André Gignac, patriote, le 19 sept 2010

Mais il y a de l'espoir. Voyez-vous hier je me suis rendu au centre Pierre-Charbonneau pour le rassemblement contre la loi 103. À ma grande et belle surprise je n'ai pu entrer car la salle était pleine à craquer. Nous étions dehors par centaines à écouter les paroles des animateurs et à espérer. À l'intérieur, trois milles personnes s'entassaient et exprimaient leur colère. Ces gens venaient de partout ; de la ville de Québec, de la Mauricie et même d'Ottawa. Je crois qu'il y a un début de renouveau dans la prise de conscience collective québécoise pour changer les choses. J'ai connu les moments palpitants des années 70 pour aboutir à l'élection de René Lévesque et en cette soirée du 18 septembre 2010, il y avait quelque chose qui ressemblait à cela. Parmi cette foule, j'ai senti que beaucoup d'entre nous sommes décidés à prendre les choses en main et à déchoir au plus vite ce gouvernement sans âme mené par ce petit bourreau qu'est J.J. Charest.

Il ne faut pas désespérer, nous allons continuer notre combat et nous vaincrons. Après la pluie, vient le beau temps. Or surtout depuis 2003, il fait très mauvais en cette contrée. Nous sommes dus pour une longue saison ensoleillée !

Les seuls Québécois qui l'ont prêté, ce sont les immigrants, les députés et des personnes au niveau administratif qu'on veut soumettre.

Mais les Québécois ne sont pas prêts pour un parti indépendantiste. Un jour peut-être... qui sait ? Le combat pour la langue est encore ce soir (Spectacle du 18 septembre) dissocié pour l'essentiel de la nécessité de donner à la langue le statut qui fera d'elle une nécessité incontournable, promesse que seule pourrait tenir l'indépendance. Ce n'est pas une question de loi ou de constitution dans le régime, mais du régime dont on ne sort pas, même pas dans le discours.
Tant que le discours sera celui d'une minorité politique qui réclame ses droits, nous ferons du sur place. Je me rappelle bien l'époque de François-Albert Angers et de la lutte contre la loi 63. Combien de ces sursauts d'indignation faudra-t-il avant de passer à l'essentiel ?

GV

MMe Bobardier elle le fait avec un art consommé.

Sa lettre ouverte à Charest est un chef-d'oeuvre dans l'art de manier la langue, à genoux.

Charest va sûrement avoir un orgasme.

Vous vouliez un débat sur les Canadiens-français, alors vous allez l'avoir. Parfois, les historiens écrivent leurs propres historiettes et y croient en plus.

À propos de votre 2ième commentaire, même s'ils "marmonnaient" le serment, en autant que ce soit audible par le commissaire à l'assermentation (une personne assurément très inféodée aux intérêts des Windsors) le serment est considéré comme valide, d'où le "sans conséquence".

Si vous faites une recherche avec l'Agent Copernic (www.copernic.com , un produit conçu et développé au Québec), vous tomberez certainement sur une "étude" récente (2008)faite par la Bibliothèque de la "House of Common" d'Ottawa sur le thème du serment d'allégeance. On y parle même de Louis Riel qui avait refusé de prononcer le serment monarchiste et les Orangistes/Loyalistes avaient finalement réglé son cas en l'accusant d'aliénation mentale.

Même marmonner ce serment monarchiste c'est trop. Il faut l'abjurer en public(comme aujourd'hui encore les Présidents États-uniens doivent le faire durant une cérémonie officielle) et le remplacer aussitôt par un serment conforme aux principes républicains, un serment qui place la Démocratie au sommet de tous les pouvoirs.

Ici, dans notre contexte, un geste isolé (exemple: Riel) est un coup d'épée dans l'eau. Ailleurs, comme en Irlande ( ref. O'Connell) , cela a eu un impact considérable.

Dans le cas du Québec, un geste collectif (toute une députation)aura un impact décisif.

Pour l'étude en question, je vais en envoyer une copie à Bernard Frappier, version originale anglaise et traduction française aussi,et il pourra la rendre accessible sur VIGILE. Comme ça vous pourrez constater que même pour d'obscurs bibliothécaires du parlement d'Ottawa, "le serment d'allégeance est en quelques sortes la clé de voûte de notre régime parlementaire".

Écrire une chanson pour Céline, gommer son accent Québécéois, pour avoir l'air intello en France. C'est intéressant la façon qu'elle a de parler de banalités et d'en faire un discours philosophique. Bravo Madame Bombardier.
http://www.youtube.com/watch?v=-4ZofDLw0AM&feature=related

« Je ne souhaite offenser personne. Plusieurs, Dieu merci, ont compris que mes apparentes affirmations cachent souvent des interrogations et que le plaisir de débattre est à l'opposé de la volonté d'avoir raison, le contraire même du dialogue recherché.»

http://www.ledevoir.com/societe/170241/annee-derangeante

Le PQ doit cesser de jouer à l'innocent!

Mme Bombardier, on se souviendra de vous comme une collaboratrice du régime néo-colonial canadien qui nous inféode depuis belle lurette.

Depuis que les Libéraux sont au pouvoir, ils se sont affairés à détruire notre état et notre nation. Pour n'en nommer qu'une, le taux d'anglicisation de Montréal et du reste du Québec a été d'environ 1/2% par année de pouvoir. C'est odieux.

Chaque jour que nous vivons dans ce Canada est une humiliation. L'humiliation de demander à Ottawa de nous remettre une partie de nos impôts pour aider à la construction d'un complexe sportif à Québec, qui nous permettra d'être enfin fiers d'avoir une vraie équipe nationale du Québec. L'humiliation de demander à Ottawa de nous remettre une partie de nos impôts pour la culture, pour l'industrie forestière et pour peu près tout ce que l'on pourrait gérer nous-mêmes en tant que nation.

Quand est-ce que les Québécois vont enfin se réveiller, les journalistes de votre genre en premier?

Daniel Roy, C.A.