ÉGIQ: une stratégie d’implantation
19 août 2008
Laissons les politiciens faire de la politique. Nous, faisons la promotion de l'indépendance du Québec.
Dans le dossier Le français Au cœur de la cible
L’Action nationale, Mars-Avril 2013
DÉPUTÉ DE PAPINEAU
Une directive du bureau du ministre Fantino pourrait avoir contrevenu à la Loi sur les langues officielles
19 août 2008
Laissons les politiciens faire de la politique. Nous, faisons la promotion de l'indépendance du Québec.
19 août 2008
Il y a un MAIS à votre approche. Tant que Power Corporation contrôlera l'opinion publique avec son chandelier à 7 quotidiens régionaux en association secrète avec Radio-Canada, les chances de succès de n'importe quelle stratégie sont presque nulles. Contrôler l'opinion c'est presque contrôler les élections. Le tripotage indirect la plupart du temps mais de plein fouet à l'occasion amène un pourcentage suffisant des voteurs à reculer devant le projet de pays et de parti. C'est donc à ce monopole de l'information qu'il faut déclarer la guerre et combattre continuellement les jpornalistes grassement payés pour tuer la projet national dans l'oeuf. Il faut 10 sites internet comme celui-ci pour faire la correction de la presse, qui pourtant défend la L'indépendance à l'étranger, des avocats du diable pour contrer l'influence néfaste du monopole actuel et ofrrir une mentalité de liberté et de réflection. Donc cessons de nous entretuer en faisant les vierges pures et ouvrons des fronts régionaux sur internet à notre tour.
19 août 2008
Chère Caroline Moreno,
Il n'est pas une seule phrase de votre texte que je ne signerais des deux mains. Il est clairvoyant, juste, probant et mobilisant.
Néanmoins, pourtant, hélas, je suis absolument incapable d'adhérer au PI.
Pourquoi?
Vous répondrez sans doute une fois de plus que comme tous ceux et celles de ma génération (vieille, vieille, vieille), je me contente de ce j'ai fait, jadis et naguère, de voir aller les choses.
Vous vous trompez, madame, et c'est une erreur intrinsèque à la pauvreté de votre sens de la stratégie. Nous ne sommes pas fatigués de lutter, nous sommes allergiques aux mêmes erreurs, celles qui ont conduit à la défaite du mouvement indépendantiste sous la gouverne du PQ. Or, le PI les commet toutes avec une inconscience impardonnable.
Celle, majeure, de supposer que la lutte électorale, c,à.d. partisane est une voie qui mène à la victoire.
Il est fort probable que par défaut je voterai PI aux prochaines éléctions"provinciales", mais ce sera sans conviction, autre que celle du moindre mal.
À 73 ans, c'est plutôt désespérant, même quand on connaît la force de survie de notre nation et qu'on croît à son désir naturel de se maintenir dans son existence, ce qui ne peut être réalisé que dans l'avènement d'un Québec libre.
Avec l'expression sincère de mon admiration pour votre engagement et de ma déploration pour votre manque du sens de la stratégie.
Andrée Ferretti.
19 août 2008
Raison 1 : se débarrasser d'une bureaucratie au complet.
Raison 2 : se débarrasser de la monarchie canadian.
Raison 3 : rappatrier tous les impôts et pouvoirs de décision au Québecois qui en feront usage selon leurs priorités nationales.
19 août 2008
Ça fait 15 mois de ça et nous ne voyons rien poindre à l'horizon pour une refondation mais il y a eu une fondation, le PI qui n'a pas encore décollé vraiment et on voit peu comment.
Mme Marois est maintenant aux commandes, on devrait lui donner la chance du courreur avant de s'impatienter et de jetter le bébé avec l'eau du bain.
La situation évolue, les solutions d'hier ne sont pas nécessairement exactement celles de demain, pour se prendre en main.
19 août 2008
Et un parti souverainiste de plus... si ca continue on va bien reussir à faire 5% dans chaque parti souverainiste, ce qui nous rapprochera des statistiques donnant 40% de souverainistes au Quebec. Pendant ce temps, les federalistes se marrent !
Desesperant !
19 août 2008
Excellente suggestion. Tant qu'il y aura des gens avec des idées et pret à se battre cela prouvera que nous sommes bien vivants. C'est avec la base que nous réussirons et que nous mettrons la pression nécéssaire sur nos élus.
19 août 2008
Ah oui j'oubliais, M.Bousquet, les US, Israël et les Russes tentent de tricher souvent mais les autre pays commence à les haïr et à les tasser dans le coin. Il ne faudrait pas mélanger prison, guerre et conflits de toutes sortes avec le droit internationnal qui s'occupe expressément de légiférer sur qui peut être ou non un pays et qui doivent obligatoirement se conformer aux 3 critères que je vous ai énuméré plus haut.
Les autres pays peuvent accepter ou non mais ça change rien si le droit internationnal c'est prononcé en faveur et ils devront respecter les frontières et ne pas intervenir pour dans les affaires internes du nouveau pays, comme eux aussi n'aimerait pas que les autres se mêlent de leurs affaires.
19 août 2008
M. Bousquet
Les groupuscules faisant parti d'un territoire ne gouvernent pas ils sont des fonctionnaires de l'État. Les autres pays ne peuvent pas se partager le territoire d'un autre et ne peuvent pas accepter le transfert d'une population. Ces personnes peuvent immigrer s'ils ne sont pas contents.
Pour les autochtones du québec les inuits(8 milles) et les indiens(70 milles), le Canada devra céder les ententes et tout ce qui vient avec et je pense que ça va faire leur affaire, depuis le temps que le canada veulent s'en débarrasser et les assimiler!...
Au québec les autochtones peuvent bien rêver en couleur avec leur 80000 habitants sur une population de 7.7 millions mais la réalité est là ils ne peuvent défendre leur frontière et encore moins capable d'en établir une, ils sont dispersés partout au québec.
Pour vous rassurer sur nos capacités à diriger un pays, le Québec est la 20ième plus grosse économie mondiale et les revenus de ses citoyens sont le 12ième plus haut revenu per capita au monde. Il occupe le 1/16 plus grand territoire(sur 500?) et ils est le 63ième plus peuplé.
Pourquoi voter oui, on se comporte déjà comme un pays dans notre administration et nos façons de faire que le Canada copie sans cesse à cause de notre ingéniosité et notre débrouillardise.
19 août 2008
Mon travail de représentant m'a conduit la semaine dernière à Trois-Pistoles.
Je me suis arrêté au domicile de Victor-Lévy Beaulieu qui a eu la grande amabilité de me recevoir malgré le fait que je ne m'étais pas annoncé. Nous avons discuté et échangé une grosse heure. Ce fut très fructueux!
Sa réflexion des dernières années va justement dans le même sens que les ÉGIQ dont vous parlez avec tellement d'à propos monsieur Angeles.
Ca va braser à Rivière-du-Loup cet automne, je vous en passe un papier! Ca doit brasser dans tout le Québec aussi!
Dans toutes les régions du Québec, nous devons nous investir sur le terrain et redevenir contagieux. Je compte bien faire ma part dans Lotbinière. La seule condition de son succès réside dans sa non partisanerie politique. C'est cela ratisser large parce qu'il y a des indépendantistes dans tous les partis politiques au Québec. Sinon comment le ''OUI'' aurait-il obtenu plus de 50% de l'électorat en 1995?
Ce sont les indépendantistes de tous horizons qui doivent se réunir. Voilà la clé du succès de la démarche des ÉGIQ!
19 août 2008
Voyez-vous ça. D’un côté il y a Mickey, qui, vraisemblablement, ne connait rien non plus à la pratique de la politique, et qui, néanmoins, prend sur lui de m’expliquer qu’en fait, cette ignorance importe peu, parce que la politique, c’est l’affaire du peuple, non des élites véreuses. Le peuple fera la révolution, organiquement, sans chefs, sinon des inconnus de première qui n’attendent que ça pour se révéler à la hauteur, tel Mickey. Qu’il n’y ait dans l’Histoire aucun précédent importe peu, après tout. C’est comme ça et pas autrement, parce que Mickey le veut. Il n’y a rien à ajouter.
De l’autre, j’entends le cri du coeur d’un marginalisé, un autre. Poète, artiste, que sais-je ? Le sourire de ceux qui savent le heurte, et après un gentil préambule sur la relation nécessaire entre jeunesse et vieillesse, il dévoile le petit tyran sanguinaire qui se cache sous les oripeaux du révolutionnaire rêveur. Il me prévient : « Les sarments malades seront coupés et jetés au feu. » Pour le bien de l’arbre-nation, bien entendu; même la guillotine est vertueuse chez les révolutionnaires. Tout à fait le genre de personne que je veux savoir impliqué à fond dans un mouvement de libération nationale.
Pour les curieux, sachez qu’avoir de l’expérience, des relations, de l’influence, ça sert à obtenir une oreille attentive d’autres personnes qui en ont. Simon Roy -- lui ou un autre -- peut bien envoyer des invitations, financer et organiser lui-même un pow-wow mémorable, s’il n’est connu de personne, personne ne viendra. Mis à part, bien sûr, d’autres marginaux.
Pour les États généraux des marginaux de l'indépendance !
19 août 2008
Je ne pense pas que j'accepterais de me faire servir en anglais si jamais je sortais de ma campagne et que je j'allais à Môrial.
Mais récemment je suis allé aux États. Avec ma blonde et mon petit fils. Premier arrêt obligé à la douane naturellement. I don't speak french m'a péremptoirement annoncé le douanier. Quesse tu fais dans ce cas, tu plie...
Au retour, j'ai pris connaissance de la nouvelle politique linguistique de Desjardins. La Caisse évidemment pas Richard. Je me suis demandé quand est-ce qu'enfin je pourrai choisir la langue dans mon guichet automatique de fond de campagne.... Évidemment Jean-Pierre, j'ironise. Pour ne pas hurler.
Pendant cette semaine passée aux États, mon petit fils m'a demandé mais pourquoi grand papa tu leur (aux américains) parle toujours en français ? Tu sais bien qu'ils ne comprennent pas. Je sais qu'ils ne comprennent pas lui ai-je dit. Mais je veux qu'ils sachent qui je suis. Et ensuite je leur montre que moi, je peux leur parler et que moi, je peux comprendre ce qu'ils disent. Et j'imagine que certains vont comprendre que les handicapés c'est eux.
Parler anglais aux États, même à certains franco américains c'est pratiquement normal. Mais en ce qui a trait à notre propre situation sur notre territoire, je ne pense pas que nous pourrons éviter une radicalisation de nos attitudes, si l'on veut être respectés. Nonobstant ce qu'en pense tante Pauline. Avez vous déjà entendu parler d'une honte quelconque exprimée par l'un ou l'autre des premiers ministres provinciaux unilingues, ou par l'un ou l'une des ministres fédéraux, du fait de ne pas pouvoir parler français ?
Qu'est-ce que c'est que ces histoires de culpabilité des Québécois qui dans leur propre maison sont mal à l'aise de ne pas connaître l'anglais ? Dany Williams n'est même pas capable de dire oui non bonjour bonsoir merci. Alors quoi?!
Avez vous déjà lu l'article de Charles Xavier Durant dans le numéro de septembre 2006 de l'Action Nationale sur le français scientifique ? Allez lire ça vous allez en avoir pour votre effort. C'est disponible en ligne à la BNQ si je ne m'abuse.
Avez vous déjà pris connaissance de l'excellente proposition concrète formulée par Marie-Hélène Caillol au sujet de l’apprentissage des langues dans la Communauté Européenne ? Allez lire ça. Vous verrez que nous ne sommes pas les seuls à avoir des problèmes. Mais vous verrez aussi qu’il n’y a pas que la seule génuflexion comme solution au problème de l’Hégémonie anglo saxonne :
http://www.europe2020.org/spip.php?article542&lang=fr
Allez voir ça, «ceusses» qui sont pognés dans le cercle vicieux du bilinguisme anglais français, et qui finiront par y mourir, entraînés dans le maëlstrom de leur impuissance.
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