Protéger notre identité : nous affirmer avec audace
6 novembre 2007
On doit saluer les efforts récents du parti québécois en matière de langue. Toutefois, on doit se poser des questions sur la portée de ce geste. Pourquoi Pauline Marois n'a-t'elle pas étendu la citoyenneté québécoise au droit de vote ?
La chose est doublement plus sensée considérant la doctrine référendaire péquiste et le vol du référendum de 95 (Lire Le référendum volé, éditions les intouchables, Robin Philpot).
Plus gravement, on doit se poser des questions mêmes sur la nature des accomodements linguistiques au gouvernement québécois. L'exemple doit venir du gouvernement, or ces exemples sont navrants. Les panneaux routiers sur l'autoroute bonaventure "are in both official languages". Plusieurs études soulignent le déséquilibre financier entre les universités anglophones et francophones au Québec. On parle de doubler les coûts du CHU avec un CHU anglophone.
Qu'en est-il de l'anglicisation des Cegeps ?L'anglicisation de l'UQO ? Du Red-light district ?
Plus fondamentalement, tu écris :
"Pauline Marois a d’ailleurs su présenter avec un habile pragmatisme la cause identitaire du Québec au sein du Canada".
C'est là le problème. Veut-elle renforcer le français dans un Canada-uni ou faire l'indépendance ?
Comme Josée Legault l'a écrit, le projet de loi serait indéniablement valide ... dans un Québec indépendant ...
Où est le Québec indépendant de Pauline dans tout ça?