Reprendre l’initiative
11 juin 2009
Et lors du référendum sur l'indépendance dans «X» années, quel serait le libéllé de la question référendaire?
Nestor Turcotte
UNE de Vigile
Pour se dilater la rate sans méchanceté . . .
Mouvement pour une démocratie nouvelle
La langue anglaise domine le monde et sert aujourd’hui de support à cette pensée unique.
une de vigile
Une réflexion qui m’apparaît comme étant absolument incontournable
Prophétesse de malheurs dont les prédictions ne sont jamais prises au sérieux.
CYRANO de Bergerac
La UNE de Vigile
La UNE de Vigile
11 juin 2009
Et lors du référendum sur l'indépendance dans «X» années, quel serait le libéllé de la question référendaire?
Nestor Turcotte
11 juin 2009
Vos arguments administratifs et financiers me semblent un peu courts. Quand on veut, on peut et on prend les moyens pour y arriver. C'est bien ce que nos ancêtres ont fait depuis 250 ans, autrement nous ne serions plus là.
Le Parti québécois pourrait aider à rémunérer les services d'un interprète pour Mme Marois et Mme Harel, le temps de bien signifier que la langue officielle au Québec est bien le français.
Enfin! J'aurai au moins fait une suggestion qui, plus j'en parle aux uns et aux autres, plus ils la considèrent comme une alternative pour éviter l'humiliation et la défaite de notre peuple.
À part cela, qu'avons à devoir donner sans cesse des explications sur tout et sur rien. Nous avons notre libre arbitre. Et mesdames Marois et Harel également.
Marie Mance Vallée
11 juin 2009
Bonjour!
Madame la chef du PQ est en quête d’un poste, non d’un rêve.
Il faut montrer la MAISON À FAIRE et non seulement critiquer celle dans laquelle on est. L’indépendance du Québec ne doit pas commencer par chialer le régime fédéral,tel que le fait le PQ et le Bloc.Cela ne fait guère progresser la thèse indépendantiste .
L’indépendance doit commencer, si on veut la faire, en montrant qu’il vaudrait mieux que le Québec soit un pays uniligue français,laic et neutre plutôt qu’une province minoritaire dans le Canada monarchique,anglicisée et tour à Babel multiculturelle ghettoisée.
11 juin 2009
Mme Marie Mance Vallée,
Quand l’Administration publique établit un service quelconque –dans ce cas-ci un service d’interprètes, tel que vous le mentionnez-- elle crée un précédent de droit citoyen à la porté de tout le monde. Ainsi, par cette prérogative de service public, les destructeurs de sociétés, ceux qui ne veulent pas s’intégrer à la majorité de souche, construiront cette tour de Babel qui à déjà fait ses preuves de destruction massive dans les nations inconscientes de la nécessité de protéger le plus grand trésor national que l’on puisse avoir, lequel n’est nul autre que la langue parlée et écrite.
Voici une citation de mon article Un contrat civique pour la survie de la Nation québécoise , afin de rappeler l’importance de la langue nationale :
« Il n’y a pas de peuple sans sa langue, pas de langue sans sa culture, pas de culture sans un destin, pas de destin sans son épanouissement, pas d’épanouissement sans —pleine— liberté, pas de —pleine— liberté sans droit à gérer son avenir sur son territoire. » Anonyme
JLP
11 juin 2009
Après 40 ans de « nationalisme québécois », le Québec est presque complètement dénationalisé. Québécois n’égale plus Canadien-Français. Le Québec n’est que l’idéalisation d’une société civique dont le progressisme obligé est devenu l’unique objet politique, un objet que chacun comprend, module ou justifie à sa guise. Tout y passe ! La justice sociale, la démocratie, l’égalité, l’environnement, l’économie, la modernité, la culture ! Comme si par essence le Québec en avait l’apanage…(Robert Chevalier de Beauchesne)
Peut-on avoir meilleure confirmation qu'ici ? :
http://www.vigile.net/L-autre-Saint-Jean
« On est tous Québécois… Si des anglophones ont le désir de se joindre à une célébration de la nation Québécoise, je trouve cela très sain. Et pourquoi devrait-on chanter uniquement en Français ? Un peuple sain et fier de lui ne doit pas demeurer enclavé dans de vielles histoires. »
« Si il y a des anglos, c’est tant mieux : c’est ça le Québec à c’theure, il faut vivre avec, on est quand même pour les crisser dehors. Il faut trouver une manière de vivre ensemble. Se ghettoïser ça ne donnera rien. On essaye quelque chose de nouveau, c’est peut-être le début d’un rapprochement. Si la musique peut rapprocher les deux c’est une bonne manière de voir ça. »
Les membres de Lake of Stew abondent dans le même sens. Richard Rigby, fils d’une immigrante Italienne élevée dans la Petite Bourgogne et d’un père Irlandais dont la famille est établie ici depuis plusieurs générations, se considère à part entière comme Québécois, peu importe la langue qu’il parle
De la fête nationale des Canadiens français, la St-Jean, le PQ en a fait la fête nationale du Québec multiculturel.
Quel "Québécois" ira chanter en français à la prochaine St-Patrick ?
Devrons-nous aller fêter la vraie St-Jean à Ottawa ?
Nous sommes devant le travail de désinformation, de conditionnement de dénationalisation identitaire, de Trudeauisation, par le PQ sur la nouvelle génération.
Tellement dénationalisés et carrencés de leur culture, histoire et identité qu'ils ne sont pas cappables de créer cette nouvelle expression d'eux-mêmes à partir des générations passées et qu'ils ne voient cette créativité que chez l'anglophone qui sûr de son identitaire viendra mettre le "fun" et la nouveauté qu'ils auront produit de l'héritage de leur identité bien assumée.
Hein… Qui a dit que c’était platte, la St-Jean ?
Un peuple dont la créativité s'est éteinte en même temps que son identité. C'est pourquoi ce sont toujours les mêmes chansons depuis la "fête nationale du Québec". C'est pourquoi le "nouveau" ils le cherchent chez les autres. Incappables de le produire d'eux-mêmes, car ils sont plus rien.
11 juin 2009
11 juin 2009
Québécanthrope
Je ne vois pas l’ombre de la queue d’un animal dans tout ce discours. Pourtant, je vois l’ombre de l’homme qui n’en finit pas d’exprimer sa peine, son ennui, sa déception, voire même son désespoir. L’homme québécois dont il s’agit aujourd’hui est constitué d’une majorité de canadiens-français qui a son histoire, ses traditions, ses habitudes de vie, sa conception du monde et ses angoisses. L’homme québécois est devenu par son évolution et sa transformation sociologique au cours des 250 dernières années et par la transmission successive de huit à neuf générations de canadiens-français un type schizophrène. Son contact avec la réalité, il le voit à travers la vision d’un autre qui lui fut imposée graduellement par l’occupant militaire d’abord et par la suite, par la main mise sur tout le territoire occupé par eux. Depuis, ce peuple canadien-anglais est devenu majoritaire et les canadiens-français des minoritaires au Canada.
On pourrait peut-être voir l’ombre de la queue de cet animal si on s’y mettait ENSEMBLE. Pas d’un Parizeau d’un côté, d’une Marois de l’autre, d’un Landry suffisant, d’un… et j’en passe… Bref, le Gérald Larose qui trône sur le Conseil de la souveraineté pourrait-il ouvrir les vannes et rendre moins poreuse ou fumeuse sa pensée ? Ne devrait-il pas secouer le pommier du milieu universitaire ? Ne devrait-il pas nous libérer des toxines du souverainisme bidon qui nous fait perdre beaucoup de temps précieux ? Ne pourrait-il pas mettre en place une organisation solide qui mettrait ensemble les hommes et les femmes de bonne volonté afin d’élargir sa cour de consultants ? Des questions qui demeurent toujours sans réponse.
Savoir de quoi l’on parle serait beaucoup mieux que d’étaler des stratégies politiques au grand jour sans s’assurer de la complicité du peuple sur les fondements mêmes de l’action à entreprendre collectivement. Sur ce point, madame Marois fait fausse route et l’appui de monsieur Parizeau (?) n’est pas plus évident à cette cause (ou à cette sauce, c’est selon) péquiste.
11 juin 2009
Et pourquoi y aurait-il crise si le Québec demandait des pouvoirs qui sont utiles à son émancipation?
Il y aurait crise parce que le Canada ne veut rien savoir des demandes du Québec et c'est donc le Canada qui provoquerait la crise, sinon, il n'a qu'à donner au Québec ce qu'il désire et du meme coup éviter toute possibilité de crise.
11 juin 2009
Ce que la déclaration de Parizeau démontre c'est la futilité de ces demandes au fédéral.
Le PQ n'a pas à se mettre sur la défensive comme le fait Michel David, car on l'a vu avec la demande du Bloc, le fédéral a simplement dit NON et il n'y a pas eu de crise. Pourtant s'il y a un sujet fondamental à la souveraineté c'est bien la langue.
Marois a beau répondre à Charest qu'il ne fait pas de telles demandes lui-même, les Québécois ne s'attenderont pas plus de résultats des demandes de Marois.
Les demandes et référendums sectoriels du plan du PQ sont son point faible et nous voyons le résultat.
Une chance qu'il y a Parizeau pour dire les choses comme elles sont. C'est maintenant qu'il faut le faire, pas à deux semaines des élections.
11 juin 2009
C’est peut-être justement à force de pratiquer la rectitude politique que le PQ a collaboré, involontairement, à rendre les Québécois encore plus frileux. Pendant la campagne référendaire de 1995, au contraire, Parizeau n’a pas sacrifié à ce rite mortifère, ce qui n’a pas empêché le oui de monter constamment. Remercions le ciel d’en avoir au moins un capable d’être mal élevé à l’occasion, une chose que Mme Marois devrait pratiquer de temps à autre à l’Assemblée nationale, ça rembarrerait Charest plus souvent. Toute vérité n’est peut-être pas toujours bonne à dire, mais trop de restriction mentale est parfois pire.
11 juin 2009
Monsieur Poulin, votre texte touche à l'essentiel. La démarche PQ est la leur et démontre un certain esprit d'ouverture vers le pays.
Nous devons, nous, le peuple, travailler TRÈS fort à créer un effet de masse critique crédible, coordonné et dynamique. Les termes "référendum" et "crises" sont accessoires, voire secondaires. Ce qui importe, c'est de maintenir une attitude proactive, militante.
Nous sommes une vingtaine d'investisseurs à avoir créé "L'Indépendante", un produit brassicole qui vise un seul objectif: faire la promotion du Québec, un nouveau pays pour le monde.
Oui il faut un discours, une réflexion. Il faut également être dans l'action. C'est pour cette raison que nous avons supporté et appuyé la marche vers l'indépendance du 24 mai dernier, marche organisée par des jeunes "alignés" sur l'indépendance nationale.
Jacques Leduc,
L'Indépendante
11 juin 2009
Nos ancêtres n’étaient pas des Canadiens-Français. Ils étaient les Canadiens.(Nicole Hébert)
Nos ancêtres, Mme Hébert, SONT toujours des Canadiens. Je n'avais pas une histoire, j'AI une histoire.
Et dès ce trait d’union, nous étions piégés. L’usurpation d’identité, c’est lorsque ces Anglais conquérants ont ravi aussi notre nom.(Nicole Hébert))
L'Anglais ne peut usurper que ce qu'on leur abandonne. Canadien-français n'est l'abandon de rien, il détermine le Canadien anglais. C'est nous qui donnons le nom à l'Anglais.
En prennant le nom de la province créée par l'Anglais, nous abandonnons notre nom de notre création et acceptons d'être nommé par l'Anglais de sa création.
Pour moi, Canadiens-Français, ça ne veut rien dire ; ça ne fait que consacrer notre appartenance à ce Canada qui n’est plus celui de nos ancêtres.(Nicole Hébert)
Le Canada français et nos ancêtres sont toujours sous nos pieds. Votre nouvelle appartenance est à cette "province of Quebec".
11 juin 2009
"Qui pourrait oublier sa fameuse déclaration de juillet 1995 devant un parterre d’ambassadeurs, quand il avait expliqué que la démarche référendaire avait été conçue de manière à ce que les Québécois se retrouvent pris au piège de la souveraineté comme dans une « cage à homard ». Une véritable pièce d’anthologie."
Parizeau n'a jamais dit ça. Pierre Duchesne en parle dans sa biographie.
Vive Jacques Parizeau!
Frédéric Lacroix
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!