Le traître
le 21 octobre 2010
Par R

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Mais qu'est ce qu'ils ont ces fanfarons contre une campagne de publicité. C'est un droit totalement fondé et je dirais même hyper-démocratique. Il n'y a pas de violence dans cette action. Deuxièmement, pourquoi les défenseurs du grand capital et les créateurs de cette forme de publicité s'indignent t-ils contre leur propre invention. N'est ce pas en Angleterre qu'ils ont peaufiner finement les techniques de la propagande et aux États-Unis, celles de la pub? Les néo-libéraux sont drôles (les libéraux dans ce cas ci ou les capitalistes je préfère) ils revendiquent la liberté individuelle à fond, l'autonomie individuelle, aucune intervention d'état, etc. Mais quand on les attaques individuellement, là le principe ne marche plus et quand il y un crash boursier, là tout d'un coup, ils ont besoin de l'état!! Hahahahah!! Un vrai discours de clown!!qui ne tient pas la route!! D'autre part, pourquoi ont-ils si peur de la radicalisation? n'est ce pas le contre résultat d'une radicalisation du capital?: mise à pied massive, coupures dans les dépenses publiques, restriction quasi dictatoriale du chômage, un droit dont nous contribuons tous; élimination des formations pour la réinsertion au marché du travail, etc. Mais surtout, ici il est question de manipulation du discours. Depuis le 11 septembre 2001, on dirait que la torture est toléré et devenue normale, car elle sert du moins à protéger la démocratie; on dirait que la liberté d'expression désormais, est devenue radicalisation, terrorisme, communisme, Marxisme, etc et etc. On s'est quand même bien fait laver le cerveau avec toute ces histoires de terrorisme inventés par cet invertébré de Bush. Et ici, pour comble, les politiciens ont avalé la pilule du terrorisme et ont bien intégré les procédures idéologiques afin de déceler celui qui dérange ou salit une réputation. Quand même bien qu'il y ait radicalisme, il ne faut pas avoir peur de ce mot et du mouvement en tant que tel. Il ne faut pas oublier que les mouvements radicaux naissent spontanément pour résister contre un pouvoir dictatorial et qu'elle n'est que le résultat d'un contexte politique qui se subit. Quand un gouvernement n'écoute plus sa population et qu'il lui rit à pleine figure, la société DOIT se radicaliser pour se faire entendre, sinon qui le fera? Qui changera les choses? Les termes ou plutôt la rhétorique employé comme celle de terroriste, de radical, de communiste et Cie, sont toujours utilisés par la classe dominante quand elle a le cul confortablement posée non seulement sur un fauteuil douillet, mais encore sur le pouvoir lui-même. Or, devraient-ils y aller avec précaution avec cette rhétorique tordue, car si un parti populaire prend le pouvoir au Québec, cette même rhétorique pourrait bien se retourner contre cette classe dominante, sourde, obtuse et arrogante!!

Moi c'est à la section 2/4 qui m'a fait sourire.

Très rarement je suis à l’écoute de Radio-Canada qui, comme j’en parlais dans un texte précédent, est devenu un outil de propagande quand Jean Chrétien lui a donné l’ordre de faire l’apologie du fédéralisme en pleine campagne du référendum de ’95 (R.D.I.). Bref, par, disons, inadvertance, j’écoutais le Club des Ex animé par Simon Durivage. On pouvait y voir Liza Frulla, Marie Grégoire et Jean-Pierre Charbonneau. Et comme M. Thompson le décrit si bien, ce fut une suite d’âneries, d’interprétations mesquines et carrément de mensonges partisans. M. Charbonneau se débattait dans tout ça entre la vocifération des deux mégères qui disaient n’importe quoi pour défendre les bassesses de John James Charest, la honte de l’Assemblée Nationale.

La solution pour remplacer la loi 115.

Monsieur Payne,
C'est dans la durée que s'éprouve une idée. Ne vous laissez pas impressionner par nos formes modernes de sensationnalisme qui engrangent les « unes » pour aveugler les lecteurs. Soyez patient. Le délateur en vient toujours à se contredire, au moins une fois dans sa vie. Ou alors, il n'est que mécanique. Poursuivez le travail qui vous motive et vous est propre sans vous formaliser des manipulations politiques. Comme l'écrivait Nietzsche, « prenez de la hauteur! »
Bonne continuation...
André Meloche
Sainte-Sophie

Elle a l'air brillante quand elle dit qu'il est innaceptable, en démocratie, d'en appeler à ce que des électeur retirent leur appui à des députés libéraux, puisque ces gens sont élus !

En effet, son vrai nom est bel et bien John James Charest puisqu'il est inscrit ainsi dans le bottin des avocats du Barreau du Québec. A-t-il changé son nom depuis? A-t-il Jean comme autre nom dans son baptistaire ou son acte de naissance? J'ai un grand malaise à constater qu'il s'est fait élire sous un faux nom pour des raisons ethniques. Comment se fait-il qu'il soit officiellement le premier ministre du Québec sous le nom de Jean? Quelqu'un peut nous expliquer ça?

Monsieur Taillon

@ Monsieur Anonyme