L'arme des faibles
18 mai 2008
Cher monsieur David,
J'ai apprécié votre texte, comme c'est souvent le cas. Mais je ne peux pas dire que je suis entièrement d'accord avec son contenu.
Bien qu'il soit vrai que de bombarder d'insultes André Pratte ne fasse pas vraiment avancer le débat, et qu'en effet, cela ne convaincra pas davantage de souverainistes "mous", comme vous dites, il reste que ce cher monsieur Pratte n'est pas sans mériter, disons, des critiques qui ont du punch, dirais-je...
Après tout, on parle ici d'un éditorialiste qui passe son temps à inventer des "faits" ou à réécrire l'histoire. Ce n'est point un sophiste: c'est simplement un menteur! Et il fait son oeuvre, toujours dans le but (très visible) d'abuser de la crédulité d'une certaine partie du public, qui manque de sens critique et connaît mal sa propre histoire, pour lui vendre l'idée du fédéralisme canadien, peu importe ce qu'Ottawa pourrait nous faire endurer.
André Pratte se fait complice d'une grosse machine anti-québécoise, qui veut nous assimiler. L'enjeu: une Louisiannisation progressive du Québec. Pour toujours!
Alors franchement, vu le genre de chose dont il se rend complice, et ce en méprisant toute espèce d'intégrité journalistique, je pense qu'avec quelques occasionnelles insultes, ce "collabo" s'en tire malgré tout à très bon compte! Ce n'est pas un bien gros prix à payer, considérant le véritable génocide culturel auquel il collabore!
Qu'il apprenne à vivre avec ça ; c'est la moindre des choses, dans son cas!