Notre pouette national
20 avril 2010
Chère Marie-Mance,
Il est rare que je sente le besoin de critiquer votre propos, mais je crois honnêtement que Gilles Vigneault ne mérite pas votre traitement qui déforme passablement le message de notre grand poète tel qu'on peut le réécouter à clic. Vous écrivez :
Et qu’il fallait être métissés maintenant avec des immigrants afin de survivre en tant que peuple et qu’enfin nous extirpions la peur qui nous habiterait. On peut en conclure que c’est à cette seule condition que nous pourrons enfin nous libérer.
Il a pourtant dit que ce qu'il aime moins des gens de son pays est leur peur de faire une croix au bon endroit. Et, ce qu'ils n'auraient pas dû changer : le courage de leurs ancêtres... N'est-ce pas une simple évidence ?
Il a simplement dit que les nouveaux Québécois, du fait de leur expérience des épreuves, peuvent avoir une influence positive sur nos décisions.
Non, décidément, je crois que votre traitement de Gilles Vigneault est injuste et j'ose dire méprisant... (pouette...).
Désolé, chère Marie-Mance