L'été de tous les dangers
29 juin 2010
Monsieur le Hir met la puce à l'oreille à ceux qui ne sommeillent pas avec des boules kies dans les deux trous. George Soros n'est pas la meilleure référence compte tenu de son cv (GB Tremblay n'a pas parlé de la manipulation de la livre Sterling...) mais, pris dans le contexte de l'auteur, ça éclaire un peu les enjeux.
Les États ont renoncé à leur souveraineté vis à vis des banques et arnaquent désormais leurs contribuables-citoyens pour les taxer à jamais au profit d'institutions privées : les banques. Un résumé est toujours un raccourci, mais en gros c'est ça. En renonçant à battre monnaie pour leur propre compte et à taux zéro, les États démocratiques ont perdu leur essence démocratique pour s'inféoder aux puissances de l'argent, faisant d'elles leur intermédiaire obligé. Renseignez-vous ! Pompidou, France, 1973, pour ce seul cas... Mais tous les États «modernes», le cas du G-20, sont des subalternes inconditionnels de la dictature bancaire. L'assainissement de la politique suppose que l'État revienne - redevienne - aux commandes et soit maître de son financement par le mécanisme de la banque nationale disposant d'un pouvoir souverain. L'État ne devrait être endetté qu'envers lui-même, avec pour garantie les actifs de la nation. Gros programme, le système abusif dans lequel nous vivons risque de s'effondrer bien avant... et nul ne peut prédire l'avenir et j'aurais plutôt tendance à partager le sombre pressentiment de l'auteur.
GV