguant que la souveraineté a des risques supportables, mais je crois qu'elle fait parti du calcul de l'électorat, consciemment ou non.
M. Bertrand, je dois vous admettre que je connais du MES que son site web. Je ne connais donc leurs orientations qu'en surface. À première vue, je dirais que l'accent est mis sur la méthode de conquête des pouvoirs. Je pense que vous avez des pistes intéressantes, mais le problème de fond me semble demeurer, soit la motivation de l'électorat. En quoi défier le fédéralisme de cette façon interpellera le québécois moyen d'aujourd'hui? Pour l'instant, l'électeur médian semble se contenter de l'automonisme à négocier de l'ADQ, une option certainement plus accommodante pour le fédéral.